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Leagues SB League 23.02.2022

SB League : Game recap day 18

Der 18. und letzte Spieltag der zweiten Runde der Vorrunde war geprägt von einem knappen Sieg von Fribourg Olympic gegen ein Spinelli Massagno, das bis zu 13 Punkte Vorsprung hatte. Die Freiburger übernahmen damit die Führung in der Tabelle und dürften sich bis zu den Playoffs den ersten Platz sichern. Swiss Central Basketball konnte sich dank eines Heimsieges gegen den BBC Nyon und einer Niederlage des BC Boncourt bei Union Neuchâtel Basket, die ihren dritten Platz festigten, vom siebten auf den fünften Platz verbessern. Der BBC Monthey-Chablais gewann nach zwei Verlängerungen gegen die Lugano Tigers, wodurch die Männer von Patrick Pembele auf den 8. Rang kletterten und nun vor Starwings Basket liegen, die in der Halle Pommier mit nur 31 Punkten deutlich verloren. Die Genfer Lions, die ihren zweiten Sieg in Folge feiern konnten, haben sich auf dem vierten Platz festgesetzt

In der Offensive gänzlich inexistent

Die Starwings verloren bei den Les Lions de Genève mit 31:72 (17:28).

Zum Abschluss der Vor- und Rückrunde gab es für die Birsfelder Basketballer beim einstigen Titelkandidaten Genf eine herbe Niederlage. 31 Punkte für ein Nationalliga-A-Team sind in der Neuzeit des Schweizer Basketballes absoluter Minusrekord. Es war Ende April 2021, als sich die grösste Sensation im Schweizer Basketball ereignete. Ein Sextett mit Deondre Burns, Matt Milon, Nathan Krill (alle USA), Cheiks Sane (Senegal) und den beiden Schweizer Sebastien Davet und Vid Milenkovic eliminierte die Genfer Lö­wen im Playoff-Viertelfinal und stürmte danach, über Union Neuchatel, ins Finale gegen Fribourg Olympic. Zehn Monate später spielt keiner dieser sechs Starwings-»Heroes» mehr für die Unterba­selbieter. Ein Akteur stand gestern auf dem Parkett – allerdings auf Seiten der Genfer (Mi­lenkovic). Die ersten 20 Minuten verliefen beidseits harzig, obwohl der Gastgeber weiter­hin als Titelkandidat (neben Fribourg und SAM Massagno) gilt. 28:17 könnte so gedeutet werden, dass beide Mannschaften eine sehr gute Defense gespielt haben; man könnte auch aufführen, dass die Offensive sehr bescheiden war.

14 Punkte in 20 Minuten…

Während Les Lions in den zweiten 20 Minuten einigermassen ihre Normalform abrufen konnten, hatte das Starwings-Spiel weiterhin viel, sehr viel Sand im Getriebe. 14 Punkte gelangen den Gästen noch in der zweiten Halbzeit, im letzten Viertel waren es noch fünf mickrige Zähler… In drei von vier Vierteln blieb man einstellig. Nur Dylan Schommer wusste zu überzeugen, die restlichen Spieler waren… bescheiden. Natürlich kann man von einer arg dezimierten Equipe gegen das «Millionen»-Genf keinen Sieg erwarten. Aber ein wenig mehr Basketball wäre wünschenswert gewesen.

Jetzt die 3. einfache Runde

So belegen die Starwings nach 18 Runden den 9. Platz. Hinter ihnen ist nur noch das einst «Grande Lugano» klassiert. In der einfachen 3. Runde spielt die Mannschaft von Cheftrainer Dragan Andrejevic zuhause gegen Lugano und «Die drei Grosse» (Fribourg, Massagno, Neuchatel). Theoretisch liegt ein Playoff-Platz (Rang 8) im Bereich des Mögli­chen. Doch in dieser Verfassung und mit dieser inexistenten Kaderbreite dürfte diese so schwere Saison 2021/22 (Corona, Dauerverletzungen, Rücktritte, Abgänge) vielmehr nach der 27. Runde zu Ende gehen.

Starwings Basket - Jordi Küng

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Après deux prolongations, le BBC Monthey-Chablais s’extirpe de la zone rouge

En battant les Tigres de Lugano 98-91 après 50 minutes de jeu, les Sangliers s’installent pour la première fois de la saison dans la peau d’une équipe potentiellement qualifiée pour les playoff.

Le BBC Monthey-Chablais aura dû s’y reprendre à huit fois, mais il a finalement réussi à remporter un match dans le «money-time». Il lui aura tout de même fallu deux prolongations pour venir à bout d’un Lugano au banc plus que restreint et qui n’est pas la lanterne rouge de SB League pour rien. Conscients de leurs lacunes dans une rencontre où le «lead» a changé treize fois de camp, les Sangliers ont célébré cette victoire 98-91 avec une certaine retenue. Cependant, ce succès, conjugué à la défaite de Starwings à Genève, les place pour la première fois de la saison à un huitième rang synonyme de qualification pour les playoff. Reste désormais à s’accrocher à ce ticket durant le troisième tour du championnat.

La mention spéciale: le public tient à son équipe

Après l’élimination en demi-finale de Coupe de Suisse vécue le week-end dernier, venue s’ajouter à la longue liste des déceptions de cette saison, le Reposieux aurait pu snober son équipe. Alors certes, le vénérable antre des Sangliers n’était pas plein à craquer, mais les 531 supporters présents samedi ont prouvé qu’ils tenaient à leur équipe. «C’est le plus beau public que l’on puisse avoir en Suisse», s'émerveillait le coach du «BBCM», Patrick Pembele. «Certains matchs, ils auraient pu nous huer, mais ils nous ont toujours soutenus, car on s’est toujours battu. On aimerait vraiment leur apporter plus de victoires. Ce soir, à défaut d’un beau spectacle, on leur a au moins donné des émotions.»

Le constat: Lugano était cramé

Le cinq de base des Tigres à l’habitude d’enquiller les minutes passées sur les parquets helvétiques depuis le début de la saison. Construite autour de son trio de mercenaires et de son meneur Nicola Stevanovic, la formation tessinoise possède sans doute le banc le plus court de toute la ligue. Dans ce duel des derniers de classe, Milutin Nikolic n’a fait appel qu’à sept joueurs – les 30 secondes passées par le jeune Bernardinello ne pouvant pas vraiment être prises en considération. La rotation luganaise a été d’autant plus réduite qu’avant même la mi-match, Stevanovic avait déjà atteint la barre des quatre fautes et qu'à l'entame de la première prolongation, Roberston a rejoint le banc après avoir été sanctionné d'une cinquième faute personnelle. Les visiteurs ont logiquement fini par perdre en lucidité, en spontanéité et en liant collectif.

Les convalescents: Payne et Hayes ont bien fait de s’accrocher

JaCori Payne a pratiquement eu le même temps de jeu samedi soir que celui d’entraînement durant la semaine. Malade, le meneur américain n’a participé qu’aux deux dernières séances avant le rendez-vous de ce week-end. «Jeudi, il était tellement fatigué que je lui ai imposé de rentrer à la villa avant la fin de l’entraînement. Le lendemain matin, il m’écrivait pour pouvoir faire un entraînement individuel de shoot avant la séance collective. Il est hors-norme, j’ai rarement vu une telle détermination chez un joueur», confie son entraîneur. Face à Lugano, Payne n’a jamais quitté le terrain. Et c’est pourtant lui qui est allé chercher avec son panier à trois points de la 48e (92-88), un écart que Lugano n’a jamais su reboucher. Son compatriote Jalen Hayes mérite également une mention, lui qui a vécu une semaine similaire à cause des microbes. L’intérieur américain est allé gratter des paniers précieux au cœur de la défense de zone tessinoise. Mais c’est comme souvent sur le plan défensif qu’il a marqué les esprits. Notamment à moins de dix secondes du terme du quatrième quart, lorsqu’il a réalisé une défense parfaite en allant chiper le ballon dans les mains d’Humphrey qui s’en allait donner la victoire aux siens. «Quand j’ai vu cette action, je ne me suis dit qu’on ne pouvait pas perdre ce match», lâche Patrick Pembele.

La Liberté - Adrien Delèze

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Une affluence record pour un spectacle de folie

Fribourg Olympic et Massagno dominent le championnat et prennent l’habitude de se livrer des batailles épiques. Le match de samedi n’a pas dérogé à la règle.

Un tout petit point, une ultime possession adverse une dernière défense de Slobodan Miljanic, voilà à quoi s’est jouée la victoire de Fribourg Olympic samedi soir face à Massagno (76-75). Un succès «à la Petar», comme le résumera, après la rencontre, Natan Jurkovitz. Loin de tirer la couverture à lui, celui qui a inscrit les deux lancers francs décisifs a offert les lauriers qui lui étaient déjà tout tressés à son entraîneur. «Comme à Montreux (lors de la finale de la Coupe de la Ligue, ndlr), nous étions derrière et avons réussi à mettre de plus en plus d’énergie, explique le Fribourgeois. Le banc de Massagno est plus court et nous avons su en profiter. C’est encore une fois la défense qui nous sauve.» Derrière, Fribourg Olympic ne l’a pas été une fois ni deux, mais bien à trois reprises. Son adversaire a d’abord pris 9 points d’avance (11-20, 7e), mais les hôtes sont revenus (27-27, 13e). Les Tessinois ont remis une couche (35-48, 20e) et les Fribourgeois ont recollé sur un effort solitaire de Davonta Jordan (60-60, 30e). «Nous n’avons pas joué notre meilleur match, mais nous avons su être les meilleurs dans les cinq dernières minutes, tranche Petar Aleksic. L’équipe a passé trop de temps à ne pas respecter le plan de jeu. Cela allait mieux en deuxième mi-temps. Boris a fini par faire la différence.» Isaiah Williams a sûrement pensé avoir donné un avantage définitif à 70-73 (39e), mais c’est là que les réveils combinés de Natan Jurkovitz et Boris Mbala ont fait définitivement plier Massagno. De quoi faire se lever les 2458 spectateurs (moins la vingtaine de Tessinois) présents à Saint-Léonard samedi soir. Une affluence record venue fêtée la fin des restrictions sanitaires et profiter de la plus belle affiche qu’offre actuellement la SB League. C’est bien simple, depuis la finale des play-off 2018 contre Genève (3000 spectateurs) et le triplé du Fribourg Olympic, jamais il n’y avait eu autant de monde à Saint-Léonard. Ni la Ligue des champions, ni les actions spéciales n’avaient autant attiré le chaland. «Dès lundi je vais aller chercher des soutiens pour offrir des places et remplir notre salle à chaque match», rigole Petar Aleksic. «J’adore cette ambiance, je vis pour cette énergie», enchérit Natan Jurkovitz. Samedi, c’était l’occasion d’un match de deuxième tour sans grand enjeu. Les émotions pourraient être démultipliées dans le cas, largement imaginable, d’une finale entre les deux meilleures équipes du pays. Avec sa victoire dans le money time, Olympic a enfoncé le clou. «Nous en sommes à trois victoires consécutives contre Massagno, oui, dans ce sens nous avons envoyé un message, confirme Petar Aleksic. Mais c’est derrière nous. Je préfère regarder devant. Nous avons encore beaucoup à apprendre ensemble.» Et l’entraîneur de conclure: «D’ici la finale de la Coupe de Suisse (contre Nyon le 8 mai, ndlr), la mission sera de rester humble et de travailler dur.»

La Liberté - Patrick Biolley

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Union Neuchâtel reste bien le leader de l’Arc jurassien

Malgré un début de match décevant et la blessure de Noé Anabir, les Neuchâtelois bouclent le deuxième tour de SB League sur une nette victoire face à Boncourt.

Union poursuit sa progression. Même sans disputer leur meilleur match de la saison, les Neuchâtelois ont offert une prestation solide, ce samedi 19 février, pour dominer Boncourt (80-59) dans une Riveraine fort bien garnie. «L’équipe trouve toujours mieux ses automatismes. Nous disposons vraiment de nombreuses options et schémas de jeu. En travaillant encore bien ensemble, la marge de progression est réelle», estime Dominic Morris. Le «revenant» est cependant conscient que tout n’a pas été parfait samedi. En commençant par un début de match assez déconcertant. «Nous sommes probablement entrés sur le terrain de manière trop décontractée. Nous n’avons pas fait preuve d’assez d'agressivité et avons laissé Boncourt développer son jeu de transition», admet l’Américain. Ce qui a permis aux Jurassiens de boucler le premier quart-temps en tête (20-21). Les joueurs locaux ont toutefois vite corrigé le tir. Ils ont commencé la deuxième fraction le pied au plancher et, grâce à un partiel de 10-0 en 2’30’’, ont acquis un petit matelas de sécurité qui s’est progressivement épaissi au fil des minutes.

Vladimir Ruzicic renfrogné

Même la blessure rapide de Noé Anabir, aligné dans le cinq de base mais contraint de quitter le terrain après 14 minutes pour s’être tordu la cheville gauche, n’a pas déstabilisé le collectif neuchâtelois. Les Ajoulots ne sont jamais parvenus à s’approcher à moins de sept points de leurs adversaires. «Je suis très satisfait que nous soyons parvenus à bien limiter l’influence de leur top-scorer Brent Jackson», note le coach unioniste Mitar Trivunovic. «C’est un joueur très dangereux, capable de faire tourner un match à lui seul.» Mais ce n’était décidément pas la soirée de Boncourt. Même si les Jurassiens peuvent avancer, en guise de circonstance atténuante, que Derek Jackson a dû jouer avec une cheville douloureuse, leur coach ne décolérait pas. Encore plus renfrogné que d’habitude, l’ancien entraîneur d’Union Vladimir Ruzicic répétait: «Je suis énervé». Puis, il acceptait de développer un tout petit peu, sans lever la tête: «Rien n’a fonctionné. Mon équipe n’a pas montré son vrai visage. Il ne devrait pas y avoir autant d’écart avec Union.» Son homologue, la troisième place du championnat bien en poche, préfère regarder dans son jardin. «Je peux apprécier tout le chemin parcouru avec cette équipe depuis le début du championnat. Il y a pourtant encore beaucoup à construire et le plus difficile sera de conserver ces jeunes Suisses si talentueux», se projette Mitar Trivunovic. Mais c’est de la musique d’avenir, qui concernera en premier lieu les dirigeants. Pour l’heure, il y a encore bien des satisfactions à prendre dans ce championnat et un fidèle public à continuer d’enflammer.

Arcinfo - Emanuele Saraceno

Un pas en retrait de Boncourt à Neuchâtel

Le BC Boncourt avait l’ambition, samedi en début de soirée, de surprendre Neuchâtel et de gagner un rang dans la hiérarchie de la Swiss Basketball League. Il a échoué dans son entreprise en ne soutenant pas la comparaison à la Riveraine. Avec cette petite baffe (80-59) infligée par les Unionistes, combinée à la victoire de Swiss Central contre Nyon, il recule même d’une case et vire en 7e position après deux tours de championnat. En conséquence, dans le troisième tour, qui débutera le samedi 5 mars, il n’aura l’occasion de recevoir qu’à quatre reprises (les adversaires seront Monthey, les Starwings, Lugano et Fribourg) et devra se déplacer cinq fois, dans les salles de Massagno, de Neuchâtel, de Genève, de Swiss Central et de Nyon.

De 18-21 à 58-39

«Ça me saoule. On n’a pas scoré du tout à 3 points (n.d.l.r.: 3 sur 21), ni à 2 points (17 sur 37) et on a manqué je ne sais combien de lancers francs (16 sur 24, mais Neuchâtel a fait pire avec un pâle 9 sur 17). Je ne sais vraiment pas quoi dire», réagit l’entraîneur du BCB Vladimir Ruzicic, peu disert et bien obligé de reconnaître que la différence entre les deux équipes était sensible. Il a tout de même fallu plus d’un quart-temps aux Neuchâtelois, encore menés 18-21 après 9’15’’, pour s’échapper. Un partiel de 12-0 en un peu plus de trois minutes (30-21, 12’33’’) leur a suffi pour marquer leur territoire. Le souffle boncourtois s’est fait sentir jusqu’à 40-33 (18’39’’), puis Neuchâtel s’est rapidement placé hors d’atteinte (58-39 après 24’46’’, puis 78-55 après 37’26’’).

Malmenés par Fofana et Colon

La défense boncourtoise n’a pas été aux abonnés absents, mais certains replis ont laissé à désirer et les locaux ont bénéficié de beaucoup trop de rebonds offensifs. Avec en plus un Selim Fofana très précis et altruiste, ainsi que la vivacité d’un Bryan Colon bien décidé à ne pas gâcher le week-end de ses 30 ans, Boncourt ne pouvait plus rivaliser. La discrétion des deux Jackson (le topscorer Brent limité à 9 points, le meneur Derek courageux mais diminué par une entorse à la cheville) n’a pas été compensée par Dainius Chatkevicius, enfin débarrassé de ses problèmes de ses fautes mais dont l’arsenal n’est pas illimité, ni par Boukhary Cissoko, dont la contribution reste pour l’instant modeste. L’écart creusé a permis à Florian Emini de goûter à quelques séquences de jeu et d’inscrire ses deux premiers points dans l’élite grâce à deux lancers francs très sûrs. «Dans les premières minutes, leurs points faciles les ont gardés dans le match. Oui, je pense que nous avons davantage d’armes. Notre défense collective a été remarquable. On a su accélérer la cadence et on a été plus agressif des deux côtés du terrain», apprécie l’intérieur de Neuchâtel Dominic Morris. «On a eu des problèmes dans le jeu de transition qu’on a su résoudre», enchaîne son entraîneur Mitar Trivunovic. «Oui, il y avait un plan spécial pour neutraliser Brent Jackson. On a très bien travaillé sur lui. Il fait partie de ces joueurs qui, quand ils ont le «momentum», peuvent devenir très dangereux. Boncourt a beaucoup de talent offensif.» «On a perdu notre rythme dans le deuxième quart, un temps mort n’y a rien changé», grimace pour sa part Petar Kozic, un peu sonné par l’ampleur de l’écart, alors qu’«on était venu ici pour gagner et pour avoir un meilleur classement». Il le concède: face à une équipe d’Union qui a «bien joué», le BCB a probablement livré sa prestation la moins convaincante de l’année 2022.

Le Quotidien Jurassien - Frédéric Dubois

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TV Reports

Canal 9 - Le Canal Sportif du lundi 21 février : Le dernier match du 2e tour du championnat entre Union Neuchâtel et le BC Boncourt (dès 1 min et 20 sec) 23.02.2022

Nach einem hollywoodreifen Basketballabend: Swiss Central steht neu auf Rang 5

Swiss Central schlägt den BBC Nyon mit 79:68 und steht nach der zweiten Meisterschaftsrunde auf Rang 5. Für den entscheidenden Korb sorgt MVP Harding Nana.

Hollywood hätte dieses Finale nicht besser schreiben können. Zwölf Sekunden sind zwischen Swiss Central und dem BBC Nyon noch zu spielen. Spielstand: 77:68. Zwar ist den Zentralschweizern der Sieg zu diesem Zeitpunkt natürlich nicht mehr zu nehmen; für einen perfekten Abend müsste Swiss Central in den letzten Sekunden nochmals punkten. Denn nur wenn SCB mit mindestens zehn Zählern Unterschied gewinnt, überholt das Team den BBC Nyon in der Tabelle. Nun also, Einwurf SCB. Marco Lehmann sucht Spielmacher Antwoine Anderson – doch weil dieser aufsässig verteidigt wird, spielt er den Ball an Harding Nana. Die Nummer 8 macht ein Dribbling zum Korb, nur um sich danach mit einem sogenannten «Step back» ein paar Zentimeter Platz zu schaffen. Obwohl Nana die Hand seines Verteidigers im Gesicht spürt, springt der Kameruner hoch und lässt den Ball in Richtung Korb fliegen – so wie es der 41-Jährige (!) schon tausend Mal in seiner langjährigen Karriere getan hat. Während die orange Kugel im hohen Bogen durch die Luft fliegt, scheint die Zeit in der Staffeln-Halle für einen kurzen Moment stillzustehen. Doch dann, als der Ball exakt 7,8 Sekunden vor der Schlusssirene im Korb landet, gibt’s in der rappelvollen Turnhalle kein Halten mehr. Sekunden später steht fest, was vor der Saison wohl kaum jemand für möglich hielt: Der Aufsteiger aus der Zentralschweiz steht nach zwei Qualifikationsrunden und insgesamt 18 Partien auf dem starken fünften Rang. Vor den Zentralschweizern liegen einzig die Liga-Grössen Fribourg, Massagno, Neuchâtel und Genf.

Auch die Bank trug zum Erfolg bei

Gross ist die Freude über den Erfolg auch bei Orlando Bär. «Das war ein toller Abend. Vom Resultat, über den spannenden Spielverlauf bis zur tollen Stimmung in der Halle: Das war beste Werbung für unseren Sport und unser Team.» Dass SCB nun für mindestens zwei Wochen auf dem 5. Rang steht, bezeichnet Bär als «genial». Der Erfolg zeige, was mit dem Team möglich sei. Bär betont seit jeher das grosse Potenzial seiner Mannschaft. «Wir verfügen über eine Breite, wie wir sie bei SCB wohl noch nie hatten.» Und diese zahlt sich aus. So fiel es gestern zum Beispiel nicht weiter ins Gewicht, dass SCB-Topscorer Michael Philipps für einmal nur 7 statt wie sonst rund 16 Punkte erzielte. Dafür sprangen andere in die Bresche: Captain Michael Plüss zum Beispiel, der zwar nur 6 Minuten spielte, in dieser Zeit aber mit einer perfekten Wurfquote 5 Punkte erzielte. Oder die junge Trio Jusovic, Obim und Ganic: «Alle drei trugen in ihrer begrenzten Spielzeit zum Sieg bei», betont Bär. Natürlich weiss der Trainer, dass jeder gerne mehr Einsatzzeit hätte. «Es wurmt mich selber, dass ich es nicht geschafft habe, allen mehr Einsatzzeit zu geben – schliesslich bin ich überzeugt, dass wir zwölf Spieler haben, die bereit sind, auf diesem Niveau etwas beizutragen.» Früher oder später werde jedoch jeder seine Chancen erhalten. Bereits am Montag sind Orlando und seine «Jungs» wieder in die Halle, um weiter an technischen und taktischen Details zu arbeiten. «Es sind noch neun Spiele bis zu den Playoffs. Und dort wollen wir hin.» Nicht mehr dabei sein wird dann Harding Nana. Weil der Kameruner mit seiner Familie aus beruflichen Gründen nach Barcelona zieht, war das Spiel gegen Nyon Nanas letzter Auftritt in der Staffeln-Halle. Er dürfte so schnell nicht vergessen werden.

Swiss Central Basketball - Daniel Schriber

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