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Leagues SB League 08.03.2022

SB League : Game recap day 19

Une première journée du troisième tour où aucune surprise n'a été enregistrée puisque les 5 premiers l'ont emporté. En préambule de la finale de Patrick Baumann Swiss Cup, Fribourg Olympic n'a pas fait dans le détail en s'imposant nettement face au BBC Nyon. Spinelli Massagno est allé l'emporter à la salle du Reposieux face au BBC Monthey-Chablais beaucoup plus facilement que ne peut le laisser présager le score final même si les valaisans ont bien résisté lors de la première période. Union Neuchâtel Basket l'a emporté aisément à la Riveraine face au BC Boncourt. Les Lions de Genève ont remporté un 3ème succès de rang en s'imposant au Tessin face aux Lugano Tigers. Troisième victoire en trois derbys pour Swiss Central Basketball face à Starwings Basket. Statu quo de bien entendu au niveau du classement

Les Lions de Genève ont conforté leur 4ème place au classement en allant s'imposer sur le terrain de la lanterne rouge, les Lugano Tigers. Les hommes de Andrej Stimac ont fait la différence en 2ème mi-temps après avoir un connu un début de rencontre difficile. Un match important les attend le week-end prochain avec la réception de Swiss Central Basketball, leur poursuivant immédiat. Aucun changement en bas de tableau puisque les trois derniers se sont inclinés lors de cette première journée du 3ème tour. Les tessinois possèdent toujours 1 pt de retard sur le duo BBC Monthey-Chablais, Starwings Basket. Un match également décisif pour eux lors de la prochaine journée sur le terrain de Starwings Basket. Une rencontre que les hommes de Milutin Nikolic ont perdu au niveau de la réussite aux shoots à 21 sur 56 contre 33 sur 63. Nette domination également des genevois dans le secteur intérieur avec 50 pts marqués contre 24, 37 rbds contre 30. Très bon début de partie des bianconeri qui ont mené rapidement 8 à 0 et même 18 à 6 à la 7ème. Sous l'impulsion principalement de Marc Seylan, les genevois sont parvenus à réduire l'écart au terme du 1er quart-temps, 21 à 15. Ils sont restés au contact avec un Dragan Zekovic bien présent et ont même réussi à passer devant à la 16ème, 30 à 32, grâce à 5 pts consécutifs de Scott Suggs. 39 à 39 finalement à la pause. Les hommes de Andrej Stimac ont pris la mesure de leurs adversaires dès l'entame de la seconde période en comptant 12 pts d'avance à la 27ème, 49 à 61. Ils n'ont ensuite plus été inquiétés se mettant définitivement à l'abri au début du 4ème quart-temps en portant leur avance à 22 longueurs à la 35ème, 56 à 78. Succès au final sur la marque de 70 à 85. A mettre en évidence pour les Lugano Tigers les 25 pts, 8 rbds, 2 ass, 2 int de Anthony Criswell et les 13 pts, 8 rbds, 8 ass de Markel Humphrey. A mettre en exergue pour les Lions de Genève les 24 pts, 6 rbds de Dragan Zekovic, les 20 pts, 4 rbds, 3 ass, 2 int de Scott Suggs et les 11 pts, 9 rbds, 5 ass, 4 int de Eric Nottage

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Il y avait un monde d’écart

Fribourg Olympic se balade face aux Nyonnais, qui n’ont pu inscrire que 41 points. Un (triste) record

Depuis l’arrivée de Petar Aleksic au poste d’entraîneur, Fribourg Olympic a toujours puisé sa force de son intransigeance défensive. Ce qui a été une constante au cours des huit dernières années est encore le cas cette saison. Meilleure défense du pays avec 64 points encaissés en moyenne, soit 7 (!) de moins que son premier poursuivant les Lions de Genève, le triple champion de Suisse représente un casse-tête permanent pour ses adversaires. «Les Fribourgeois sont tout le temps en place. Contre eux, il n’y a pas de solutions. Chaque dribble et chaque passe sont compliqués…» souffle Jérémy Jaunin, passé à la moulinette fribourgeoise samedi avec Nyon, battu 86-41 lors de la 1re journée du 3e tour de SB League! 41 points encaissés par Olympic en championnat: de mémoire de suiveurs, il s’agit d’un (triste) record. «Je m’attendais à un match plus serré, mais Nyon n’a pas pu aligner son nouvel étranger (l’Américain Umipig qui n’a pas reçu la lettre de sortie de son club ukrainien, ndlr). Il a aussi dû faire sans Zoccoletti et Warden. Cela nous a donné un petit avantage», commente le coach Petar Aleksic, un peu emprunté à l’heure de l’analyse.

Sérieux, pas exceptionnel

Avec seulement 17 points encaissés en 1re mi-temps (43-17 à la pause), Olympic, emmené par le très inspiré Slobodan Miljanic (13 points dans le 1er quart), n’a guère laissé planer le suspense. «Contre Olympic, c’est toujours compliqué. Même au complet. Nous n’avons pas mis l’intensité nécessaire. Sans intensité, il n’est pas possible d’attaquer Olympic», déplore Stefan Ivanovic, l’entraîneur nyonnais, impuissant devant les… 27 ballons perdus par son équipe! Un décalage que Jérémy Jaunin résume ainsi: «Olympic est clairement au-dessus. Son niveau d’intensité à l’entraînement est plus haut que le nôtre en match!» Une remarque qui en dit long sur le monde d’écart qui sépare les deux formations. Et cela aurait pu être encore pire, car les Fribourgeois, au complet pour la première fois depuis octobre dernier, ont disputé un match certes sérieux, mais de loin pas exceptionnel. Avec moins de 50% de réussite au tir, une panne d’adresse à trois points (20%) et un déchet toujours important aux lancers francs (seulement 52%), Olympic n’a pas brillé. Petar Aleksic a aussi profité de la faiblesse adverse pour reposer ses cadres: «Le but était de jouer en effectuant beaucoup de rotations. D’ailleurs, après le premier quart, dix joueurs avaient déjà foulé le parquet…» Les quatre internationaux engagés la semaine dernière avec l’équipe de Suisse (Cotture, Jurkovitz, Mbala et Zinn) n’ont ainsi eu droit qu’à un quart d’heure de jeu. Un chiffre qui en dit long sur la marge de manœuvre du champion. «C’était un match de reprise après la coupure internationale, rappelle Kwamain Mitchell, le meneur d’Olympic. Ce n’était pas la rencontre la plus incroyable, mais peu importe, finalement. Il faut nous concentrer sur nous, grandir en tant qu’équipe et améliorer notre alchimie en vue des échéances importantes.»

«Pas le même match»

A un gros mois de la finale de la Coupe de Suisse, prévue le 9 avril à Fribourg, ce match servait en quelque sorte de répétition générale. Au sortir de ce carnage, le pire est à craindre pour Nyon et l’image du basket suisse… «Sur un match, nous avons les moyens d’embêter Olympic. Il faut qu’on y croie. Il faut être convaincu!» exhorte Stefan Ivanovic. Olympic a trop d’expérience pour s’enflammer avant l’heure. «Ce ne sera pas le même match. Leur nouvel étranger jouera. Il aura souvent le ballon dans les mains et créera du jeu pour son équipe», met en garde Paul Gravet, tout en se montrant satisfait d’avoir pris un ascendant psychologique avec ce large succès. «C’est bien d’avoir montré qui est le favori», sourit l’ailier.

La Liberté - François Rossier

Le BBC Nyon rate sa répétition générale

Samedi, le BBC Nyon s’est lourdement incliné chez Fribourg Olympic (86-41). Ce match face au leader du championnat a servi de reconnaissance en vue de la finale de la Coupe suisse du 9 avril.

En première division, Fribourg Olympic, avec ses 18 succès en 19 matches joués cette saison, est une machine qui écrase tout sur son passage. Pourtant, malgré ce statut d’ogre du championnat, les Fribourgeois ne sont pas exempts de toute faiblesse dans leur jeu, dixit Stefan Ivanovic, le coach du BBC Nyon. Mais ce dernier se garde bien d’en dire plus, lui qui conserve jalousement ces informations en vue de la fameuse finale de Coupe suisse du 9 avril prochain face à ce même adversaire.

L’objectif vole en éclats

Dès lors, l’objectif des Nyonnais avant la rencontre de LNA de samedi à Saint-Léonard, était d’ajuster certains aspects de leur jeu, de tester certaines choses et de se persuader qu’il est possible de véritablement tenir tête à cette équipe. Sauf que tout ne s’est pas passé exactement comme prévu, la faute à une première partie de rencontre pleine de défaillances. «La première mi-temps, c’était catastrophique. Surtout l’intensité qu’on a mise, regrettait Stefan Ivanovic au terme de la partie. On savait qu’ils avaient une grosse intensité, on savait ci, on savait ça. On a beau le savoir, si on n’est pas prêt à égaler leur intensité, on ne peut pas jouer. On ne peut rien faire.» Résultat des courses: 43-17 à la pause. Fribourg n’avait plus de souci à se faire pour le reste de la partie. En deuxième période, les Nyonnais ont quelque peu corrigé le tir, sans pour autant révolutionner le basket. Durant toute la partie, l’aspect offensif des visiteurs a d’ailleurs été à la peine, avec des pourcentages au tir insuffisants (entre 25 et 30%).

Se mettre au niveau dans les têtes

Si on voit les choses positivement, on peut dire que le BBC Nyon n’est pas uniquement reparti de Saint-Léonard avec une défaite cinglante dans les valises, mais aussi avec des informations de première main en vue de la finale. Au sommet du rapport élaboré samedi après-midi par l’escouade lémanique figure la nécessité de se mettre impérativement au même niveau mental que le groupe de Peter Aleksic. «Il faut qu’on se dise que Fribourg n’est pas injouable. Il ne faut pas y aller en se disant qu’on a une chance de gagner. Il faut se dire qu’on y va pour gagner. Ça, c’est la mentalité qu’on doit avoir pour la finale. Ce soir (ndlr: samedi soir), on ne l’avait pas», constatait Stefan Ivanovic.

La Côte - Elias Baillif

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Quand Massagno accélère, le BBC Monthey-Chablais déraille

Avec un banc plus court qu’à l’accoutumée, les Sangliers subissent la montée en puissance tessinoise durant le troisième quart. Ils ne s’en remettront pas et s’inclinent finalement 69-78.

Coupable d’un effondrement collectif au sortir de la mi-temps, le BBC Monthey-Chablais s’incline logiquement face à Massagno sur un score de 69-78. Laissant transparaître des signes ostensibles d’agacements durant cette rencontre, les Bas-Valaisans vont devoir rapidement se remettre la tête à l’endroit, car le troisième tour vient tout juste de débuter et leur place en playoff est loin d’être sécurisée.

Le premier quart: Taylor en détonateur

Comment ne pas revenir sur le premier quart réalisé par Vernon Taylor? Privé de création par le plan de match défensif des Montheysans, le meneur de Massagno a dû tout faire par lui-même. Et ça ne l’a pas plus dérangé que ça. Après dix minutes de jeu, l’Américain avait déjà collecté 15 points et surtout obtenus 7 fautes. À titre de comparaison, l’entier de l’effectif du «BBCM» en était à 8 au terme de ce même premier quart. «C’était le plan, l'isoler et ne pas hésiter à donner des fautes pour couper leur rythme et son jeu. Malheureusement, on a été trop naïf et on l’a envoyé sur la ligne des lancers-francs beaucoup trop souvent», regrette Patrick Pembele, coach du BBC Monthey-Chablais.

Le couac: Monthey est resté aux vestiaires

Les Bas-Valaisans avaient déjà vécu un trou d’air à la 25e en encaissant un partiel de 0-9. Mais, ils étaient parvenus à fermer les vannes et recoller par l’intermédiaire de Payne et Dixson. L’histoire n’a pas été la même lors du second trou d’air de cette soirée puisque, au retour des vestiaires, Monthey a sombré, sans trouver de parois – et donc de leaders – à qui se raccrocher. «On s’est fait marcher dessus et on n’a pas été capable de réagir en faisant des fautes», s’agace Patrick Pembele. Giflés 2-14 durant les quatre premières minutes de ce troisième quart, les pensionnaires du Reposieux ont vécu un cauchemar, autant sur le plan défensif qu’offensif. «Ils se sont adaptés défensivement en coupant Payne. Quand ils ont monté leur niveau de jeu d’un cran, nous n’avons plus eu de répondant.» Preuve que le naufrage a été collectif, Taylor qui était le seul tessinois a véritablement rayonné en première mi-temps n’a obtenu que 4 points durant ces dix minutes, abandonnant le feu des projecteurs à aux frères Mladjan, notamment.

L’interrogation: où sont les marqueurs helvétiques?

L’absence de Clayton Le Sann fait extrêmement de mal au BBC Monhtey-Chablais. Samedi soir, privée de son meilleur élément, la brigade helvétique n’a inscrit que 12 petits points. Pire, Marlon Kessler et Brunell Tutonda, pourtant alignés dans le cinq de base, ont attendu respectivement la 38e minute et la toute dernière seconde du match pour inscrire des points. «Marlon fait un bon match dans l’engagement et dans l’implication défensive. Evidemment, l’attaque n’est pas son fort mais en 34 minutes sur le terrain, il doit faire mieux que ces 3 points», souligne son entraîneur. «Quant à Brunell, il nous a manqués ce soir, du début à la fin.» Un constat difficile à nuancer puisqu’après quatre minutes de jeu, l’intérieur avait déjà rejoint le banc avec 2 lancers-francs manqués et 2 fautes à son bilan.

Le positif: Jamal George récompensé

Jamal George a été désigné «homme du match» pour son équipe samedi soir. Un titre honorifique venu récompensé les 25 minutes passées sur le terrain par le pur produit du mouvement jeunesse montheysan. «C’était une bonne expérience. Je prends tout ce qu’on me donne et j’essaie de faire en sorte que ces minutes comptent, d’en retirer le maximum d’expérience», commente celui qui a su profiter des absences de Salman et Rentsch pour monter en grade. «J’ai réussi à ne pas perdre de ballon, ce qui est important à mon poste. Par contre, je dois encore progresser dans mon implication en attaque.» Mais que le jeune homme de 19 ans se rassure, il en va de même pour l’immense majorité de ses coéquipiers.

Le Nouvelliste - Adrien Delèze

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SCB gewinnt auch 3. Duell gegen die Starwings: Neuzugang Jack Rauch mit starkem Einstand!

Swiss Central gewinnt auch das dritte Duell gegen die Starwings Regio Basel: Neuzugang Jack Rauch trifft bei seinem Einstand gleich vier Mal aus der Dreipunktedistanz.

«Auch ein hässlicher Sieg ist ein Sieg.» Nach dem 77:70-Heimsieg gegen die Starwings Regio Basel sprach «Swiss Central»-Trainer Orlando Bär aus, was wohl auch so manch ein Zuschauer dachte. Der jüngste Erfolg der Zentralschweizer war in der Tat keine Augenweide. Im Gegenteil: Wie im Film-Klassiker «Und täglich grüsst das Murmeltier», bei dem Hauptdarsteller Jack Nicholson Tag für Tag dasselbe erlebt, scheinen sich die Dinge auch bei Swiss Central regelmässig zu wiederholen: Erneut produzierten die Zentralschweizer viel zu viele Ballverluste. 19 waren es dieses Mal; jede zweite Minute einer.

Starwings laufen auf dem Zahnfleisch

Dass es trotzdem zum dritten Sieg im dritten Duell gegen die Starwings reichte, hatte verschiedene Gründe: Erstens sind die Baselbieter schon seit längerem personell angeschlagen. Das Team reiste nur gerade mit neun Spielern nach Luzern; zwei davon wurden nicht oder nur für einige Sekunden eingesetzt. Schon die gesamte Saison über kämpft der letztjährige Playoff-Finalist mit Verletzungssorgen. Swiss Central auf der anderen Seite verfügt über das breiteste Kader seit Jahren.

Jack Rauch tankt Selbstbewusstsein

Der zweite Grund für den SCB-Heimsieg: Neuzugang Jack Rauch. Der 2.02 Meter grosse Forward erfüllte bei seinem Einstand die Erwartungen. Mehr als das: Mit 16 Punkten, 7 Rebounds und 2 Assists wurde der Amerikaner verdientermassen zum Spieler des Abends gewählt. Obwohl Rauch erst gegen Ende des ersten Viertels erstmals ins Spielgeschehen eingreifen durfte, benötigte er nicht viel Zeit, um «anzukommen». Gleich im ersten Angriff nach seiner Einwechslung traf Rauch aus der Dreipunktedistanz zur 16:6-Zwischenführung. Im nächsten Angriff setzte er seinen Kollegen Marco Lehmann mit einem wunderschönen Anspiel ins Szene. «Dieser Start war der Schlüssel für mich. Ich tankte schnell Selbstbewusstsein und fühlte mich auch den Rest der Partie über sehr wohl.» Und das bekam auch der Gegner zu spüren: Der Country-Fan aus Syracuse, New York, traf starke vier von fünf Dreipunktewürfen. Zudem bewies er mit einem spektakulären Dunking, dass er auch den Zug zum Korb nicht scheut.

SCB festigt Rang 5

Richtig eng wurde es für Swiss Central einzig sechs Minuten vor Schluss. Nach einem Dreier von Starwings-Topscorer Devin Cooper (28 Punkte) sowie weiteren Punkten von Thomas Rutherford, lagen die Gäste plötzlich und erstmals in Führung (57:60). Doch die Hoffnung auf einen Auswärtssieg währte nur kurz: Dank drei «Big Shots» von Antwoine Anderson, Stan Leemans und Ex-Starwing Joël Fuchs sowie einem geblockten Wurf von Luc Schärer, sicherten sich die Zentralschweizer letztlich den Sieg gegen die Baselbieter. Orlando Bär und seine Spieler bewiesen damit einmal mehr, dass sie in der Lage sind, in den entscheidenden Momenten ihr Maximum abzurufen. Weil Tabellennachbar Nyon (Rang 6) zudem am Samstag verlor, steht Swiss Central aktuell alleine auf Rang 5. «Hässlicher Sieg» hin oder her: Diese Zwischenbilanz des Aufsteigers kann kaum hoch genug eingeschätzt werden.

Swiss Central Basketball - Daniel Schriber

Auch das 3. Deutschschweizer Derby ging verloren

Die Starwings verloren in Luzern gegen Central mit 70:77 (35:44).

Im ersten Spiel der 3. und einfachen Runde zeigten die «Wings» eine ansprechende Leistung, doch das viel zu schmale Kader war gegen ein Luzern «en grand complet» zuletzt doch ohne Siegesoption.

Auch der dritte Meisterschaftsvergleich zwischen Zentralschweizern und Unterbaselbietern endete für Luzern. Der Grund dafür ist die imposante Kadergrösse, welche der Aufsteiger aufweisen kann. Sämtliche 12 Akteure kamen zum Einsatz – die fünf Nachwuchsakteure erhielten von Cheftrainer Orlando Bär insgesamt 35 Minuten Spielzeit. Bei den Starwings konnte zwei U23-Akteure die Reise in die Innerschweiz antreten – Jason Schneider erhielt 12 Minuten, Janis Pausa musste sich mit einem marginalen 51-Sekunden-Einsatz begnügen… Dafür konnten die Gäste aus Birsfelden, allen Prognosen zuwider, mit drei Profiakteuren antreten. Nach sechs Wochen gab Thomas Rutherford ein Comeback – sehr solide und reboundstark in der Defensive (neun Rebounds für den besten Liga-Rebounder), noch zögerlich im Angriff. Und auch Romani Hansen kam vom Krankenbett direkt aufs Spielfeld – seine Leistung war korrekt, die beigesteuerten Punkte jedoch bescheiden. Überragend Devin Cooper, der von der Freiwurflinie 14 von 15 Freiwürfen traf und Topskorer der Partie war. Allerdings erwies sich Cooper nicht als der Teamplayesr wie man ihn sich wünschte, verbuchte er doch nur drei Assists (direkte Zuspiele auf den Spieler, der punktet) auf seinem Konto. Dieser Vergleich war – vermeintlich – bereits nach dem ersten Viertel entschieden. Doch eines muss man diesen arg dezimierten Starwings lassen. Sie zeigen Moral und Kampfgeist – und nach 31 Minuten stand es 57:60. Während Luzern jedoch als 6. Mann den US-Profi John Rauch (dessen Zuzug war von langer Hand, nach dem Abgang von «Oldie» Nana, vorbereitet worden) einsetzen konnte und der charismatische Captain Michael Plüss als 8. Mann ins Spiel eingriff, musste der Vize-Meister der letzten Saison de facto mit der Stammfünf durchspielen. Eine hohe Foulbelastung, Nachwirkungen von Verletzungen und Erkrankungen und übermüdete Akteure waren die Folge, so dass Central ab der 33. Minute die Führung sicher verwaltete und nie Gefahr lief, das dritte Deutschschweizer Derby dieser Saison zu verlieren. Während Neuling Central die Playoffs bereits auf sicher hat, haben die Starwings am Samstag im Heimspiel gegen den Tabellenletzten Lugano die allerletzte Chance, Rang 8 zu avisieren. Im Vorrundenspiel führten die Starwings gegen den einstigen Serienmeister schnell mit 18:2, um zuletzt noch deutlich zu verlieren.

Starwings Basket - Jordi Küng

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Union Neuchâtel a survolé le derby contre Boncourt

Largement supérieurs, les Neuchâtelois ont réalisé une belle prestation d’ensemble pour dominer aisément la formation jurassienne. De bon augure avant un choc face à Massagno au Tessin.

Union Neuchâtel commence le troisième tour comme il a bouclé le second: par un net succès face à Boncourt. Quatorze jours après une cinglante victoire à la Riveraine (80-59), les Neuchâtelois n’ont à nouveau fait qu’une bouchée de la formation jurassienne (98-76). Plus précis, meilleurs dans la raquette et mieux affûtés physiquement, les Unionistes ont survolé ce derby de l’Arc jurassien. «Un match n’est jamais facile, mais nous avons réussi à avoir le contrôle durant toute la partie», apprécie l’intérieur Noé Anabir. «Il va falloir être capable de réaliser ce genre de prestation contre les grosses équipes.»

Un match vite plié

Privé de son meneur Derek Jackson, blessé à la cheville droite, Boncourt n’a pas évolué à son meilleur niveau. Si Union Neuchâtel a commencé timidement la partie, Selim Fofana et ses coéquipiers ont réussi à creuser un écart conséquent lors du deuxième quart-temps. Dans un temps fort, les Neuchâtelois ont profité de la maladresse aux tirs des Jurassiens pour regagner les vestiaires avec 17 points d’avance (44-27). «Au début, nous n’avons pas toujours effectué les bons choix. Le jeu s’est ensuite un peu ouvert et nous avons commencé à obtenir des paniers faciles», éclaire Noé Anabir, un des meilleurs hommes sur le parquet. Lors du troisième acte, les Unionistes ont rapidement tué le suspense en accentuant l’écart au tableau d’affichage. La messe étant dite, Mitar Trivunovic a pu donner du temps de jeu à sa jeune garde. Le prometteur pivot Saban Mehic s’est distingué en inscrivant douze points. «C’était important de commencer ce troisième tour avec une victoire. Aujourd’hui, nous gardons tout de même des problèmes de concentration. Cela passe contre une formation comme Boncourt, mais nous devrons améliorer ce point contre les meilleures équipes de la ligue», glisse le très perfectionniste Mitar Trivunovic, entraîneur d’Union Neuchâtel.

En confiance avant d'aller à Massagno

Avant le début des hostilités, le technicien serbe avait laissé transparaître une légère inquiétude sur l’état de forme de ses protégés. Des petits pépins avaient rythmé les deux semaines d’entraînements des Neuchâtelois durant la trêve internationale. Force est de constater que les doutes ont été balayés. Tous les feux semblent au vert avant de se frotter dimanche 13 mars à Massagno, deuxième de SB League. «Nous avons un peu sécurisé notre troisième rang. C’est sûr que nous nous rendons au Tessin en lorgnant la deuxième place», prévient Noé Anabir. «Nous avons déjà prouvé que nous pouvons les battre.»

Arcinfo - Florian Charlet

Sans meneur, Boncourt n’a pas pu résister

Sans leur homme-orchestre, touché à une cheville, les Ajoulots n’avaient pas assez d’armes. Ils ont été décrochés dès la fin du premier quart-temps, essuyant une grande quantité de tirs primés distillés par des locaux très adroits. Le bourreau du moment a été Noé Anabir, qui a marché sur l’eau durant 5’47’’ en inscrivant 15 points, avec un parfait 6 sur 6 au tir. «Quand tu te sens bien comme ça, tu as l’impression que tu peux tout mettre», dira le No 19 neuchâtelois. Cette folle séquence a placé dans un fauteuil (33-19, 22’37’’) une formation locale que les Jurassiens avaient réussi à suivre jusque-là grâce à l’activité sous les paniers de Dainius Chatkevicius, et même à dépasser (13-14, puis 16-17 après 8’38’’).

«Cela les a beaucoup pénalisés»

Par la suite, les Boncourtois n’ont plus eu assez de venin, surtout offensif quand on songe aux 10 petites unités ajoutées dans le deuxième quart-temps, pour empêcher les Unionistes de passer une soirée tranquille. Il n’y avait pas ce nécessaire fil conducteur, ce cerveau, cette colonne de direction. Brent Jackson et Juraj Kozic ont tenté d’écoper à la distribution. «On jouait sans notre meneur et bien sûr que cela a eu un impact, mais je ne veux pas me réfugier derrière la moindre excuse», coupe Vladimir Ruzicic. «Non, je ne suis pas fâché, même si, évidemment, on aurait pu être plus clairvoyants. Il faut aussi bien savoir que Neuchâtel a bien joué.» Au point de signer son plus beau festival à distance de la saison derrière l’arc avec 13 paniers primés. Cette excuse que rechigne à invoquer le coach boncourtois, Noé Anabir l’accorde volontiers à son adversaire. «Pour moi, Derek Jackson est un superbe «point-guard», il adore passer en première intention, c’est quelqu’un qui partage le ballon. Il leur a beaucoup manqué. Je pense que cela les a beaucoup pénalisés.» Ce que confirme le Français de Boncourt Boukhary Cissoko, car «Derek est un joueur important dans tous les domaines, par son organisation de l’attaque et par sa défense, parce qu’il met beaucoup d’intensité», mais en y mettant un bémol, car «vu que notre jeu est beaucoup basé sur la transition, il n’a pas changé sur le fond». La déception du jour réside dans le fait que Boncourt a été trop rapidement, et aussi trop nettement, distancé. «Oui, ça fait un peu mal, on était venu pour gagner», grimace Cissoko. «Les domaines dans lesquels on a été le plus dominé? Je ne dirais pas qu’il y en a beaucoup, mais les plus importants sont le rythme et l’intensité.» La seconde partie du match lui a permis de se signaler à plusieurs reprises. Elle a aussi donné l’occasion à Julien Wälti de remettre le nez à la fenêtre, à Brent Jackson de finir fort et aux remplaçants neuchâtelois – en particulier Saban Mehic – de montrer qu’ils ont aussi de jolis arguments, mais elle a été avant tout cosmétique. «On a essayé de travailler pour les matches à suivre et pour garder la face», ajoute Boukhary Cissoko. Les Boncourtois n’ont pas trop à rougir. Ils espèrent surtout que leur No 6 retrouve bien vite l’intégralité de ses moyens.

Le Quotidien Jurassien - Frédéric Dubois

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