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Leagues SB League 18.03.2022

SB League : Game recap day 21

Une 21ème journée marquée par l'important succès de Starwings Basket sur le terrain du BBC Nyon qui marque des points très précieux dans l'optique de la course au Top 8 face à des rivaux qui ont tous perdu. En effet, malgré une bonne première période tant BBC Monthey-Chablais sur le terrain de Union Neuchâtel Basket que Lugano Tigers dans le derby face à Spinelli Massagno à l'Istituto Elvetico ont dû s'avouer viancu. Fribourg Olympic a une nouvelle fois impressionné en ne laissant aucune chance aux Lions de Genève à la salle Saint-Léonard. BC Boncourt est revenu de nulle part pour l'emporter sur le terrain d'un Swiss Central Basketball qui restait pourtant sur une série de 4 victoires de rang. Un succès des plus précieux pour les hommes de Vladimir Ruzicic pas au mieux ces dernières semaines et qui peuvent renaître à l'ambition

Photo : Branko Jelenic

Olympic bouffe du Lion bien tendre

En battant facilement les Genevois, les Fribourgeois s’offrent une 18e victoire d’affilée. Impressionnant

Il fut un temps pas si lointain où chaque match entre Fribourg Olympic et les Lions de Genève constituait un moment de réjouissance pour tous les amateurs de basket. Pas plus tard que la saison dernière, Fribourgeois et Genevois se sont livré plusieurs parties d’anthologie, parfumées d’un suspense haletant et marquées par un engagement de tous les instants. Ce temps-là est (malheureusement) révolu. Hier à Saint-Léonard, lors de la 21e journée de SB League, le triple champion de Suisse en titre n’a fait qu’une bouchée de Lions bien tendres (95-59). Un match à sens unique qui fait écho aux autres affrontements saisonniers, tous quatre aisément remportés par Olympic. Depuis son arrivée à Fribourg, il y a neuf ans, Petar Aleksic avait rarement connu une soirée aussi tranquille contre les Lions. «Le match à Genève avait peut-être été encore plus facile, mais il manquait beaucoup de monde dans les rangs adverses», avoue le coach helvético-monténégrin en se remémorant le succès 64-93 des siens. Après les 29 points d’écart du début janvier, il y en a donc eu 36 hier. «Nous avons abordé le match avec sérieux, mais il faut aussi dire que c’e st le Genève le plus faible de ces dernières années», compare Natan Jurkovitz, qui a placé son équipe sur les bons rails en réalisant un excellent début de match (lire ci-dessous).

Encore grâce à la défense

Même les Genevois en sont conscients. Invité en début de semaine par Léman Bleu à s’exprimer après une énième désillusion, le président genevois Imad Fattal y dressait un constat sans concession: «Notre niveau de jeu ne nous permet pas de régater avec les meilleures équipes du pays. Mais j’ai l’espoir que les joueurs finissent bien le 3e tour, qu’ils nous fassent rêver, qu’ils redeviennent des Lions.» Le match d’hier ne l’aura sans doute pas rassuré… Si les Lions ont fait peine à voir, le mérite en revient aussi, et surtout, au Fribourg Olympic. Sérieux comme à leur habitude, les Fribourgeois ont signé hier leur 18e victoire d’affilée, toutes compétitions confondues. Un chiffre qui en dit long sur la domination de Boris Mbala et de ses coéquipiers, invaincus depuis plus de trois mois. «Nous avons bien travaillé, salue le capitaine. Nous prenons match après match, sans sous-estimer personne. Nous faisons la différence en défense en gardant encore une fois notre adversaire à moins de 60 points. Nous sommes concentrés là-dessus et ça nous réussit.» En contraignant son hôte à reculer, en l’asphyxiant sur chaque possession, Olympic a provoqué 24 pertes de balles genevoises. Une agressivité qui lui a permis d’inscrire pas moins 29 points «faciles». Et comme la réussite à distance était aussi au rendez-vous (57%), Robert Zinn, auteur d’un 4/5 à trois points, et les Fribourgeois ont pu dérouler leur basket pour s’offrir un match tout en maîtrise. Un de plus. «Cette saison, nous n’avons pas pu jouer souvent au complet. Quand on peut le faire, nous savons que nous pouvons nous sacrifier sans arrière-pensées, car il y aura toujours quelqu’un du même niveau derrière nous pour prendre le relais», apprécie Natan Jurkovitz.

La Liberté - François Rossier

FR Olympic a été sans pitié avec les Lions de Genève

Le leader fribourgeois a corrigé son ex-rival genevois (95-59), mardi. Asphyxiés, les Lions ont perdu la bagatelle de 24 ballons.

Il fut une époque, pas si lointaine – l’année dernière –, où un affrontement entre Fribourg Olympic et les Lions était considéré comme LE choc du championnat suisse. Mais celle-ci est définitivement révolue. Mardi, en match avancé de la 21e journée de SB League, les Genevois ont été humiliés (95-59) à Saint-Léonard. Pourtant, le contingent du coach Andrej Stimac était le même que lors du revers (77-70) du 23 octobre – déjà à Fribourg –, à une exception près: Marco Portannese, qui a depuis abandonné le navire – était là et pas Eric Nottage. Pas de quoi, a priori, justifier une telle différence entre la performance de l’automne et celle de mardi.

Intensité défensive

Retombés dans leurs travers samedi contre Swiss Central (59-64), les joueurs du Pommier ont tenu cinq minutes, le temps pour Thomas Jurkovitz et Brandon Kuba d’écoper chacun de deux fautes personnelles. Du côté fribourgeois, Natan Jurkovitz a livré un récital lors du 1er quart. En duel ou face à la zone, il a brillé de mille feux (23-12). Olympic s’est envolé au tableau d’affichage dans le 2e quart grâce à une intensité défensive folle, incarnée par, bien sûr, par Kwamain Mitchell, Davonta Jordan et Boris Mbala. Même Milos Jankovic s’est régalé à chiper des ballons au contact des joueurs intérieurs adverses avec 4 interceptions. Et à la mi-temps, il y avait déjà 45-23…

Nottage, le naufragé

Un homme symbolise le naufrage genevois à Saint-Léonard. Si vous regardez la feuille de statistiques, vous verrez qu’Eric Nottage a fini à 7 points, 10 rebonds et 5 assists. Pas mal, pourrait-on croire, mais la vérité, c’est que l’ex-leader offensif de Massagno a raté à peu près tout ce qu’il a tenté et a aussi perdu 7 ballons en 35 minutes. Asphyxiés par la meilleure défense du pays – 64 points encaissés en moyenne –, qui a encore amélioré ses chiffres mardi, les Lions de Genève pourraient perdre leur 4e place au classement mercredi, en cas de victoire de Swiss Central contre Boncourt. Pour le leader fribourgeois, cela fait désormais 20 succès pour une défaite.

Tribune de Genève - Jérémy Santallo

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Amoindri, Union Neuchâtel reste redoutable

Diminués en raison des blessures de certains cadres et malmenés en première mi-temps, les Neuchâtelois ont fait preuve d’une belle force de caractère pour battre les Valaisans 67-55 ce mercredi 16 mars.

Union Neuchâtel brave décidément toutes les épreuves cette saison. Trois jours seulement après une défaite éprouvante face à Massagno, les Neuchâtelois recevaient Monthey ce mercredi 16 mars au soir dans des circonstances particulières. Diminuée par l’absence de Killian Martin et Yoan Granvorka, deux joueurs majeurs, l’équipe du Littoral a su puiser dans ses ressources pour chercher la victoire 67-55. «Je ne pense pas qu’il s’agissait d’un joli match. C’était très compliqué. Nous avons connu des bas, mais nous n’avons jamais abandonné. Nous nous sommes vraiment bien battus», lance l’intérieur Dominic Morris. Contrairement à ce que laisse penser le score final, les Neuchâtelois n’ont pas vécu une promenade de santé à la Riveraine. En difficulté en début de partie, l’équipe du Littoral a dû composer avec un Selim Fofana moins adroit qu’à l’accoutumée. Lors de la première mi-temps, le top-scorer n’a ainsi marqué que quatre points et a raté ses trois essais à trois points.

Manque de précision

Globalement, tous les joueurs neuchâtelois ont manqué de précision durant les deux premiers quart-temps. Seul Bryan Colon a réussi un tir primé lors des 20 premières minutes de jeu. «Nous avons pris des mauvaises décisions et commis des erreurs parce que nous sommes fatigués. C’est normal, surtout que nous évoluons sans deux joueurs très athlétiques», assure Mitar Trivunovic. Menés de sept points à la pause (29-36) et semblant bien éprouvé physiquement, Noé Anabir et ses coéquipiers ont montré un visage plus conquérant à leur retour des vestiaires. Aidés par des Valaisans à leur tour maladroits, les Neuchâtelois ont pu rapidement recoller au score et tuer la partie lors du dernier quart-temps.

La soirée de Morris

Pas dans son meilleur jour, Union a pu compter sur un Dominic Morris omniprésent dans la raquette adverse. L’Américain a certainement signé son match le plus abouti depuis son retour à la Riveraine fin janvier. Il a inscrit 22 points contre les Valaisans. «C’était ma soirée», apprécie-t-il. «Je suis arrivé en cours de saison et je dois trouver ma place dans l’équipe. Aujourd’hui, je me sens vraiment bien intégré.» «Je suis fier de cette équipe. Avec notre faible rotation, c’est normal de ne pas être toujours performant», glisse l’entraîneur Mitar Trivunovic. «Nous allons oublier cette partie et tenter de bien récupérer avant samedi et notre match contre Fribourg. Il s’agit d’un adversaire qui évolue à un niveau incroyable actuellement.»

Arcinfo - Florian Charlet

2 mi-temps contrastées et une nouvelle défaite pour le BBC Monthey-Chablais

Malgré une réaction par rapport à leur performance du week-end dernier, les Sangliers ne parviennent pas à chasser leurs vieux démons. Ils s’inclinent 67 à 55 sur le parquet d’Union Neuchâtel. Pour sa première, Kevin Langford s’est montré convaincant.

Après sa défaillance collective du week-end dernier, le BBC Monthey-Chablais a affiché un état d’esprit irréprochable, combiné à une agressivité défensive retrouvée. Problème, les bonnes résolutions des visiteurs n’ont tenu que durant vingt minutes. Au retour des vestiaires, comme souvent ces dernières rencontres, leur frêle édifice de confiance s’est effondré. Union Neuchâtel a alors pris les commandes de la raquette et du match pour ne plus les lâcher et finalement s’imposer 67-55. Dans le même temps, Starwings a pris le meilleur sur Nyon et envoyé Monthey au 9e rang. Le match qui opposera les Sangliers aux Bâlois samedi sent déjà la poudre.

L’anomalie: Kessler chassé du cinq de base

Cela n’a l’air de rien vu de l’extérieur, mais pour le BBC Monthey-Chablais il s’agit d’une véritable anomalie. Au moment du coup d’envoi de cette rencontre, Marlon Kessler était relégué sur le banc par son entraîneur. Une décision forte, puisque depuis son arrivée au Reposieux, il y a de cela trois étés, l’actuel capitaine des Sangliers a été l’un des lieutenants et des hommes de confiance de Patrick Pembele. Les chiffres témoignent d’ailleurs de cette confiance, puisque avant ce match, Kessler avait enchaîné 36 titularisations sous le maillot montheysan – championnat et coupes compris. Sa dernière absence du cinq de base? Il faut remonter au 6 février 2021 pour en trouver la trace. Le numéro 2 des Bas-Valaisans était alors blessé. «C’était un peu pour le piquer, mais surtout, il fallait récompenser Jamal (ndlr: George) qui a été notre meilleur joueur face à Nyon», explique Patrick Pembele.

La première: Kevin Langford plutôt convaincant

Le chauffeur du «BBCM» venait tout juste de déclencher son clignotant pour quitter l’autoroute que les visiteurs recevaient une excellente nouvelle venue de Grèce. Libéré juste à temps – après quelques soucis d’informatique – par son club et par la ligue, Kevin Langford a découvert la SB League, trois jours après son arrivée en Suisse. Son nouveau club l’annonçait comme un joueur «expérimenté, costaud et intelligent», le nouvel étranger montheysan a en effet coché ces trois cases pour sa grande première. Expérimenté, en se montrant rassurant avec la balle, costaud en offrant une solide opposition sous le panier et en captant quelques rebonds précieux, intelligent en étant capable de ressortir la balle vers ses shooteurs. «Tactiquement, nous n’avons sans doute jamais été aussi bien sur le plan défensif et c’est en partie grâce à lui», se réjouit son entraîneur. Même si Langford n’a pas toujours été inspiré sur les permutations défensives, c’est surtout offensivement que des adaptations doivent se faire. «On doit apprendre à mieux l’utiliser et à bouger plus rapidement autour de lui.»

La récurrence: Monthey manque son 3e quart

Ça commence gentiment à faire beaucoup. Trop même. Pourtant plutôt sereins en première mi-temps, excepté un petit passage à vide de trois minutes, les Chablaisiens ont perdu le contact avec la réalité dès le début du 3e quart. Offensivement, les visiteurs ont multiplié les mauvais choix, oublié de faire circuler la balle et se sont rendus coupables d’une sélection de shoots catastrophiques. Mais c’est surtout défensivement que le «BBCM» a vu ses standards chuter. Hayes et ses coéquipiers se sont fait allégrement dominer au rebond. Alors qu’en première mi-temps la statistique était de 20 à 17 en faveur des Neuchâtelois, les hommes de Pembele n’en ont capté que 12 durant les vingt minutes suivantes. Dans le même temps, Giddens et consorts s’en appropriaient 27.

Le manque: Payne ne score pas, il crée

Evidemment avec un score final de 67 à 55, on a été très loin d’assister à un match débridé sur le plan offensif. Pas dans un grand soir au niveau de la réussite (0 sur 6), JaCori Payne a cruellement manqué à son équipe qui était habituée à se reposer sur son talent depuis une très longue série de matchs. «Difficile de le critiquer tant il nous a sortis de situations compliquées cette saison. Mais ses paniers nous manquent évidemment au décompte final», regrette Patrick Pembele. Payne a cependant trouvé un autre moyen de briller: mettre en valeur ses coéquipiers. Avec 11 assists, le meneur américain réalise son meilleur total de la saison en SB League.

Le Nouvelliste - Adrien Delèze

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Canal Alpha : Match Union Neuchâtel Basket - BBC Monthey-Chablais (dès 4 min et 30 sec) 18.03.2022

Un petit miracle pour Boncourt

Il a fallu un petit miracle pour que le BC Boncourt parvienne à enrayer sa série de défaites. Un temps mené de 21 points et emmené par le Français Boukhary Cissoko dans le final, il a réussi à complètement renverser la vapeur pour s’imposer 87-85 contre Swiss Central, hier soir à Lucerne! C’est une énorme bouffée d’air frais pour la troupe du coach Vladimir Ruzicic, qui restait sur quatre défaites d’affilée dans le championnat de Swiss Basketball League et qui était privée de surcroît de son international suisse Juraj Kozic. «Je ne dirais pas que c’est un miracle», préfère de son côté tempérer Boukhary Cissoko, le héros du jour. Toujours est-il que le BCB faisait profil très bas après 24’21’’ lorsque l’Américain Antwoine Anderson a fait passer le score à 60-39. On ne voyait alors pas comment les Ajoulots, qui cumulaient trop d’actions brouillonnes, égaraient trop de ballons et venaient de crouler sous un flot de paniers primés, pourraient s’en sortir. «On va dire qu’on s’est réveillé au bon moment», sourit Bukhary Cissoko, qui a parfaitement pris le relais des deux Jackson. Derek a donné le ton avec son abattage défensif et sa percussion et Brent a enfin pu s’épanouir en attaque après une première mi-temps pénible (4 points, 0 sur 6 aux tirs).

«Une équipe imprévisible»

Le BC Boncourt a utilisé la fin du troisième quart-temps pour repointer le bout de son nez (66-55). Deux paniers avec faute au tout début du quatrième quart ont confirmé son envie de s’accrocher. Après 33’17’’, le fossé était presque comblé (70-67) et après 36’38’’, à la suite d’une jolie contre-attaque, les Ajoulots passaient devant pour la toute première fois du match (79-80)! Swiss Central pouvait encore répliquer à deux reprises (81-80 par Fuchs, 83-83 par l’excellent Stan Leemans), mais une nouvelle salve de Cissoko permettait au BCB de reprendre, pour de bon, les commandes (83-86, 39’10’’), malgré Leemans (85-86, 39’21’’). Derek Jackson (1 sur 2 aux lancers à 5’’1 du terme) a scellé le score dans la foulée d’une perte de balle cruciale de Swiss Central... qui cafouillait encore sa dernière possession. «On a essayé de rester dans l’intensité», ajoute Boukhary Cissoko en cherchant les raisons de cet assez incroyable retour. «J’ai eu deux ou trois actions près du panier qui m’ont permis de me mettre en confiance», répond-il, interrogé sur sa réussite personnelle. Ensuite, «quand tu marques à 3 points, tu as l’impression que plus rien ne peut t’arrêter». Cissoko, le sauveur? «Non», sourit le No 25 du BCB, «c’est une victoire collective, on s’est tous aidé, même Juraj qui nous a apporté dans le vestiaire et sur le banc.» Et Boukhary de le confesser: «Sans mentir, à +15 pour eux, je n’ai plus regardé le score. Le truc, c’est que je pense qu’on est une équipe imprévisible.» Sans ce succès renversant, le BC Boncourt aurait sans doute déjà fait une croix sur les cinq premières places. Désormais, et avant la réception des Lugano Tigers, samedi à 17h30 dans le chaudron, tout redevient possible!

Le Quotidien Jurassien - Frédéric Dubois

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Canal Alpha : Match Swiss Central Basketball - BC Boncourt 18.03.2022

Le BBC Nyon concède une défaite frustrante contre Starwings

Au Rocher, mercredi soir, les Nyonnais ont courbé l’échine devant les Bâlois (68-82). Le revers leur reste là, en travers de la gorge.

Frustrant. Le mot revenait à l’unisson dans la bouche des Nyonnais au sortir d’une rencontre perdue 68-82 mercredi soir contre Starwings, un adversaire à leur portée et contre lequel, ils n’ont pas pu, pas su produire leur jeu. Cerise sur le gâteau, ils ont dû composer avec un arbitrage défavorable. L’entame de match fut pourtant idéale. Après une poignée de secondes de jeu, Wolfisberg avait déjà engrangé quatre points. Puis, au lieu de bien s’enchaîner, le match s’est compliqué. «On avait un plan de jeu, expliquait le capitaine van Rooy à l’issue de la rencontre. On devait concentrer nos efforts sur Cooper, Kostic et Rutherford. Le problème c’est que les autres joueurs ont assuré dans leurs shoots.»

Inusable N’doye

En écho, Jaunin, le meneur de jeu, convenait: «Leur réussite nous a plombé le moral et nous sommes rentrés dans un cercle où rien n’allait. C’est normal d’avoir un creux dans un match, mais vingt minutes, c’est trop.» Ainsi dans le troisième quart, Nyon n’a inscrit que six petits points. Auteur de 16 unités, le nouvel Américain Umipig a présenté des stats plus explicites qu’un long discours: 2/5 dans les tirs à deux points et 4 sur 12 à trois points. Heureusement, il y avait l’inusable N’doye (41 ans). Avec 10 points à son actif dans le deuxième quart (19 au total), le Sénégalais a entretenu l’espoir. Les Bâlois avaient du muscle avec Cooper – meilleur réalisateur avec 26 points – et des centimètres, avec Hansen et Rutherford (203 cm chacun). Les intéressés ont laminé l’adversité, fermé l’accès au panier. «Nos intérieurs ont un cœur susceptible de compenser l’absence de hauteur», lâchait le coach du BBC Nyon Stefan Ivanovic. «Quand on rend des centimètres, il faut aussi avoir de l’orgueil notamment au rebond», renchérissait Jaunin. Les absences de Zoccoletti, qui se remet d’une commotion, et de Sow, blessé à un genou, pénalisent ô combien les Nyonnais. «On vit une période difficile. Il faut faire avec et se concentrer sur notre jeu», concluait Ivanovic.

La Côte - Patrick Testuz

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Il Massagno fa tre su tre nei derby

La terza sfida cantonale premia nuovamente la SAM, che deve però sudare per venire a capo di un caparbio Lugano

Ci è voluto il terzo e ultimo derby per vederne uno finalmente vivo, perlomeno quasi fino al termine dell’incontro. Ieri all'Elvetico, nell'ultima sfida cantonale stagionale, Lugano e Spinelli non se le sono mandate a dire, fronteggiandosi a viso aperto, scambiandosi colpo su colpo. Non inganni troppo il risultato finale, acquisito dalla squadra della collina solo nell'ultimissima parte di partita, quando ormai sull’altro fronte vista e mente degli interpreti principali bianconeri hanno cominciato ad annebbiarsi causa solita spremitura. Un film già visto quest'anno. Un po' come si era già vista, anche se non accadeva da qualche tempo, una SAM abulica e improntata ad adattarsi all'avversario, piuttosto che mettere la propria firma sul match. Ne è uscito un derby vivo, non sempre di eccellente livello, ma che ha avuto picchi come il terzo quarto, là dove si è in fondo decisa la partita.

SAM più completa

Alla fine l'ha spuntata la Spinelli, banalmente più completa (malgrado Dusan Mladjan in borghese), con più armi e opzioni nel proprio arsenale. Quando ha deciso di cambiare marcia, ovvero dopo la pausa principale, ha invertito l'inerzia di una sfida che l'aveva vista sostanzialmente rincorrere, a tratti affannosamente, prendendone le redini senza più mollarle. Fino lì però era stato il derby del Lugano, aggrappato alle solide spalle di Robertson, imprendibile per la retroguardia massagnese, all'esperienza di Humphrey, e capace di mandare in tilt l'attacco migliore del campionato, tenuto a 35 punti e 11/30 dal campo. Trovato anche il +9 a inizio terza frazione (44-35), si è visto crescere l'avversario di colpo, con Taylor e Williams a far lievitare esponenzialmente la pressione difensiva, seguiti a ruota dei compagni. Risultato? 6 palle perse bianconere nel solo terzo quarto, trasformate in 11 punti dalla SAM, che non appena ha visto crescere le percentuali - su tutte quelle di Kovac e Marko Mladjan, oltre a un buon Martino - è scappata avanti (59-68 al 31’). Lì il Lugano ha però tenuto ancora botta, sempre con gli americani e un paio di fiammate di Stevanovic e Mina. Fiammate andate però spegnendosi nella seconda metà dell'ultimo quarto, con un 68-74 (33’) diventato rapidamente un -17 (70-87 al 37’), anticipazione dei titoli di coda.

Alimentare la speranza

Si gode ovviamente il successo Massagno, pur in una serata abulica, in cui ha scherzato con il fuoco a lungo, rimanendo troppo passiva per una ventina di minuti abbondanti. Al Lugano invece il rammarico per essere uscito senza punti da una serata promettente, frustrato ancora una volta dai propri limiti. Certo poi contro la Spinelli era difficile chiedere qualcosa di più a livello di risultato, ma se l’obiettivo sono i playoff, come ripete lo spogliatoio luganese da inizio terzo turno, la tara delle prestazioni deve rimanere quella di ieri sera. All’orizzonte ci sono tre partite «abbordabili» (Boncourt, Swiss Central e Nyon, con in mezzo l’Olympic, in attesa di recuperare con gli Starwings); portarne a casa un paio aiuterebbe ad alimentare la speranza.

Corriere del Ticino - Mattia Meier

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RSI : Sorriso Massagno, e tre su e nei derby 18.03.2022
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