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Alla SAM bastano 5 minuti di rodaggio

Impegnata ieri a Nosedo, la capolista Massagno non ha lasciato scampo al fanalino di coda Swiss Central

La SAM Massagno ha chiuso il primo turno in carrozza, liberandosi agevolmente del Swiss Central. Nove i successi in queste prime 10 uscite per la squadra della collina, che come l’anno scorso guarda tutti dall’alto a questo punto della stagione. Ieri a Nosedo c’è stata partita per poco più di 5 minuti, fino al momento in cui i padroni di casa hanno deciso di pigiare sull’acceleratore, mettere la freccia e lasciare sul posto senza tanti complimenti i malcapitati lucernesi, già di loro non particolarmente ricchi di talento e arrivati in Ticino con il loro miglior giocatore, Leemans, in borghese. Dall’altra parte mancava Zoccoletti, ma non se n’è accorto nessuno. Non per demeriti particolari dell’ex Nyon, quanto piuttosto per la solida prestazione dei suoi compagni. Coach Gubitosa ha così potuto allargare presto le rotazioni e dare ampio spazio a tutti. Come detto, alla SAM sono bastati 5 minuti per scaldare i motori e imprimere il proprio marchio sul match. Netta la differenza di valori in campo tra la prima della graduatoria e l’ultima, una differenza certificata già nella prima dozzina di giri d’orologio. Lo Swiss Central ha retto fino al 10-10, tenuto lì da Lamar e Roche, poi è rapidamente crollato sotto i colpi dei fratelli Mladjan e Kovac, fondamenta di un 23-4 (33-14 al 13’) che, come si suol dire, ha spaccato in due la gara e lanciato i padroni di casa verso un agevole successo, con il massimo vantaggio andato ad aggiornarsi costantemente strada facendo: +22 sul 4724 al 18’, +32 sul 65-33 a metà terzo quarto con la partita a quel punto tecnicamente già finita da un pezzo. Contro il Ginevra fra una settimana, sempre a Nosedo, sarà tutta un’altra sfida.

Con un occhio a Monthey

Questo pomeriggio saranno invece i Tigers a scendere in campo, tra le mura amiche dell’Elvetico (ore 17). I ragazzi di Montini, azzoppati dalle assenze di Ross e Warden, ricevono l’Olympic Friburgo. Sfida dall’aria proibitiva per i bianconeri, già corti di loro e dalle rotazioni come detto ancor più ridotte per l’assenza di due elementi di peso. I burgundi, dal canto loro, in settimana hanno messo sotto senza difficoltà il Boncourt, mostrando uno stato di forma invidiabile. Per l’ex di turno Zinn e compagni, all’ultimo match casalingo di questo 2022, si prospetta un pomeriggio in salita, durante il quale servirà buttare il cuore oltre l’ostacolo per vendere cara la pelle. E cercare di mantenere un piede nella SBL Cup, sperando anche nei risultati sugli altri campi. Attualmente ottavi, e quindi momentaneamente avversari della SAM nei quarti, i bianconeri in caso di sconfitta devono augurarsi che Monthey non batta domani il Vevey.

Corriere del Ticino - Mattia Meier

Petit à petit, Olympic fait son nid

Davantage qu’une large victoire à Lugano (63-91), les Fribourgeois retrouvent ce qui fait leur force

Bien sûr, les adversaires de Fribourg Olympic de cette dernière semaine n’étaient pas les plus vaillants. Mais pour les hommes de Petar Aleksic, les deux victoires contre Boncourt, mercredi, et Lugano, samedi, représentent beaucoup. Si l’on ajoute le succès en Estonie face à Pärnu, Boris Mbala et ses coéquipiers sont, peut-être, sur la bonne voie. Celle d’un collectif qui s’huile à chaque sortie un peu plus. Ce week-end, en déplacement au Tessin, il a fallu quelques ajustements aux Fribourgeois pour percer la défense en zone luganaise, mais ils ont su prendre de vitesse leurs adversaires. La recette miracle? «Nous avons peiné tout de même au début (14-19 après le premier quart, ndlr) face à la défense. En jouant plus rapidement, nous avons trouvé les espaces et les tirs ouverts, relève Yuri Solca. C’est notre jeu, notre identité. Nous devons jouer tous les matches comme ça.» La panne de novembre, et ses trois défaites qui ont notamment coûté la campagne européenne aux Fribourgeois, est encore dans toutes les têtes. Le patient n’est pas encore guéri, il est juste en voie de rédemption. «Nous essayons de retrouver notre fond de jeu», souffle Paul Gravet. En langage olympien, cela signifie: «Jouer dur, se battre. Aujourd’hui (samedi, ndlr), nous avons vu que dès que nous poussions, cela payait.»

Des échéances importantes

Les mots de Natan Jurkovitz – absent samedi à cause d’une blessure à un pouce – après la défaite à Vevey résonnent encore dans les têtes. D’après l’intérieur, sa formation manquait de courage. «C’est surtout la confiance qui nous faisait défaut, estime Petar Aleksic, l’entraîneur. C’est une chose difficile à contrôler. Réussir à secouer les joueurs, en maintenant tant leur assurance que notre identité, est mon job. Je n’aime pas quand mes gars sont trop softs. Je crois que nous avons su augmenter notre agressivité au bon niveau.» Samedi, le coach le dit lui aussi: Lugano ne jouait qu’avec un seul étranger, qui plus est pénalisé par les fautes. De quoi rendre la mission fribourgeoise plus abordable. «Nous évoluons de la même manière quel que soit l’adversaire. Pour que le résultat soit le même contre Vevey ou Massagno, il faut retrouver du plaisir après cette passe difficile.» Une période marquée par le chassé-croisé des joueurs qui sortaient de l’infirmerie et de ceux qui y entraient, des étrangers qui débarquaient et de ceux qui s’en allaient. «Il ne faut pas se le cacher: à Fribourg il y a une pression du résultat. Car le club a l’habitude de gagner. Pour les nouveaux, c’est sûrement encore plus difficile. Donc oui, ces dernières semaines, nous l’avons ressentie», admet Yuri Solca. Le meneur, sur sa terre natale, a sorti une performance des grands soirs: 21 points, 8/11 au tir et 1 assist. «J’oublie vite mes statistiques personnelles. Oui, cela fait plaisir, mais c’est davantage le tableau de score final qui m’intéresse, l’équipe.» Le collectif avant l’individu, voilà qui résume la clé de la réussite de ce Fribourg Olympic alors que les échéances nationales vont s’enchaîner. Il y aura tout d’abord la Coupe de la Ligue et ses quarts de finale à la fin décembre (lire ci-dessous), puis la Coupe de Suisse en janvier. «Après notre mauvaise passe, nous serons sous pression lors de chaque rencontre, quelle que soit l’équipe en face. Il nous faut donc réussir deux bons matches avant la fin de l’année pour pouvoir vraiment dire que nous repartons sur une bonne base», prévient Paul Gravet. Il y a la réception de Monthey tout d’abord, samedi, puis celle de Neuchâtel en Coupe de la Ligue avant de tirer un trait sur 2022 et, pourquoi pas, espérer un nouveau triplé pour 2023.

La Liberté - Patrick Biolley

Union Neuchâtel confirme ses progrès et valide son billet pour la SBL Cup

Solides, les Neuchâtelois ont facilement pris la mesure de Nyon à la Riveraine. Grâce à ce succès, les Unionistes bouclent le premier tour de SB League en sixième position. Ils affronteront Fribourg en quarts de finale de la SBL Cup.

Union Neuchâtel a vécu un samedi tranquille. A la Riveraine, devant un public enthousiaste, la formation du Littoral a facilement pris le dessus sur Nyon 77-61 lors de la dernière journée du premier tour de SB League. Sans être géniaux, Killian Martin et ses coéquipiers n’ont jamais été inquiétés par des Vaudois loin d’être dans un grand soir. Ils ont réussi à prendre l’avantage dès le premier quart-temps et n’ont jamais lâché leur os. Pourtant privés de Juan Esteban De la Fuente, un de leur meilleur joueur depuis le début de la saison, les Neuchâtelois ont fait preuve d’une belle maîtrise. Preuve peut-être que les Unionistes ont passé un cap et que le début de saison compliqué – quatre défaites de rang – est définitivement de l’histoire ancienne. «Notre match n’était pas parfait, nous avons notamment commis trop de pertes de balle. Mais nous avons joué en équipe et à la fin nous gagnons. C’est bon signe de l’emporter en n’évoluant pas à notre meilleur niveau», apprécie l’entraîneur Mitar Trivunovic. «J’ai félicité mes joueurs dans les vestiaires. Depuis cet été ils ont réalisé des progrès incroyables.»

Maquiesse s’affirme

Le jeune Joanis Maquiesse (19 ans) symbolise parfaitement la progression neuchâteloise. Alors qu’il a dû se contenter d’un faible temps de jeu en début de la saison, l’arrière a démontré tout son talent en l’absence de Juan Esteban De la Fuente. Déjà auteur de onze points face à Swiss Central, le polyvalent basketteur helvétique a comptabilisé quatorze unités contre Nyon. Au-delà de ses statistiques sur le tableau d’affichage, l’ancien joueur de Fribourg Olympic a impressionné de par ses qualités athlétiques et son abnégation dans les phases défensives. «Je profite au maximum des minutes qu’on m’offre pour me montrer. Le coach m’a fait confiance et j’espère que je vais continuer à gagner en importance au sein de l’équipe», lance-t-il.

Un entraîneur presque comblé

«Il est très talentueux, mais il a encore beaucoup à apprendre. Comme pour tout le monde, son temps de jeu ne dépendra que de lui. Même si j’en attends davantage, je suis heureux de la progression de tous les juniors», relève Mitar Trivunovic. Grâce à ce succès face à Nyon, Union Neuchâtel boucle ce premier tour en sixième position et obtient son billet pour les quarts de finale de la SBL Cup. Les Neuchâtelois affronteront Fribourg, deuxième du championnat. Ce quart de finale devra être agendé le mardi 20 ou le mercredi 21 décembre. Avant cette échéance, les Unionistes se rendront ce mercredi 14 décembre (20h30) à Arlesheim, pensionnaire de première ligue, en huitièmes de finale de la Coupe de Suisse. Ils recevront également Lugano ce samedi 17 décembre (18h) à la Riveraine.

Arcinfo - Florian Charlet

Le BBC Nyon à côté de ses baskets à Neuchâtel

Pas dans un grand soir, les Nyonnais ont été emportés par la fougue neuchâteloise, samedi (77-61). Ils bouclent le premier tour au 10e et avant-dernier rang.

Le BBC Nyon comptait bien, samedi à la Riveraine, matérialiser enfin son renouveau après être passé à deux doigts de l’exploit face à Genève et Massagno. Il n’en a rien été. De manière surprenante, et sans véritables explications, les Nyonnais sont retombés dans leurs travers. «On espérait tous gagner, ça faisait plusieurs matches qu’on montrait de belles choses, accordait Stefan Ivanovic. Mais sur celui-là, rien n’a marché. On était complètement à l’ouest en attaque et en défense.» Bien rentrés dans le match (0-6 grâce à deux paniers à longue distance), les visiteurs ont pris un premier coup au moral en encaissant un partiel de 19-0. «On a manqué des situations faciles et on a pris des contres, analysait le coach nyonnais. A partir de là, on a complètement arrêté de jouer et on n’a jamais retrouvé notre jeu…»

Rebondir en coupe

Du côté neuchâtelois, la balle a souvent bien bougé. Le tableau des scores en atteste: les cinq titulaires ont marqué 13 ou 14 pions. Pour les basketteurs du Rocher, si Jérémy Jaunin a retrouvé un peu d’adresse (3/5 à trois points), les exploits sous les paniers de Devante Brooks (18 unités) ne suffisent pas pour gagner un match. Dixième après le premier tour de championnat, le BBC Nyon tentera de rebondir en coupe de Suisse, mercredi, face aux Starwings. «Ce n’est pas le meilleur moment et en plus c’est un déplacement en semaine. Il faudra faire au mieux mais ce ne sera pas facile», confie Stefan Ivanovic.

La Côte - Romain Bory

Boncourt a un peu trop baissé la tête

Il n’y avait pas lieu de contester la supériorité de Genève, hier dans le chaudron, mais la défaite 78-100 concédée par le BC Boncourt a pris une tournure un peu trop gênante. Face aux Lions, l’équipe d’Etienne Faye, après une première mi-temps tout à fait correcte (23-17 à la 9e) et un troisième «dix» encore digeste qui a laissé espérer ses supporters jusqu’à la 27e minute (56-65), elle a franchement déçu en baissant trop la tête dans le dernier quart-temps. Dans le chaudron, cela fait tache. Honneur aux Genevois qui ont été précis à l’image de Slobodan Miljanic (5 sur 5 aux tirs primés) et qui ont également été emmenés par le virevoltant topscorer Bryan Colon. Honneur aussi à Martins Igbanu, le topscorer du BCB, qui a livré la marchandise attendue au scoring, et surtout à Florian Steinmann, auteur d’un premier quart-temps formidable (14 points!) et globalement d’une prestation à valeur d’exemple. Pour le reste, on gardera les éloges pour plus tard. «On concède trop de tirs faciles. En deuxième mi-temps, on n’est pas du tout uni», accuse l’arrière Marlon Kessler, déçu que cela ait été trop apparent pour les fans. «Peu importe le score, on doit rester ensemble. On manque de vaillance.» Le constat est encore bien plus critique vis-à-vis de la fin de match. «On était à la rue. Il y a eu des séquences où ils se passaient la balle comme si on était des enfants.» Le meneur Andre Jones met par ailleurs du temps à prendre la lumière. «Il a du mal à s’adapter au jeu européen», déplore Kessler. «Oui, c’est plus compliqué que prévu. On attend plus de lui. Cela vient aussi de nous autour de lui.» Le BC Boncourt vire ainsi au 7e rang à l’issue du premier tour de SB League, avec 4 victoires en 10 matches. «C’est un peu mitigé», grimace Kessler. «Il y a des matches qu’on ne doit pas perdre, il y a eu du bon et du mauvais. Le plus important sera de rester ensemble. Il ne faudra pas que ce soit comme cette semaine, qui a été catastrophique (n.d.l.r.: la lourde défaite contre Genève s’ajoutant à la déculottée de mercredi contre Fribourg en Coupe de Suisse). L’attitude et la discipline: ce sont des choses que l’on doit garder en tant que professionnels.»

Le Quotidien Jurassien - Frédéric Dubois

Pour la première fois de la saison au complet, les Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex sont allés s'imposer dans le Chaudron face au BC Boncourt. Après avoir été menés en début de partie, les genevois ont pris la mesure de leurs adversaires dès le 2ème quart-temps pour l'emporter au final avec une avance confortable. Un succès qui permet aux hommes de Alain Attallah de conforter leur place dans le Top 4 avec le 4ème rang au terme de ce premier tour de la phase préliminaire et 4 pts d'avance dorénavant sur leurs poursuivants immédiats. La 7ème place et la qualification pour la SBL Cup tout de même pour le BC Boncourt. Les genevois se sont surtout montrés très adroits, 32 sur 49 à 2pts contre 17 sur 35 et 9 sur 17 à 3pts contre 10 sur 28. Moins de ballons perdus également 10 contre 18. Domination dans la raquette avec 56 pts contre 34. Après un début de match assez équilibré, les boncourtois sont parvenus à prendre une avance maximum de 6 pts à la 9ème, 23 à 17, derrière un Florian Steinmann très en verve, 14 pts en l'espace de 10 min. Les pensionnaires du Pommier ont renversé la situation au début du 2ème quart-temps par le biais d'un partiel de 2 à 12 pour mener de 5 longueurs à la 13ème, 31 à 36. Ils ont compté une avance maximum de 14 pts à la 17ème avant que les jurassiens ne parviennent à la réduire quelque peu à la mi-temps, 43 à 52. L'écart est resté longtemps dans le 3ème quart-temps autour de la barrière des 10 pts avant qu'un partiel de 0 à 7 ne permettent aux hommes de Alain Attalah de prendre le large 58 à 77 à la 29ème. Ils n'ont plus été inquiétés par la suite comptant à un certain moment jusqu'à 29 pts d'avance dans le 4ème quart-temps pour finalement l'emporter sur la marque de 78 à 100. Les meilleurs genevois Bryan Colon 23 pts, 4 rbds, 4 ass, 3 int, Slobodan Miljanic, 21 pts, 2 ass, Keith Clanton 8 pts, 11 rbds, 7 ass, 2 int, 2 contres et Noé Anabir, 18 pts, 2 rbds. A mettre en évidence pour le BC Boncourt les 22 pts, 4 rbds, 2 ass de Florian Steinmann, les 21 pts, 4 rbds de Martins Igbanu et les 11 pts, 7 rbds, 2 ass de Marvin Nesbitt

C’est en défense que le BBC Monthey-Chablais a laissé filer ce derby

Le derby n’aura pas ramené les Sangliers sur le chemin de la victoire. Au Reposieux, face à leur rival de la Riviera, ils encaissent une sixième défaite de rang en SB League (82-93).

Dernier match de l’année à la maison, dernière chance d’accrocher une place en Coupe de la ligue et premier derby depuis près de trois ans; le BBC Monthey-Chablais avait pas mal de raisons de ne pas se manquer dimanche lors de la réception de Vevey Riviera Basket. Malheureusement, pour eux comme pour le public venu en nombre s’amasser au Reposieux, les bonnes intentions des Sangliers n’auront tenu que l’espace d’une petite mi-temps. Après cela, les Bas-Valaisans ont vu leurs adversaires du soir fondre sur eux, jusqu’à les dépasser pour s’imposer 82-93. Durant le long chemin de croix qu’aura été cette deuxième mi-temps, Monthey s’est désespérément cherché un leader ou une étincelle capable de le ramener vers la surface. Sans succès.

Le tournant: les Sangliers ont marché, plutôt que de continuer à courir

Le véritable tournant de cette rencontre est intervenu à six minutes du terme, lorsque Jonathan Dubas balançait un deuxième trois points de rang, tout en collectant une faute. Le score passait alors à 78-85 et les jaune et vert subissaient un puissant K.-O. technique. Mais Monthey aurait eu les moyens – bien plus tôt dans la rencontre – de s’éviter la remontée de son rival de la Riviera. Car, durant les treize premières minutes de jeu, les pensionnaires du Reposieux ont fait plaisir à leur public. Appliqués défensivement et affichant une volonté de faire tourner la balle offensivement, ils ont pris le large face à Vevey. «Ensuite, on a commencé à jouer en marchant. On a arrêté de mettre la balle à l’intérieur et on n’a surtout plus défendu.» Ce dernier constat est récurrent sur les dernières sorties des Bas-Valaisans, et leur coach cherche toujours un moyen d’y remédier. «Encaisser 93 points à domicile, c’est trop et c’est ma faute. Je ne parviens pas à faire passer mon message.» Ou plutôt à le refaire passer, puisqu’en début de saison, les Sangliers savaient se montrer imperméables.

Le constat: le nombre ne fait pas tout

Vevey n’a, de loin, pas le banc le plus fourni de SB League. Habitués à s’appuyer sur six rotations, les hommes de Bavcevic étaient privés de l’une d’elles dimanche, avec l’absence pour blessure de Rogers. Dans ce contexte, les fautes, rapidement cumulées, qui ont contraint Kübler à venir s’asseoir sur le banc des visiteurs auraient pu être un atout pour Monthey. Mais les Chablaisiens n’ont pas su en profiter. D’abord parce que leurs rotations – Vranic, Landenbergue et même Humphrey – n’ont pas réussi à amener l’apport escompté. Ensuite, parce que, dans ce contexte compliqué, Malik Johnson, Michael Williams et Jonathan Dubas sont parvenus, eux, à se sublimer pour tracter les leurs sur la voie du succès. «Ils ont puni un de mes choix tactiques, puisqu’on avait choisi de couper Williams et qu’au contraire, on l’a laissé prendre feu, tout comme Johnson», constate Patrick Pembele, coach des Sangliers.

L’image: Humphrey et Dubas liés à jamais

Ils en ont traversé, des épreuves, et vécu des moments de liesse, tous les deux réunis sous le maillot montheysan. Dimanche, ils ne portaient pas les mêmes couleurs, mais dès que Markel Humphrey a quitté le banc des Bas-Valaisans, il est directement venu se coller à son ancien coéquipier. Entre lui et Jonathan Dubas, le duel a été musclé, comme attendu, mais les deux hommes n’ont pas échangé le moindre mot ni le moindre sourire. Du moins pas tout de suite. Il a fallu attendre la fin du deuxième quart et un shoot du Veveysan pris après le coup de sifflet des arbitres pour voir Humphrey surgir et lui «voler» son tir à blanc, en smashant la balle loin du cercle. Humphrey et Dubas n’ont pas pu s’empêcher de laisser apparaître un immense sourire sur leurs visages dans les secondes qui ont suivi.

Le Nouvelliste - Adrien Delèze

Vevey Riviera Basket se devait de l'emporter en ce dimanche à la salle du Reposieux pour préserver sa 2ème place au classement. Les veveysans sont parvenus à leurs fins mais rien n'a été facile pour les hommes de Niksa Bavcevic menés au score durant près de 30 minutes. Une défaite par contre qui a empêché les valaisans de se qualifier pour la SBL Cup avec un 9ème rang final au jeu des confrontations directes face au BC Boncourt et face aux Lugano Tigers. Ce qui a fait la différence l'adresse à 3pts supérieure des vaudois à 12 sur 29 contre 6 sur 23. Moins de ballons perdus également pour les pensionnaires des Galeries du Rivage 8 contre 13. Après un tout début de match équilibré, les joueurs locaux ont pris résolument la direction des opérations grâce à un partiel de 13 à 0 leur donnant 12 pts d'avance à la 6ème, 17 à 5. Deux paniers à 3pts marqués consécutivement ont relancé les actions des hommes de Niksa Bavcevic mais finalement encore 9 pts de retard à la fin du 1er quart-temps après 5 pts encaissés dans la dernière minute. Début de second quart-temps à l'avantage des montheysans qui ont compté une avance maximum de 17 pts à la 15ème, 44 à 27. Les vaudois n'ont pas abdiqué parvenant à boucler cette première période avec 8 longueurs de retard, 52 à 44. Les valaisans ont résisté à tous les assauts vaudois avant de fléchir à la fin du 3ème quart-temps. Un partiel de 0 à 8 qui a permis aux visiteurs d'entamer le money-time sur un score de parité 71 à 71. 78 à 81 encore à la 33ème avant que le match ne bascule en faveur des hommes de Niksa Bavcevic, 78 à 89 à la 37ème et finalement 82 à 93 au coup de sifflet final. A mettre en évidence pour Vevey Riviera Basket les 26 pts, 6 rbds, 3 ass, 2 int de Jonathan Dubas, les 21 pts, 3 rbds, 10 ass de Malik Johnson, les 24 pts, 6 rbds, 2 ass, 2 int de Michael Williams et les 12 pts, 9 rbds de Tyrell Johnson. Les meilleurs valaisans Jaizec Lottie 19 pts, 9 rbds, 4 ass, 2 int, John Chandler 17 pts, 7 rbds, 2 ass et Markel Humphrey 16 pts, 5 rbds, 4 ass