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Union Neuchâtel joue avec le feu face à Starwings

Les Neuchâtelois ont vécu une soirée compliquée à la Riveraine, mardi 4 avril. Ils se sont difficilement imposés 82-78 contre des Rhénans pourtant décimés.

Sacré coup de chaud pour Union Neuchâtel. Battus lors de leurs quatre dernières rencontres, les Neuchâtelois ont renoué avec la victoire hier soir. Mais que ce fut dur! Opposés à une formation de Starwings Bâle décimée et qui restait sur sept revers de rang, les Unionistes se sont difficilement imposés 82-78. «J’ai senti mon équipe vidée», confie l’entraîneur Mitar Trivunovic. «Je préfère quand même gagner dans ces circonstances que perdre de 3 points et disputer un basket incroyable comme vendredi dernier contre Vevey. Nous ne pouvons pas toujours bien jouer.» «Nous nous sommes contentés du minimum. J’espère que cette victoire va redonner de la confiance au groupe», lance le capitaine Killian Martin. Privés de leur top-scorer Dalan Ancrum, blessé, les hommes de Mitar Trivunovic n’ont jamais réussi à évoluer à leur meilleur niveau mardi 4 avril au soir.

Un manque de dynamisme

«C’était un match piège et nous ne sommes pas passés loin de tomber dedans», souffle le jeune Silmy Caputo, aligné durant un peu moins de 9 minutes. «Nous avons joué à leur rythme et nous avons manqué de dynamisme.» «Offensivement, l’absence de Dalan Ancrum nous a prétérités. En temps normal, c’est lui le joueur le plus créatif. Nous avons aussi particulièrement peiné au niveau de la défense sur leurs deux étrangers», relève Killian Martin. Le capitaine de la formation du Littoral ne s’y trompe pas. Auteurs respectivement de 28 et 18 points, De’Schawn Williams et Tarekeyi Edogi ont énormément pesé sur la rencontre. Bousculés, les Neuchâtelois auront eu le mérite de resserrer la vis dans les ultimes instants du match. Alors que les Bâlois avaient repris l’avantage (72-73) à 1’23’’ du buzzer final, Killian Martin et ses coéquipiers ont su tenir leurs nerfs. Une belle récompense pour des Unionistes plutôt habitués à flancher dans les moments chauds lors de leurs dernières sorties.

Un soulagement

«Quand ils sont repassés devant, je me suis quand même dit ‘oh non pas encore’», avoue Silmy Caputo. «Cette victoire reste un sacré soulagement. Elle nous motive pour samedi.» De la motivation et du courage, les Unionistes en auront besoin pour leur prochaine rencontre. Opposés au leader Massagno au Tessin ce samedi (17h30), les Neuchâtelois se coltineront un sacré morceau. «Il va falloir se remettre à niveau. Si nous jouons comme ce soir, la défaite risque d’être sévère», prévient Killian Martin.

Arcinfo - Florian Charlet

Comme les cinq doigts de la main

Encore une fois perclus de blessures, le BC Boncourt n’en a pas moins réalisé une excellente opération mercredi soir. En venant à bout de Swiss Central 76-67 après avoir évolué durant la totalité du match avec cinq joueurs, pas un de plus, l’équipe d’Etienne Faye a cueilli deux points essentiels dans la course aux play-off. La défaite en prolongation du BBC Nyon fait en plus son beurre et lui permet de prendre 4 unités d’avance sur les Vaudois. Heureusement que Martins Igbanu, en attente d’une décision du juge unique après son altercation de vendredi dernier avec un joueur des Starwings, n’était pas (encore?) suspendu! Parce que sans son topscorer nigérian, Etienne Faye se serait retrouvé dans l’embarras le plus complet. Parmi les cinq joueurs sur le banc, tant Marvin Nesbitt (poignet, il subira une IRM ce jeudi), que Kevin Monteiro (déchirure ligamentaire à une main) et Philippe Eyenga (microfissure au pied)étaient dans l’incapacité de donner un coup de main. Les deux autres joueurs, Florian Emini et Simon Ducommun, restent pour leur part un peu «limites» pour être lancés dans une telle bataille.

Le quintette s’est très bien débrouillé

C’est donc à cinq, et sans avoir effectué le moindre changement, que les Boncourtois se sont débrouillés pour empocher le pactole. Et cela en ayant mené durant une très grande partie du match. La réussite presque insolente des Lucernois dans l’exercice du tir primé les a empêchés de virer en tête au terme du premier quart-temps, mais il n’y a pas eu d’affolement. Très bien emmenés par leur meneur franco-malgache Kiady Raznamahenina, les Boncourtois ont pris les commandes, pour ne plus les lâcher ensuite, après 10’49’’ (20-21). Teigneux, les Alémaniques ont été distancés à un moment de 14 unités (59-73), mais ils ont effectué plusieurs rapprochés. Sérieuse, l’équipe jurassienne a su trouver les bonnes relances à chaque fois que cela était nécessaire. Un nouveau tir longue distance de Kiady Razanamahenina a définitivement classé l’affaire (65-76, 38’56’’).

«On a été solides malgré la fatigue.»

Aucun des Boncourtois engagés ne pourra donc se plaindre de son temps de jeu! «Il faut faire avec les blessés, on sait que c’est une saison difficile», soupire le capitaine Marlon Kessler, qui a été au four et au moulin au Staffeln. «Y a-t-il une malédiction ou pas cette année? Je le vois comme ça.» On doit bien faire avec et à Lucerne, le BCB y est parvenu avec un certain brio. «On a abordé ce match de la bonne manière. On a été agressifs offensivement et cela nous a permis de bien défendre. Même s’ils ont eu de la réussite à 3 points, cela ne nous a pas inquiétés plus que ça. On a été solides malgré la fatigue.» Le plus complexe était de ne pas commettre trop d’infractions et là, la mission a été accomplie avec, à la pause, une colonne «fautes» presque vierge dans les statistiques. Seules deux antisportives et une technique ont donné quelques cheveux blancs. Sans conséquence. «On a été solides malgré la fatigue», loue Marlon Kessler. «On a été propre en défense.» Reste à savoir si ce qui a été possible contre Swiss Central le sera aussi ce samedi dans le chaudron (coup d’envoi à 17h30). «Contre Vevey, ça sera plus compliqué», ne s’en cache pas le No 16 du BC Boncourt. On est au moins sûr d’une chose: le match le plus important de cette semaine pascale, Boncourt l’a gagné.

Le Quotidien Jurassien - Frédéric Dubois

Le BBC Nyon s’incline au bout du suspens face au Vevey de Sefolosha

Mercredi soir, au Rocher, les joueurs de Stefan Ivanovic ont craqué en prolongation face au voisin veveysan (74-75). Une défaite rageante, car les Nyonnais ont eu plusieurs fois l’occasion de l’emporter.

Était-ce ce joli derby vaudois entre Nyon et Vevey ou la simple présence de Thabo Sefolosha du côté visiteur qui a attiré les foules? Toujours est-il que ce match du mercredi soir a permis au Rocher de faire le plein. Sur le parquet, ce sont les Nyonnais qui ont pris le meilleur départ, bien aidés par un Maleye N’doye auteur des huit premiers points des siens (8-2). Menés 13-6, les Veveysans ont réagi grâce, notamment, à une belle entrée de leur star Thabo Sefolosha, auteur de cinq points et un joli contre sur la tête de Dufour (13-16). Malgré tout, ce sont les hôtes qui clôturaient le premier quart en tête (20-17). Le coup de chaud de Colin Dougherty (9 points) n’y est pas étranger. Mais c’est sans son Américain que Nyon a pris la poudre d’escampette par la suite (30-19 à la 14e). A la pause, Jérémy Jaunin parvenait à tenir le rythme infernal imposé par son vis-à-vis Malik Johnson. Mieux encore, avec ses trois banderilles derrière l’arc, il permettait aux siens d’aller aux vestiaires avec 12 unités d’avance (40-28). Et tout ça sans que le top scorer Devante Brooks n’ait trouvé le chemin du panier.

Dernières minutes irrespirables

Mais les Veveysans n’allaient pas rester en panne d’adresse pendant 40 minutes. Dans le troisième quart, l’avance nyonnaise fondait comme neige au soleil (51-48) et les visiteurs passaient même en tête à 7 minutes de la fin (54-55). S’en est suivi un interminable chassé-croisé, jusqu’à 90 secondes du terme (64-63). Moment choisi par Thabo Sefolosha pour mettre un gros tir à trois points. Mais Colin Dougherty lui répondait dans la foulée (67-66). A trente secondes du terme, la mobylette Malik Johnson remettait les Veveysans devant (67-68). Loin de ses standards offensifs ce mercredi soir, c’est pourtant bien Devante Jordan qui redonnait l’avantage aux siens (70-68).

Scénario terrible

Sur sa dernière possession, Vevey Riviera Basket profitait d’un énième coup de sifflet pour arracher une prolongation grâce à deux lancers, réussis plus ou moins chanceusement, par Jalen Henry. Le scénario était terrible pour les Nyonnais, qui voyaient encore Jérémy Jaunin manquer le shoot de la gagne au buzzer pour quelques centimètres. En prolongation, privés de Devante Brooks et Joël Wolfisberg sortis pour cinq fautes, les Nyonnais ont rapidement été menés, mais n’ont jamais abdiqué. A tel point qu’ils auraient pu l’emporter. A quelques secondes du buzzer final, Jaunin décalait van Rooij sous le panier, mais le capitaine voyait son tir contré. Après 144 minutes de match, Vevey l’emportait finalement d’un tout petit point (74-75).

La Côte - Romain Bory

Vevey Riviera Basket est revenu de loin pour finalement l'emporter après prolongation sur le terrain du BBC Nyon. En effet, les hommes de Niksa Bavcevic ont été mené le plus clair du temps lors de cette partie comptant jusqu'à 12 pts de retard au début du 3ème quart-temps. Un succès important qui leur permet de conforter leur 3ème place au classement avec 6 pts d'avance sur les Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex. Une défaite qui va faire mal à des nyonnais en recherche de points ce d'autant plus que le BC Boncourt l'a emporté sur le terrain de Swiss Central Basketball. 4 pts de retard pour les hommes de Stefan Ivanovic sur les jurassiens avec un match décisif qui se profile face aux Lugano Tigers. Le secteur intérieur a fait la différence 17 sur 34 à 2pts contre 15 sur 43, 42 rebonds contre 28, 32 pts marqués dans la raquette contre 20. 26 sur 37 aux L-F contre 17 sur 21 également. Le BBC Nyon a connu le meilleur départ menant 11 à 2 à la 2ème avant que les veveysans ne renversent la situation 13 à 16 à la 7ème, un partiel de 2 à 14. Avantage de très courte durée puisque les pensionnaires du Rocher ont repris leur marche en avant 27 à 17 à la 12ème. 40 à 28 finalement à la pause alors que les veveysans étaient revenus à un certain moment à 5 longueurs. Ces derniers n'ont rien lâché dès le début du 3ème quart-temps parvenant à entamer le money-time avec seulement 3 pts de retard, 51 à 48. Un 4ème quart-temps haletant avec de nombreux changements de leader et ces 2 L-F de Jalen Henry à un peu plus de 10 sec de la fin qui ont emmené les deux équipes en prolongation 70 à 70. Les veveysans l'ont débutée de la meilleure des manières 70 à 74. 74 à 75 à 1 min et 30 sec de la fin sur 2 L-F de Maleye N'Doye et plus rien ne sera marqué pour ce succès étriqué des pensionnaires des Galeries du Rivage. Très belle performance du côté de Vevey Riviera Basket de Thabo Sefolosha 24 pts, 7 rbds, 3 ass, 2 contres. A noter également les 15 pts, 10 rbds, 3 ass, 3 contres du nouvel arrivé Jalen Henry. A mettre en évidence pour le BBC Nyon les 19 pts, 6 rbds, 6 ass de Jérémy Jaunin, les 24 pts, 2 rbds de Colin Dougherty et les 17 pts, 4 rbds, 3 ass, 2 int de Maleye N'Doye

Du positif et des progrès, mais pas de point pour le BBC Monthey-Chablais

Au coude-à-coude avec le leader d’un bout à l’autre du match, les Sangliers finissent, une nouvelle fois, par s’incliner en fin de match (81-86).

Malgré le poids des absences, notamment celle des solides épaules de Kuba, malgré un arbitrage loin d’être à la hauteur, le BBC Monthey-Chablais a évolué les yeux dans les yeux avec le leader de SB League jusque dans le money-time de cette rencontre. Mais Massagno, grâce à la fratrie Mladjan, a fait voler les espoirs bas-valaisans en éclats, alors que, dans le même temps, Lottie et Chandler perdaient leur influence sur le jeu de leur équipe. La suite d’une histoire déjà contée à de maintes reprises cette saison.

La série: les Sangliers s’arrêtent à nouveau à deux victoires

Les deux premières confrontations entre les jaune et vert et Massagno avaient été disputées et indécises. La troisième n’a pas dérogé à cette règle. Contre le leader du championnat, les Sangliers avaient de l’appétit et ont fait mieux que de servir de simple punching-ball. Mais ils ont aussi pu mesurer, pour la troisième fois de la saison, l’écart qui les sépare des tout grands lorsque les secondes décisives d’une partie s’écoulent. «On aurait dû mieux contrôler le troisième quart pour atteindre les dix dernières minutes avec une plus grande marge», relève Brunell Tutonda. «Il y a du positif, du progrès, mais on doit le concrétiser avec des points.»

Les fautes: Mladjan abuse Monthey… et les arbitres

Tout le basket suisse est au courant, la malice de Marko Mladjan confine souvent au vice. Et lorsqu’elle est associée à une certaine naïveté – pour ne pas dire plus – du corps arbitral, cela peut se payer cher. Monthey l’a appris à ses dépens. D’abord par l’intermédiaire de Tutonda, qui se précipitant au rebond, à percuter le brave Marko qui l’a discrètement entraîné dans sa chute. Tiré vers le sol, sous les yeux de l’arbitre principal, le Montheysan a exprimé son mécontentement obtenant pour seule réponse une faute technique qui a «annulé» un trois points de Lottie qui aurait pu amener le score à 39-32. Moins de deux minutes plus tard, c’est le coach Patrick Pembele qui en protestant pour une faute non-sifflée sur Langford – pour un nouveau bras qui trainait de Mladjan – a été sanctionné d’une faute technique. Ces deux coups de sifflet intempestifs n’étaient malheureusement que les premiers d’une longue série pour un trio arbitral qui a totalement perdu le fil de ce match.

La mauvaise nouvelle: saison terminée pour Thomas Fritschi

Le compteur «temps de jeu» de Thomas Fritschi restera désespérément bloqué à 25 minutes. Blessé au genou, puis opéré l’Agaunois a, pendant de longs mois, espéré retrouver ses coéquipiers. Mais il devra finalement se contenter d’un retour partiel à l’entraînement, lui dont le genou «gonfle» toujours à l’effort.

Le Nouvelliste - Adrien Delèze

5e match d’affilée à plus de 100 points

Fribourg Olympic a vite et bien digéré sa victoire en Coupe de Suisse. A Lugano, les Fribourgeois se sont largement imposés hier 121-84.

Les Fribourgeois n’ont eu que quatre jours pour savourer leur succès en finale de la Coupe de Suisse. La SB League a repris ses droits hier pour Fribourg Olympic. A son menu? Un long déplacement au Tessin qui aurait pu être piégeux. Il ne l’a finalement pas été. Opposés à une équipe luganaise qui n’alignait que deux étrangers, les visiteurs ont régulièrement creusé l’écart pour s’imposer avec près de 40 points d’avance lors de la 27e journée de SB League (84-121). Joint par téléphone au terme de la rencontre, l’entraîneur Petar Aleksic se montrait évidemment satisfait de cette 20e victoire de la saison. «Avec le trafic, nous ne sommes arrivés à la salle qu’une heure avant le début du match. Nous avons eu un peu de peine à trouver notre rythme, d’autant que Lugano est une équipe compliquée à jouer avec ses cinq joueurs extérieurs qui prennent vraiment beaucoup de shoots», analyse le coach d’Olympic. Fers de lance des Luganais, Isaiah Ross et Robert Zinn ont ainsi tiré plus de 40 fois à eux deux avec un énorme déchet à longue distance (4/25 à trois points). Une maladresse dont a profité Olympic pour mener de quinze points à la pause (40-55), puis de presque 30 après trois quarts (62-90). Au final, les Fribourgeois ont égalé leur record de points cette saison avec 121 unités, comme au début janvier contre Swiss Central, signant au passage leur 5e match d’affilée à plus de 100 points en SB League. Matt Milon s’est régalé avec 22 points en 21 minutes alors qu’Antonio Ballard a continué sur sa lancée de la Coupe de Suisse avec un nouveau double-double (18 points et 12 rebonds). Seule ombre au tableau: la sortie prématurée de Davonta Jordan, touché au genou à la 25e minute. «J’ai eu vraiment peur en le voyant tomber, avoue Aleksic. Son genou n’a pas trop enflé. J’espère que ce n’est pas trop grave…» Prochain match d’Olympic: dimanche à 17 h à Saint-Léonard contre Swiss Central.

La Liberté - François Rossier