Une 15ème journée où la situation s'est resserrée dans le haut du tableau suite à la victoire de Spinelli Massagno à domicile face à Vevey Riviera Basket. Trois équipes dorénavant à égalité à la 2ème place, les tessinois, les vaudois ainsi que les Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex. Un succès très précieux des genevois à domicile face à Union Neuchâtel Basket leur permettant de regarder dorénavant quasi uniquement vers le haut. 10 pts de retard sur Fribourg Olympic qui l'a assez aisément emporté à domicile face à Pully Lausanne Foxes maintenant son invincibilité. Une course au Top 8 totalement relancée suite à la victoire des Lugano Tigers à domicile face au BBC Nyon. Trois équipes à égalité à la 7ème place, les tessinois, les pensionnaires du Rocher, ainsi que les Foxes. BBC Monthey-Chablais s'est quelque peu rassuré en l'emportant toutefois difficilement au Reposieux face au dernier classé, Starwings Basket
Le BBC Nyon rentre de Lugano avec un nouveau revers dans les valises
En déplacement du côté de Lugano, les Nyonnais ont essuyé une nouvelle défaite (92-83). Vaillants, ils n’ont pas démérité mais ont souffert d’une domination adverse indiscutable.
Les temps sont durs pour le BBC Nyon. En s’inclinant en terres tessinoises face aux tigres de Lugano, Nyon a signé un cinquième revers consécutif en championnat (92-83). Si les protégés de Stefan Ivanovic ont montré de bonnes choses, ils n’ont pas réussi à imposer leur style et dicter leur loi face à un concurrent pourtant à leur portée. Après un début de match poussif, le BBC Nyon s’est remis sur pied grâce à une performance à nouveau brillante de Maleye N’doye. À 43 ans, le Sénégalais a permis à ses troupes de mettre constamment en alerte la défense de Lugano. L’ailier nyonnais a scoré 25 points (9/14 aux tirs) et permis aux siens de rester compétitifs durant toute la rencontre. Son coéquipier Frédérick Gates n’a pas été en reste avec 20 points et 8 rebonds à son actif. Les visiteurs n’ont jamais été bien loin de leur adversaire. En seconde mi-temps, Nyon a même donné quelques sueurs froides à Lugano. Bien plus en jambes que lors des deux premiers quarts, les Vaudois sont revenus plusieurs fois à trois petits points de Lugano et ne sont pas passés loin d’inverser la tendance. Ce ne fut malheureusement pas suffisant pour passer devant au tableau d’affichage. Les tigres n’ont rien laissé à leurs visiteurs et ont su garder leur calme et leur sérénité durant les temps forts nyonnais pour conserver leur avantage (92-83).
«Rien de nouveau»
«C’est une équipe solide et très difficile à jouer. Ils ont su profiter de leurs temps forts, chose que nous avons été incapables de faire durant tout le match», analysait l’homme fort du BBC Nyon, Stefan Ivanovic. Amer, le coach nyonnais semblait s’impatienter plus que jamais concernant l’arrivée d’un potentiel renfort. Annoncé depuis des jours, voire des semaines, la recrue «mystère» tant attendue par le technicien et son staff pour amener plus de profondeur au banc nyonnais tarde à pointer le bout de son nez. Le dossier semble même au point mort. «Rien de nouveau, on attend toujours», soulignait Stefan Ivanovic, qui espère un dénouement rapide. En attendant, le constat est d’autant plus frustrant qu’à chaque match, le BBC Nyon propose un contenu intéressant mais ne parvient plus à gagner. L’équipe du Rocher tentera de se relancer lors de la réception de Vevey Riviera, le 17 janvier prochain, à domicile.
La Côte - Kilian Pinel
RSI : I Lugano Tigers si confermano in forma e superano anche il Nyon | 08.01.2024 |
Pour son retour, Colon s’est déjà mis en évidence
Absent durant neuf mois après une blessure à un genou, le meneur de jeu des Lions de Genève a fait étalage de toute sa classe. Il a fait la différence dans les moments chauds contre un bon Union Neuchâtel (78-71).
Il n’avait plus foulé ce parquet du Pommier depuis avril dernier, depuis sa blessure à Vevey; neuf mois, une éternité. Trois jours après une petite entrée du côté de Birsfelden, Bryan Colon a effectué son grand retour ce samedi, pas loin d’un festin, devant son public du Grand-Saconnex avec un genou tout neuf et une grosse envie de briller devant ses supporters qui lui avaient beaucoup manqué. Par sa présence, sa clairvoyance, sa patte, des tirs importants inscrits à des moments opportuns, il a fait la différence avec ce petit plus qui peut faire tourner une rencontre.
Encore un manque de rythme
Le meneur de jeu des Lions, qui doit encore retrouver le rythme de la compétition et ses automatismes dans un groupe où il doit aussi bien imprégner les systèmes de jeu, est déjà déterminant. C’est lui, quand il avait le ballon qui a mis en valeur ses coéquipiers. Lui enfin et surtout, dans les dernières minutes d’un match heurté, disputé, acharné, qui a permis à son équipe d’empêcher Union Neuchâtel de passer l’épaule alors qu’ils étaient revenus tout près des Genevois (73-70, 37’’12). «C’était pas mal, sourit le playmaker, entouré par tous ses admirateurs. Mais je peux encore faire mieux, surtout en défense. Mais pour un retour, je peux être content.» Avec vingt points en 22 minutes de jeu, il peut, en effet, se montrer fier de sa performance. «Qu’est-ce qu’il est fort!» Ils l’ont tous dit. Que ce soit dans les gradins ou sur le banc, des deux côtés, joueurs ou supporters, les commentaires étaient unanimes à son égard. Sans lui, peut-être bien que les Neuchâtelois se seraient imposés ce samedi au Pommier avant que l’adresse ne change de camp au début de la seconde période.
Neuchâtel, très bon défensivement
Sous l'impulsion de Ancrum, Robertson et Schommer, les visiteurs, très bons défensivement (on ne s’est fait aucun cadeau) ont longtemps perturbé les Genevois (19-24, 11e), notamment lors des vingt premières minutes. “On s’attendait à ce genre de match et un adversaire aussi fort qui joue très bien ensemble, ajoute Bryan Colon. Cette victoire est d’autant plus importante qu’elle va nous mettre en confiance dans un mois de janvier où avec la SBL Cup et de gros déplacements, on va avoir encore d’autres matches compliqués. Reste qu’avec un joueur comme Bryan Colon, les Lions de Genève peuvent se mettre à rêver.
Tribune de Genève - Christian Maillard
Union Neuchâtel tombe face à ses ex-joueurs
Dans un match disputé, Union Neuchâtel a fini par tomber face à Genève (78-71), et son effectif composé d’anciens Unionistes.
Union Neuchâtel se rendait samedi soir au bout du Léman pour y affronter les Lions de Genève. Mitar Trivunovic et ses joueurs retrouvaient dans les rangs genevois trois têtes bien connues de la maison. Bryan Colon (6 saisons), Noé Anabir (2 saisons) et Markel Humphrey (1 saison) ont tous trois porté la tunique unioniste durant les dernières années. Face à ses ex, Union Neuchâtel a entamé le match avec intensité et a fait plus que rivaliser avec Genève. La première mi-temps a accouché d’un véritable mano a mano, où aucune des deux équipes n’a su prendre plus de cinq points d’avance. Score après le premier quart-temps: 19-19. Score à la mi-temps: 42-42. Egalité(s) parfaite(s).
«Nous avons été trop légers»
Mais au retour des vestiaires, les Neuchâtelois ont pris l’eau. «Dans les troisième quart-temps, ils sont revenus plus agressifs. Nous n’avons pas matché leur énergie», analyse Arkim Robertson, l’intérieur unioniste. Résultat des courses, une séquence de 17-6 en faveur des Genevois et un écart conséquent. «Nous avons été trop légers», regrette le coach Mitar Trivunovic. La différence était faite et Union Neuchâtel n’est pas parvenu à recoller au score dans le dernier quart-temps, manquant trop souvent d’adresse. Malgré cela, les Unionistes y ont presque cru, revenant à seulement trois points de leur adversaire, avec un peu moins de trois minutes à jouer.
Mitar Trivunovic nostalgique et fataliste
Moment choisi par les ex-joueurs d’Union Neuchâtel pour se rappeler aux bons (ou aux mauvais) souvenirs de leur ancien club. Noé Anabir (9 points) est resté impassible pour inscrire ses deux lancers francs et mettre les siens à +5. Avant que Bryan Colon (20 points) n’inscrive un énième tir à trois points (4/5 ce soir) et ne porte le score à 78-70. Les Neuchâtelois ne reviendront pas. Le dernier rebond de la partie sera capté par Markel Humphrey (13 points, 5 rebonds, 5 passes décisives). Comme un symbole. «Anabir et Colon ont joué magnifiquement bien. Humphrey aussi», soupire Mitar Trivunovic avec un brin de nostalgie. Union Neuchâtel perd ses meilleurs éléments chaque année. Ce samedi soir face à Genève, c’est aussi ce qui a fait la différence. «Mais que pouvons-nous faire? C’est la vie», relativise le coach unioniste avec fatalisme. Mercredi 10 janvier, Union Neuchâtel retrouvera un nouvel ex, en la personne de Kilian Martin. Les Neuchâtelois se rendront à Fribourg pour le quart de finale de SBL Cup.
Arcinfo - Thomas Freiburghaus
Vevey Riviera Basket avait l'opportunité de maintenir à distance ses concurrents directs à l'occasion de cette rencontre en déplacement face à Spinelli Massagno, mais les vaudois n'ont pas réussi dans leur entreprise. Après avoir pourtant dominé la première période, les hommes de Ivan Beram ont cédé sur la longueur s'inclinant au final de près de 20 pts. Ils conservent leur 2ème place mais au jeu des confrontations directes à égalité avec leur adversaire du jour et avec les Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex. Belle réaction des tessinois par contre après leur défaite dans le derby qui les relacent parfaitement dans cette course aux deux premiers rangs. Vevey Riviera Basket a été dominé en terme d'adresse à 20 sur 48 à 2pts contre 23 sur 45, 7 sur 25 à 3pts contre 11 sur 24, ainsi qu'aux rebonds 49 contre 33. Le match a très bien commencé pour les pensionnaires des Galeries du Rivage, 0 à 9 à la 2ème. Les hommes de Robbi Gubitosa sont revenus à un certain moment à 4 longueurs, mais les vaudois ont conclu ce 1er quart-temps sur la marque de 17 à 24. Un écart maximum de 10 pts à deux reprises en faveur des hommes de Ivan Beram au début du 2ème quart-temps, mais les tessinois sont parvenus à revenir progressivement pour prendre l'avantage pour la première fois à la 18ème sur un panier à 3pts de Dusan Mladjan, 38 à 35. 40 à 35 à la pause. Un écart qui s'est accentué dès le début de la seconde période pour atteindre les 11 pts à la 26ème, 59 à 48. Les veveysans ont repris espoir en revenant à 3 longueurs, 59 à 56, mais ont craqué dans la foulée. Un partiel de 11 à 0 et 70 à 56 à la 31ème. Ils ne sont plus parvenus à inquiéter leurs adversaires par la suite s'inclinant au final sur la marque de 97 à 79. A mettre en évidence pour Vevey Riviera Basket les 15 pts, 6 rbds, 2 ass, 4 int de Jonathan Dubas, les 15 pts, 9 rbds, 2 ass de John Rauch, les 14 pts, 3 rbds, 2 ass de Brendan Favre et les 13 pts, 7 rbds, 6 ass de Ikenna Ndugba. Une nouvelle prestation de choix de Keith Clanton du côté de Spinelli Massagno 23 pts, 16 rbds, 2 ass. A signaler également les 21 pts, 3 rbds, 3 ass de Dusan Mladjan, les 12 pts, 7 rbds, 2 ass, 2 int de Isaiah Williams, les 14 pts, 5 rbds de Yuri Solca, les 7 pts, 5 rbds, 4 ass de Kevin Langford et les 17 pts, 4 rbds, 3 ass de Marquis Addison
RSI : Il Massagno ritrova il successo battendo il Vevey | 08.01.2024 |
Olympic ou le plaisir retrouvé
Trois jours avant un match couperet, le leader fribourgeois a montré une joie de jouer communicative
«Samedi, on a fêté les Rois et c’est moi qui distribuais les parts de galette. Il se trouve que le coach a eu la fève. En rigolant, il m’a dit que pour me récompenser, il me ferait davantage jouer demain.» Demain, c’était dimanche. Et ce dimanche, à Saint-Léonard, Aloïs Leyrolles a battu son record de points en SB League: 16 en 15 minutes de présence. Un rendement digne des meilleurs étrangers. Le jeune joueur d’Olympic n’est pas la seule satisfaction du match sans suspense que se sont ménagé les protégés de Thibaut Petit face aux Pully Lausanne Foxes (92-51). En franchissant, selon la page Instagram fribourgolympicfans, la barre des 1000 unités en carrière, Killian Martin a brillé lui aussi. Mais Killian Martin ne brille-t-il pas depuis longtemps, lui qui était déjà le «Fribourgeois» le plus prolifique mercredi passé à Nyon?
Reçu 15 sur 15
Nyon, parlons-en. Au terme d’une reprise mitigée à la salle du Rocher, Thibaut Petit avait exhorté ses joueurs à «faire mieux» et à «retrouver le plaisir de jouer». Message reçu 15 sur 15, soit le nombre de succès en championnat sur lesquels couche Olympic avant d’accueillir Union Neuchâtel, ce mercredi en quarts de finale de la Coupe de la Ligue (SBL Cup). «On a disputé 30 bonnes minutes. Ce n’est pas suffisant, mais c’est bien. L’équipe progresse», constate Thibaut Petit, pour qui une statistique est plus importante que les autres. «Nous finissons avec 27 passes décisives. Pour un entraîneur, c’est le plus beau signe qui soit.» Le groupe vit bien: jamais son cri de guerre avant d’entrer sur le parquet pour l’échauffement n’avait été aussi retentissant. Le groupe vit bien, bis: comme de bien entendu, il n’a pas manqué de charrier le «petit» Aloïs Leyrolles, 19 ans, lorsque celui-ci est allé chercher la bouteille de champagne dévolue à l’homme du match. Ce titre honorifique mais qui fait toujours plaisir à l’ego, soyons honnête, Jonathan Kazadi l’aurait mérité également. Sorti du banc, le meneur bernois n’a-t-il pas été l’étincelle qui a permis à Olympic d’allumer le premier feu dans la maison vaudoise? Dans le sillage de leur maître artificier, Killian Martin, Eric Nottage puis Ross Williams y sont tous allés de leur tir primé (10e 26-14), avant qu’Aloïs Leyrolles ne prenne le relais dans le deuxième quart (20e 46-27). A longue distance encore. Et si le début de la seconde mi-temps a vu Pully Lausanne esquisser la réaction attendue (25e 48-36), il a aussi vu Olympic redoubler d’agressivité en défense et se ménager une fin de rencontre aussi tranquille que spectaculaire, Aloïs Leyrolles, toujours lui, Natan Jurkovitz (alley oop avec Jonathan Kazadi) et les autres s’en donnant à cœur joie.
Nottage en dedans
«Zéro-zéro, balle au centre», avait prévenu Thibaut Petit à l’aube d’un mois d’un janvier de tous les dangers. A mi-parcours, Olympic s’est trouvé un collectif, mieux, un vivre-ensemble, mais tous les feux ne sont pas au vert pour autant. Coupable de six ballons perdus dont quatre coup sur coup dans le troisième quart, Eric Nottage n’a pas commencé 2024 sur les mêmes bases – il est vrai très élevées – que 2023. Se réserve-t-il pour des rendez-vous plus importants? Xavier Green, lui, est resté le même: l’ailier américain se donne de la peine, mais il en a beaucoup aussi. Un problème? Moralité: les Fribourgeois ont encore de la marge. Et si c’était ça, la vraie bonne nouvelle de ce match avant l’autre match?
La Liberté - Pierre Salinas
Rien à faire pour Pully Lausanne Foxes en ce dimanche sur le terrain du leader Fribourg Olympic. Un écart peut-être un peu sévère car les hommes de Randoald Dessarzin ne possédaient que 12 pts de retard à la 26ème avant de craquer complètement. Un nouvelle défaite qui ne fait pas leurs affaires suite au succès samedi des Lugano Tigers à domicile face au BBC Nyon. Trois équipes dorénavant à égalité à la 7ème place, les pensionnaires de la Vallée de la Jeunesse, ceux du Rocher, ainsi que ceux de l'Istituto Elvetico. Fribourg Olympic poursuit son remarquable parcours avec une série en cours dorénavant de 15 victoires en 15 rencontres de championnat. Domination des fribourgeois dans le secteur intérieur, 23 sur 36 à 2pts contre 14 sur 46, 44 rebonds contre 34, 42 pts marqués dans la raquette contre 22. 24 pts marqués consécutivement à des pertes de balles adverses en faveur des hommes de Thibaut Petit contre 6. 27 assists contre 5 démontrant également la supériorité collective des pensionnaires de Saint-Léonard. Les fribourgeois ont pris les devants dès le début du match mais les Foxes ont su rester au contact jusqu'à la 8ème, 17 à 14. Un partiel de 11 à 0 a toutefois permis aux hommes de Thibaut Petit de prendre le large, 28 à 14 à la 11ème. La réaction des vaudois ne s'est pas faite attendre revenant à trois reprises à 7 longueurs, la dernière fois à 32 à 25 à la 14ème. Nouveau coup d'accélérateur des joueurs locaux. Un partiel de 14 à 0 et 46 à 25 à la 19ème. 46 à 27 à la pause. Les Foxes n'ont pas rendu les armes avec un retour à 50 à 38 à la 26ème. Les joueurs de Randoald Dessarzin ont complètement craqué dès ce moment-là. Un terrible partiel de 27 à 0 et 77 à 38 à la 32ème. Une défaite au final sur la marque de 92 à 51 pour les pensionnaires de la Vallée de la Jeunesse. A mettre en évidence pour Pully Lausanne Foxes les 15 pts, 6 rbds de Omar El Sheikh et les 11 pts, 6 rbds, 3 int de Dequan Morris. Belle performance collective de Fribourg Olympic avec 7 joueurs entre 12 et 24 à l'évaluation. 14 pts, 7 ass, 4 int en faveur de Jonathan Kazadi, 11 pts, 6 rbds, 2 ass, 2 int en faveur de Natan Jurkovitz et 16 pts, 2 int en faveur de Alois Leyrolles
Robinson et Forrest sortent le BBC Monthey-Chablais de l’impasse
Après avoir longtemps piétiné face à Starwings, les Sangliers ont fini par s’en sortir dans la douleur et s’imposer sur un score de 87 à 81.
Grâce à la performance de ses deux arrières américains, le BBC Monthey-Chablais s’en sort sans dégât face à Starwings, lanterne rouge du championnat (87 à 81). Il est cependant certain que face à des adversaires qui ne campent pas sur quatorze défaites de rang, les Sangliers auront besoin de bien plus pour s’imposer.
Le capitanat: Robinson plébiscité dans les urnes
Ecarté pour «raison disciplinaire», lors du dernier match de 2023, Thomas Fritschi a fait son retour dans le groupe à Neuchâtel mercredi. Mais dans l’intervalle, l’Agaunois a perdu son statut de capitaine. Si Axel Louissaint avait été sollicité pour le remplacer à Vevey, Steve Robinson a, depuis, été plébiscité par ses coéquipiers pour devenir le nouveau capitaine des Sangliers. «Il y a eu un vote, c’est un choix des joueurs», précise Laurent Duchoud, président du club. Cette décision a semblé libérer Fritschi d’un certain poids, lui qui a livré dimanche sa performance la plus aboutie depuis de longues semaines. «J’étais le premier à blâmer, je me suis mis sans doute trop de pression. Je suis revenu avec un meilleur état d’esprit et j’espère que le coach le voit.»
La déception: Kuba et Williams n’ont pas su saisir leur chance
S’il y a bien une équipe dans cette ligue contre laquelle les Sangliers devraient avoir l’ascendant à l’intérieur, c’est bien Starwings. Hormis Christian Rohlehr – qui a les centimètres qu’il faut, mais pas forcément les kilos -, les Bâlois ne possèdent en effet aucun élément capable de régater sous le panier. Pourtant, leur domination dans la peinture a été plutôt marquée en début de rencontre. La faute à un Warren Williams – à nouveau – rapidement sanctionné pour deux fautes et un Brandon Kuba, loin d’être à son affaire, avec notamment quatre ballons perdus en première mi-temps. Leur maladresse et leurs hésitations ont condamné leur équipe à se priver d’une option de jeu qui aurait pu être salutaire, face à la défense de zone adverse.
Le couac: une expression collective réduite au minimum syndical
Les jaune et vert se sont-ils réellement remis de leur défaite aux Galeries du Rivage en quart de finale de SBL Cup ? On peut se permettre d’en douter. Si le revers concédé à Neuchâtel mercredi pouvait passer pour un faux départ en 2024, la performance des Bas-Valaisans face à Starwings a démontré que le mal était plus profond, avec notamment vingt pertes de balle. Plus encore qu’en première partie de saison, les jaune et vert se cherchent désespérément une valeur sûre et surtout constante pour épauler Robinson et Forrest lorsque les débats se tendent ou que l’inspiration et l’adresse manquent.
Le déclic: Robinson et Forrest passent la troisième en deuxième mi-temps
Pour se sortir de sa sieste dominicale, après un copieux repas ou une matinée au ski, le Reposieux a longtemps espéré un déclic. Mais Monthey n’est jamais parvenu à embrayer pour nourrir les rares étincelles présentes dans son jeu. À chaque fois que le tournant de ce match pointait le bout du nez, Starwings se relançait dans la foulée. Même lorsque les locaux passaient à plus dix (25e) durant le troisième quart, ils ne parvenaient à maintenir l’écart. C’est finalement dans le money-time, que les jaune et vert retrouvaient un brin d’implication défensive et d’expression collective qui permettaient à Louissaint de sortir du bois avec treize points personnels dans ce quart-temps.
Le Nouvelliste - Adrien Delèze