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Leagues SB League 13.10.2020

SB League : Game recap day 1

Deux matches seulement lors de cette première journée puisque la rencontre entre Lugano Tigers et Starwings Basket a dû être reportée en raison de cas de Covid-19 au sein de la formation bâloise, mais quels matches. Fribourg Olympic est tombé d'entrée de jeu à domicile face à Spinelli, une équipe tessinoise qui est devenue un peu la bête noire des fribourgeois à domicile. Au terme d'un match très intense, Union Neuchâtel Basket l'a emporté sur le fil dans le Chaudron face au BC Boncourt grâce à deux L-F de Vernon Taylor dans les toutes dernières secondes de jeu.

La bête noire était bien plus mordante

Lors de la 1re journée de SB League, Olympic trébuche 90-92 en prolongation contre SAM Massagno

En 2018, SAM Massagno avait réussi l’exploit de venir battre Fribourg Olympic dans sa salle (74-77). En 2019, les Tessinois avaient récidivé (71-79). Et hier… rebelote! Malgré deux matches officiels de plus dans les jambes (qualification de la Ligue des champions et Supercoupe), les Fribourgeois ont encore une fois séché devant leur bête noire, repartie avec les deux points après une prolongation victorieuse (90-92). «C’est un peu une tradition de venir gagner à Fribourg», se marre, sous son masque, l’entraîneur Robbi Gubitosa, «très content» de son coup en dépit des absences de Marko Mladjan, Uros Slokar et Randon Grüninger. Après avoir discuté de longues minutes avec ses joueurs dans l’intimité du vestiaire, Petar Aleksic, le coach d’Olympic, étonnamment calme, se montrait plutôt… positif. «Je ne veux pas commencer à critiquer tout le monde. Nous avons connu de bons passages, mais durant d’autres, nous avons manqué de concentration, de constance et de dureté», résume l’entraîneur helvético-monténégrin.

Un miracle, pas deux

Sans se montrer très convaincant, Olympic a pourtant réussi à creuser un petit écart en première mi-temps (44-37), mais il n’est pas parvenu à enfoncer le clou après la pause. En délicatesse sur les postes extérieurs, où les absences de Boris Mbala et Yuri Solca, blessés, ont pesé, le vainqueur de la Supercoupe a payé cher son manque d’intensité. Archidominés dans le secteur clé du rebond (30 à 50, dont 21 offensifs!), les Fribourgeois ont peu à peu perdu le fil pour se retrouver menés de neuf points à une minute du buzzer (71-80). Fini? Pas vraiment. Profitant de la fébrilité des visiteurs et d’un ou deux coups de sifflet généreux, Olympic, avec l’énergie du désespoir, a réussi à arracher miraculeusement la prolongation sur un rebond acrobatique d’Arnaud Cotture. «D’après une photo qu’on m’a envoyée, je dois dire que mon panier n’était pas valable», a avoué après coup le Valaisan. Que ce soit juste avant ou juste après, Olympic a bénéficié de cinq minutes pour sauver les meubles. Mais il n’en a pas profité.
Encore une fois à cause de ces satanés rebonds, secteur dans lequel le Nigérian Paschal Chukwu et ses 218 cm se sont royaumés. «Massagno a inscrit 29 points sur des secondes chances (Olympic 4, ndlr). C’est beaucoup trop», calcule Petar Aleksic, qui regrette aussi le passage à vide de son équipe dans le dernier quart. «Nous n’avons pas commis une seule faute en défense pendant 6 minutes 30. Il faut mettre plus d’intensité», insiste-t-il.

Une semaine pour réagir

Renouvelée à 70% durant l’été, l’équipe fribourgeoise a du pain sur la planche. «Nous manquons d’alchimie. Il faut jouer durant 40 minutes avec détermination. Sinon ça ne suffit pas», ajoute Petar Aleksic, qui sait que la concurrence ne lui fera aucun cadeau. «Tout le monde veut notre tête», rappelle-t-il. Un discours qui trouve écho dans la bouche de Cotture. «Nous savons qu’il y a de bonnes équipes. Il ne faut négliger personne. On doit jouer à fond tout le long», insiste l’ailier, qui ne veut pas chercher l’excuse des blessés, même si l’énergie du duo Mbala/Solca a manqué hier à Saint-Léonard. «Ces blessures ne nous aident pas. Il faut que tout le monde donne un peu plus pour les compenser.» Alors que se profile un deuxième match, tout sauf évident, samedi prochain à Neuchâtel, les Fribourgeois ont une petite semaine pour (re)trouver une stabilité défensive. Sans tout remettre en question, juste en haussant le ton. «Je crois en mes joueurs et je sais que nous pouvons beaucoup apprendre de cette rencontre», assure Aleksic.

La Liberté - François Rossier

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Boncourt est passé tout près

Ce que Massagno a réussi hier à Fribourg en entrée du championnat de Swiss Basketball League, le BC Boncourt aurait lui aussi très bien pu le réaliser contre Neuchâtel. Hélas, dans un chaudron qui, malgré l’absence d’une sono qui avait décidé de lui jouer des tours, a connu de belles vibrations pour la première fois depuis le 15 février et un match contre... Neuchâtel, il a manqué exactement la même chose qu’il y a presque huit mois: deux petits points. Battus 78-80, les hommes de Vladimir Ruzicic doivent donc se limiter à deux motifs de satisfaction principaux: ils ont pu retrouver la joie de jouer et ils ont la confirmation qu’enquiquiner les grosses cylindrées du championnat est parfaitement dans leurs cordes.

Vernon Taylor en plus, ça compte

Cela ne consolera pas un entraîneur boncourtois aigri. «Nous perdons ce match dans les dernières possessions, nous avons pris trop de mauvaises décisions et nous avons manqué deux tirs», maugrée Vladimir Ruzicic. Son équipe a été menée la plupart du temps au score mais a été toujours été dans le coup? Elle a fait preuve de caractère, notamment pour digérer unmauvais départ (4-14, 5’17’’) et pour ne pas lâcher l’affaire à 68-76, 36’00’’) et passer un 10-0 à la troupe du Belge Daniel Goethals? Il n’en a cure, nous invitant encore une fois à scruter le tableau, qui renvoie à la colonne des défaites. «Nous reconstruisons l’équipe, qui est bien différente de celle de la saison passée», ajoutera le technicien serbe. Du côté de Neuchâtel, à la différence des deux matches de préparation qui avaient été livrés contre Boncourt, on a pu compter sur l’arrière-ailier Vernon Taylor. Le vif Américain a été le meilleur élément des visiteurs et ses rushes ont fait pencher la balance. Il inscrivait un «lay-up» puis, à 2’’4 du buzzer, il obtenait et convertissait deux lancers francs. La dernière possession du match revenait à Éric Fongué, dont le tir forcé pris derrière l’arc de cercle ne trouvait pas le chemin du panier. «Il y a de la profondeur dans leuréquipe», complète Vladimir Ruzicic, «et ils ont pesé physiquement.» Ses hommes ont su répondre à ce défi. Ils ont même pu accabler de fautes et quasiment empêcher de s’exprimer le massif Griffin Kinney (9’38’’ de temps de jeu). La sortie après 22’33’’ de Bryan Colon pour deux fautes techniques (excès d’autorité du trio arbitral) n’a elle non plus pas suffi pour servir totalement la cause du BCB. «La gestion émotionnelle était à l’opposé de ce dont on avait besoin, mais cette équipe a gagné sans eux. On a pris des shoots beaucoup trop rapides. À Boncourt? Cooper est une bonne pioche. Éric Fongué est le joueur sur qui on a le mieux défendu. Sur Calasan et Jankovic, on n’était pas assez dans le contrôle. Sur la dernière action, on a cherché un travail d’isolation pour Taylor. Il a apliqué exactement ce que j’ai demandé, exactement au moment où je l’ai demandé», analyse Daniel Goethals.

Devin Cooper: «J’adore l’énergie des fans»

«C’est un environnement où même si tu es à +20, ce n’est jamais acquis. On a senti beaucoup d’envie. Il faut être heureux de pouvoir jouer etfaire notre métier», poursuit l’entraîneur d’Union, à qui un succès étriqué convient amplement pour l’occasion. «À la fin de l’année, qui ira voir si on a gagné de 2 ou de 20 points?» Pour le prometteur Devin Cooper, la coupe n’est forcément pas pleine. «Il y a eu du plaisir à rejouer un match, mais nous voulons gagner. On n’a que 35 % environ de réussite aux tirs et ça s’est joué à une possession. Nous sommes déjà bien avancés en termes de chimie d’équipe», réagit le meneur américain, qui se sent déjà bien dans son rôle de leader. «Il y a une ambiance familiale ici, d’ailleurs, tout le mondeest resté après le match. J’adore l’énergie des fans. Même quand on est dans le dur, on entend encore la foule.» Lui qui découvrait ce chaudron qui n’a pas encore pu donner sa pleine mesure hier en est déjà convaincu: «Jouer à domicile sera un gros avantage pour nous.»

Le Quotidien Jurassien - Frédéric Dubois

Union Neuchâtel commence bien le championnat à Boncourt

Après quarante minutes de haute lutte, Union Neuchâtel s’est imposé 80-78 à Boncourt lors de la première journée de championnat de SB League. Comme déjà lors des deux matches de préparation contre ce même adversaire, Union a souffert ce dimanche en début de soirée face à Boncourt. Mais les Neuchâtelois ont fini par s’imposer sur le fil dans le «chaudron» ajoulot (80-78). Après avoir mené une bonne partie de la rencontre, les Jurassiens avaient pris les commandes à 59 secondes du terme, Mais les quatre points inscrits dans la dernière minute par Vernon Taylor, un des nouveaux venus à Union ont permis aux hommes de Daniel Goethals de passer l’épaule. Pour son premier match à domicile, samedi prochain (18h), Union accueillera Fribourg Olympic. Les champions en titre (en 2018 et 2019, puisque la saison 2019-2020 n’est pas allée à son terme) ont mal commencé en s’inclinant à domicile face à Massagno (92-90 après prolongation).

ArcInfo

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Canal Alpha : Le Canal Sportif du lundi 12 octobre - Match BC Boncourt - Union Neuchâtel Basket 13.10.2020
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