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Trés belle opération réalisée par Genève Elite Basket à l'occasion de cette victoire sur le terrain de Espérance Sportive Pully qui permet à la formation genevoise de prendre virtuellement seule la 3ème place au classement. En effet, dans le même temps Hélios VS Basket s'est incliné dans le derby valaisan sur le terrain de Portes du Soleil BBC Troistorrents. Les vaudoises ont montré un meilleur visage que lors du match aller derrière un duo d'étrangères très performant, mais cela n'a pas suffi pour ramener les deux points. Elles se retrouvent seules à la 7ème place. Les joueuses de Romain Petit ont connu le meilleur départ menant rapidement 4 à 10. Les pensionnaires de Arnold-Reymond ont su réagir pour revenir quasiment à hauteur quelques instants plus tard, 11 à 12, avant de fléchir encaissant un partiel de 0 à 8 dans la foulée. Angélique Robinson a mis fin à l'hémorragie pour ramener l'écart à 7 longueurs après 10 minutes de jeu, 13 à 20. Dès le début du 2ème quart-temps, les genevoises ont fait passer leur avance à plus de 10 pts avant de voir l'écart osciller durant près de 10 minutes autour de cette barre pour finalement s'établir à 8 pts à la pause, 30 à 38. 5 pts marqués par les joueuses locales dans la dernière minute leur ont permis de reprendre espoir. Ragaillardies, les joueuses de Patrick Macazaga sont reparties très forts en seconde période revenant à 1 point de leurs adversaires, 41 à 42 à la 24ème. Le match était totalement relancé. Malgré trois opportunités, les vaudoises ne sont pas parvenues à repasser devant et leurs adversaires en négociant bien la dernière minute de ce 3ème quart-temps ont réussi à entrer dans le money-time avec 9 pts d'avance, 51 à 60. Les joueuses locales ont tout tenté pour revenir, mais les protégées de Romain Petit ont su préserver leur avance ne laissant jamais les pensionnaires de Arnold-Reymond revenir à moins de 7 pts pour finalement s'imposer sur la marque de 71 à 80. Genève Elite Basket s'est montré plus adroit que son adversaire et plus agressif offensivement, 20 sur 26 aux L-F contre 10 sur 12 et a perdu moins de ballons, 15 contre 23. Les genevoises ont par contre une nouvelle fois souffert au niveau du rebond, 30 prises contre 43. Deux joueuses à mettre particulièrement en évidence de leur côté, Kristen Spolyar, 34 pts, 2 rbds, 4 int et Emma Chardon, 15 pts, 10 rbds, 2 int. Mention également à Clémentine Morateur, 8 pts, 5 rbds, 9 ass, 3 int. Espérance Sportive Pully a tenu essentiellement grâce à son duo d'étrangères au four et au moulin. Asia Logan, 30 pts, 11 rbds et Angélique Robinson, 30 pts, 11 rbds, 2 ass, 3 int.

Troistorrents s’impose de manière méritée face à Hélios dans le derby valaisan, 78-72

Hélios fait la course en tête jusqu’au dernier quart dans le derby valaisan face à Troistorrents qui s’impose à domicile 78-72.

Le BBC Troistorrents lance bien la nouvelle année. L’équipe chorgue s’impose de manière méritée dans le derby qui l’oppose à Hélios, 78-72. Elle s’accroche dans un premier temps afin de ne pas se laisser distancer sur la feuille de marque avant de faire la différence lors du dernier quart. Ce succès lui permet de dépasser son rival cantonal dans la hiérarchie. A l’inverse, la formation du Centre stagne après un troisième revers de rang qui la confronte à de nombreuses interrogations.

La joueuse: Isabelle Spingola insatiable

L’effort collectif conduit le BBC Troistorrents à la victoire lors du dernier quart. Isabelle Spingola mérite la citation dans cette performance d’équipe. Si les Chablaisiennes abordent les dix dernières minutes avec un déficit minimal de deux longueurs, 54-56, l’Américaine contribue généreusement à maintenir l’écart dans une limite autorisant un espoir de retour. Sa fiche statistique collectionne déjà 24 points à ce moment-là. Elle en ajoute 12 dans les dix dernières minutes. «Nous avons perdu le match en défense», déplore Simona Soda. «La responsabilité est collective. Nous avons essayé de changer de défense. Tu bloques une joueuse, une autre s’enflamme.» Ses protégées ne trouvent jamais la parade contre une joueuse requinquée par une escapade dans son pays natal durant les Fêtes.

La tuile: Nadia Constantin à l’arrêt

Présente au Reposieux, Nadia Constantin se déplace en béquilles depuis la fin de semaine. Sa cheville droite endolorie pourrait priver la capitaine du BBC Troistorrents de plusieurs semaines de compétition. Un examen médical par résonance magnétique déterminera lundi la gravité du bobo. «Une première radiographie a montré qu’il n’existe pas de fracture, ce deuxième contrôle nous dira dans quel état se trouvent les ligaments», explique José Gonzalez Dantas, le coach des Chorgues. «Ce coup dur subi juste avant le derby a soudé le groupe. Chaque joueuse s’est engagée pour compenser son absence.»

Troistorrents: trois tests révélateurs

Si le Covid-19 ne joue pas les perturbateurs, Troistorrents aborde trois semaines décisives pour l’orientation de sa saison. La formation chablaisienne défiera les trois équipes qui la précèdent au classement. Première étape samedi sur le parquet de l’intouchable Elfic Fribourg. Les réceptions de Winterthour et de Genève suivront à domicile. «Tous les matchs doivent se disputer. Croyons en nos forces, jouons notre basket», lance José Gonzalez Dantas. «Le groupe est jeune. Il commet des erreurs. Il faut les accepter. Sa progression passe par là.» L’entraîneur espagnol apprécie la prestation de son équipe durant le derby.

Hélios: un élan à redynamiser

«Nous avons perdu notre identité du début de saison», déplore Simona Soda. «Cela me déçoit plus que la défaite. La deuxième quarantaine que nous avons subie juste avant Noël nous a tuées. Ses effets se sont ajoutés au contrecoup mental des défaites.» La technicienne croate souligne aussi le manque de constance de son groupe. «La solution se trouve dans la salle, pas dans le bla-bla. J’ai confiance à mon équipe.» Son groupe n’avait disputé qu’un seul match en championnat depuis le 9 décembre. «Nous ne sommes plus aussi affûtées physiquement», regrette Virginie Bruchez en référence à un dernier quart pénible.

Le Nouvelliste

La victoire et c’est à peu près tout

Sans la manière, Elfic Fribourg est venu pour la troisième fois de la saison à bout de Winterthour

Après avoir dominé avec la manière ses deux principaux contradicteurs Winterthour et Hélios à l’extérieur, Elfic Fribourg a montré hier qu’il pouvait aussi s’imposer contre son dauphin zurichois (81-75) sans être génial. Les joueuses de Romain Gaspoz ont fait le job, certes, mais cela aurait pu s’avérer très compliqué. La faute à des absences défensives qui ont permis, par exemple, à Iva Bosnjak d’enchaîner trois tirs primés et faire passer le score de 63-53 à 64-64. Ou à la virevoltante Ameryst Alston de s’amuser dans la raquette et en dehors (26 tentatives au total!) et de garder Winterthour, qui évoluait avec une seule étrangère, au contact. «Je peux vivre avec les 29 points de la meneuse, même si c’est un peu trop, car à force d’essayer elle a davantage desservi son équipe (8/26 aux tirs, ndlr), argue Romain Gaspoz. Ce qui me dérange plus c’est de laisser à Iva Bosnjak (19 points) et Belinda Mensah (16 points) de telles opportunités alors qu’on connaît leurs qualités.»

Maîtresses des rebonds

Cette rencontre a surtout été marquée par ses faits de jeu. Comme à son habitude, Winterthour s’est montré aussi agressif sur le terrain que sur le banc. Malgré l’absence pour quarantaine du bouillant entraîneur Daniel Rasljic, son suppléant, Ener Lev Ron, a fait preuve d’autant d’animosité envers le corps arbitral. Sa deuxième faute technique l’a renvoyé au vestiaire à la fin du troisième quart. Sur le parquet, ses joueuses ont accumulé très tôt les fautes. A la mi-temps elles en comptaient déjà 14, contre seulement 4 à Elfic. Deux Zurichoises ont été expulsées après une cinquième faute. «C’est toujours leur manière de jouer, à la limite, sans prêter attention à l’arbitrage, résume Marielle Giroud. Si ça siffle moins, ça peut être à leur avantage, mais aujourd’hui (hier, ndlr) cela n’a pas été le cas.» Winterthour a en quelque sorte fait preuve de l’agressivité dont auraient sûrement eu besoin les elfes pour boucler la rencontre plus rapidement. «Elles sont trop dures, mais nous aurions pu l’être un peu plus», admet Marielle Giroud. Sous le panier adverse par contre, les Fribourgeoises ont régné en maîtres. Avec 15 rebonds offensifs, dont 11 rien qu’en seconde période. «C’est là que nous gagnons le match, très clairement», lâche Romain Gaspoz.

Mission européenne

«Oui, nous ne faisons pas un bon match au niveau du collectif, mais nous gagnons en inscrivant 81 points, reprend le coach. Ce sera bien de voir comment l’équipe réagit mercredi (face à Nyon, ndlr) et dimanche (contre Troistorrents). Là, je ne m’en fais pas, mais si cela reste aussi poussif cela deviendra inquiétant.» Point positif dans l’optique de la Coupe d’Europe qui approche à grands pas, Elfic Fribourg peut à nouveau compter sur Nancy Fora, revenue de blessure (mollet). A l’instar du reste de l’équipe, la Tessinoise n’a pas réalisé la meilleure partie de sa carrière (7 points, 6 rebonds, 4 assists en 30’47), mais l’important n’était pas là. «Il y avait eu le Covid-19, maintenant la blessure, je suis contente de pouvoir être là. Maintenant, j’ai juste envie de travailler et être prête pour l’Eurocoupe, dit l’arrière. Ce soir (hier, ndlr), ce n’était pas facile, cela ne fait qu’une semaine que je suis de retour à l’entraînement et il n’y a qu’une solution pour revenir en forme: jouer.» Elle en aura l’occasion d’ici le premier match dans la bulle de Landerneau le 19 janvier. «Nous avons beaucoup d’objectifs, mais l’Europe, ce sont des matches cool à jouer, sourit Nancy Fora. Et ceux-ci nous permettront d’entrer au mieux dans la fin de saison.» Car même s’il n’a pas été flamboyant hier soir, Elfic Fribourg a envoyé un message aux autres formations de SB League: il est toujours invaincu en Suisse.

La Liberté - Patrick Biolley

Le Nyon Basket Féminin débute l’année du bon pied

Aarau réussit décidément bien aux basketteuses du Rocher, qui ont engrangé une seconde victoire contre la lanterne rouge cette saison (77-56). Bon pour la confiance avant trois gros matches.

Le Nyon Basket Féminin avait terminé l’année 2020 sur une belle note en battant Troistorrents au Rocher. Dimanche après-midi, les Nyonnaises avaient à cœur de prouver que ce deuxième succès de la saison n’était pas qu’un simple exploit et qu’elles ne tomberaient pas dans le piège tendu par Aarau, toujours sevré de succès lors de cet exercice chamboulé par le Coronavirus. Le début de match confirmait la bonne dynamique des protégées de Fran Leon Sedano. Rapidement devant (7-0 à la 4e), les hôtes semblaient largement supérieures dans le jeu. Et l’avantage aurait pu (dû) être encore bien plus élevé pour les Nyonnaises au vu de certaines occasions manquées et de l’apathie de leur adversaire, qui n’avait visiblement pas encore digéré le réveillon… ou les trois heures de car.

Nyon force la décision

Il a fallu attendre près de cinq minutes pour que les visiteurs trouvent leur rythme. Bien guidées par leur nouveau renfort étranger, la Belge Jienke De Leyn, elles remontaient au tableau d’affichage et égalisaient même en entrée de deuxième quart grâce à leur maestro (18-18). «On n’était pas assez concentré pour jouer ce genre de match, contre le dernier du classement. Je ne dirais pas qu’on n’a pas respecté Aarau, mais on a parfois été un peu suffisant», analysait Fran Leon Sedano. Mais même bousculées, les Nyonnaises sont parvenues à trouver des solutions contre les huit Argoviennes qui ont fait le déplacement au Rocher. Les locales remettaient la compresse en milieu de deuxième quart pour porter le score à 29-21 et prenaient pour la première fois dix longueurs d’avance (33-23), un écart qui a été maintenu jusqu’à la pause (40-30). C’est finalement au retour des vestiaires que les hôtes ont porté le coup de grâce. «On a parlé de nos erreurs à la pause et les filles ont changé de mentalité. Elles se sont vraiment mises dans le match et on a continué à faire ce qu’on faisait avant, mais avec plus de concentration», relevait le coach catalan. Symbole de ce changement de cap, l’Américaine De’jionae Calloway a été intenable dans la peinture, elle qui a terminé la partie avec 21 points, 10 rebonds et un différentiel de +30.

La force d’un groupe

Avec ce troisième quart remporté 28-12, le Nyon Basket Féminin pouvait tranquillement gérer sa fin de match. «Dans cette période de retour de vacances, c’était bien d’avoir douze joueuses pour faire des changements et maintenir notre rythme», glissait Fran Leon Sedano, qui a largement fait tourner puisque toutes les Nyonnaises ont inscrit des points ce dimanche. Une profondeur de banc bienvenue au vu du programme chargé qui arrive. Les pensionnaires du Rocher affronteront en effet dès mercredi Elfic Fribourg (1er), puis Hélios (5e) et Genève (3e). «C’est du costaud, admet le tacticien nyonnais. C’était important de gagner aujourd’hui (ndlr: dimanche) pour laisser Aarau derrière et éviter un premier tour de play-off contre Fribourg.»

La Côte - Romain Bory