Am 22. Spieltag konnten nur drei Begegnungen ausgetragen werden. Der Spitzenkampf zwischen den Lions de Genève und Spinelli Massagno hatte verschoben werden müssen. Nach einer langen Trockenphase hat der BBC Monthey-Chablais endlich wieder mal gewonnen, und dies auswärts bei den Lugano Tigers, dank einer sehr guten ersten Halbzeit. Mit diesem Erfolg sind die Walliser wieder im Rennen um die Top 5. Dem BC Boncourt gelingt nichts mehr. Niederlage auswärts gegen Union Neuchâtel Basket, obschon die Neuenburger auf einige Stammspieler verzichten mussten. Die Jurassier fallen zurück auf den 8. Rang, die Neuenburger bestätigen ihren 4. Platz. Nach seiner Niederlage im Achtelfinale des FIBA Europe Cup Men zeigte sich Freiburg auswärts gnadenlos gegenüber dem Schlusslicht BBC Nyon. Ein diskussionsloser Sieg nach einer erfolgreichen Gruppenleistung gegen die Waadtländer, die es nun schwierig haben werden, nach dem Sieg der Walliser noch einen Play-off-Platz zu holen.
Foto : Sven De Almeida
Metà partita da incubo per un Lugano senza ritmo
Fermi da tre settimane, i Tigers facilitano la vita al Monthey – I vallesani segnano 64 punti nei primi due quarti Salvatore Cabibbo: «La lunga sosta ci ha sicuramente penalizzati, ma dopo l’intervallo si è almeno vista una reazione»
Niente tre su tre per il Lugano contro il Monthey. Dopo aver vinto le prime due sfide di campionato, sabato i bianconeri sono caduti tra le mura amiche dell’Istituto Elvetico nella terza e ultima gara stagionale con i vallesani. E lo hanno fatto piuttosto pesantemente, complice una prima metà di partita deficitaria su entrambi i lati del campo e contro un avversario ora a soli due punti di distanza in classifica, insieme a Boncourt e Starwings, da cui i ticinesi faranno meglio a guardarsi bene nei prossimi duelli.
Il peso dello stop
Costretti ad una lunga pausa forzata – prima per la SBL Cup, poi per il derby rinviato – i Tigers non scendevano in campo dal 6 marzo, data della sfida casalinga con il Nyon. Uno stop obbligato che evidentemente ha avuto il suo impatto nello spogliatoio bianconero, come i primi venti minuti del match di sabato hanno evidenziato. Completamente slegati, i ragazzi di Cabibbo hanno subìto passivamente il Monthey su tutta la linea. Netta la differenza di ritmo in campo, con gli ospiti a far girare palla e uomini in libertà e i bianconeri invece statici, sulle gambe in difesa e appunto poco legati in attacco. Quindi per questo forzati subito all’inseguimento: -15 poco dopo metà del primo quarto (14-29 al 7’), con Bailey già a quota 17, e poi via a precipitare fino al 39-64 stampato sul tabellone a metà partita. Un doppio 19-32 comunque con pochi alibi, se non quello, oltre alla pausa, della mano incredibilmente calda dei vallesani (9/13 dalla lunga distanza nei primi 20’) anche nei pochi momenti in cui hanno dovuto forzare. Non abbastanza per giustificare 64 punti concessi in un tempo ad una squadra che viaggia a 74,3 di media in stagione.
Orgoglio e fiato corto
Che fosse (anche) una questione di ritrovare il ritmo lo si è percepito nel terzo quarto, giocato con ben altra intensità e grinta. Qualità indotte sicuramente dal ritrovarsi spalle al muro e con poco ormai da salvare se non l’orgoglio, ma comunque un piccolo buon segnale, in un pomeriggio decisamente grigio, per coach Cabibbo, ritrovatosi a stringere le rotazioni all’estremo nel secondo tempo, con Kovac, Togninalli e Mina panchinati (Stevanovic ancora fuori per infortunio), e gli altri cinque sempre in campo. Una scelta buona per dare nuovamente un senso alla partita, parzialmente rimessa in discussione dai padroni di casa grazie soprattutto alla coppia Bracelli-Steinmann (8 a testa nella frazione) e a una difesa più attenta, ma non sufficiente a riaprirla del tutto. Rientrati fin sotto la doppia cifra di svantaggio già sulla sirena dei 30’, una volta prodotto lo sforzo i Tigers hanno pagato dazio alla prima reazione degli ospiti, ritrovatisi giusto in tempo per respingere i ticinesi e rintuzzare poi il vantaggio nei successivi tentativi di rimonta luganesi, andati comunque pian piano calando di lucidità.
Le spiegazioni del coach
«Sicuramente la lunga pausa ci ha un po’ penalizzati, nel primo tempo abbiamo fatto parecchia fatica come si è visto – ha commentato Salvatore Cabibbo nel dopo partita – Poi nel secondo tempo almeno c’è stata una reazione. Ho limitato le rotazioni perché la squadra ha iniziato a girare meglio e ci stavamo rifacendo sotto, tutto qui, non è una punizione per chi ha giocato nel primo tempo e poi non più, è stata semplicemente l’evoluzione della partita, avevo un quintetto che stava funzionando e l’ho tenuto».
Corriere del Ticino - Mattia Meier
RSI - Sport Sera del 27 marzo : All'Elvetico il Monthey la fa da padrone | 29.03.2021 |
Amoindri, Union Neuchâtel a pu compter sur ses leaders
A la Riveraine, les Neuchâtelois ont pris le dessus sur Boncourt 78-69. En l’absence de plusieurs cadres, les joueurs étrangers se sont particulièrement distingués.
Boncourt réussit décidément bien à Union Neuchâtel. Alors que les Neuchâtelois éprouvent de la peine à se montrer réguliers en championnat, ils se sont imposés pour la troisième fois de la saison contre les Jurassiens. Comme lors des précédentes parties face à la formation entraînée par Vladimir Ruzicic, les Neuchâtelois ont forcé la décision en fin de partie. Menés à cinq minutes du buzzer final, Selim Fofana et ses coéquipiers n’ont pas tremblé et ont su rentrer des tirs importants pour renverser la vapeur. «Nous avons réussi à prendre les bonnes décisions au bon moment», apprécie Mitar Trivunovic. A la Riveraine, le club du Littoral ne partait pourtant pas avec les meilleures prédispositions. Daniel Giddens a dû renoncer en raison de ses douleurs aux genoux. Malades, le capitaine Bryan Colon et le jeune Eliott Kübler n’étaient également pas présents. En l’absence de ces habituels cadres, les autres leaders d’Union ont parfaitement assumé leur rôle. A commencer par les joueurs étrangers. Vernon Taylor, qui retrouve des couleurs depuis sa contre-performance du Final Four, a notamment inscrit 17 points.
Carter impressionne
La palme revient toutefois à l’inarrêtable Eric Carter. Dans un grand soir, le pivot a capté 14 rebonds et culmine à 19 points. Peu ménagé en raison d’un banc neuchâtelois peu fourni, l’Américain n’a pas bronché. «C’est mon job. Je me sens bien physiquement. S’il le faut, je suis prêt à rester 40 minutes sur le parquet», assure-t-il. Satisfait de la victoire, la troisième de suite en championnat, l’entraîneur Mitar Trivunovic n’était toutefois pas convaincu de la copie rendue par ses protégés. «Nous avons mal débuté. Nous n’étions pas assez concentrés dans les phases défensives. Nous avons aussi perdu trop de balles, ce qui nous aurait coûté cher si nous avions affronté une des meilleures équipes du championnat», regrette-t-il tout en soulignant que son groupe est sur la bonne voie. «Nous nous sommes battus. Je sens qu’une équipe est en train de se former.» Pour sa prochaine rencontre, Union se déplacera samedi prochain du côté de Massagno. A noter que les Tessinois reviendront d’une mise en quarantaine, eux qui ont dû reporter leurs parties face à Lugano et Genève. Lourdement défaits lors du Final Four face à ce même adversaire, les Neuchâtelois auront à cœur de prendre leur revanche.
Arcinfo - Florian Charlet
Ça coince toujours pour Boncourt
La frustration grandit encore au BC Boncourt. Pour la septième fois d’affilée, championnat et Coupe de Suisse confondus, l’équipe de Vladimir Ruzicic a dû s’incliner. Et le revers 78-69 de samedi à Neuchâtel est de la même veine que presque tous les précédents: les Ajoulots sont dans le match longtemps, très longtemps, sans pouvoir passer l’épaule. Cruel. On s’est rendu coup pour coup dans ce troisième derby de l’Arc jurassien – ils ont tous souri à Neuchâtel – que chacun des protagonistes a abordé avec des atouts en moins (Daniel Giddens, Bryan Colon et Éliott Kübler chez les locaux, Éric Fongué du côté des visiteurs). Le score final est le plus flatteur qu’ont pu savourer les protégés de Mitar Trivunovic avec celui qui a été pointé à la 28e minute (57-48). Mené 61-63, le 4e de Swiss Basketball League a trouvé la clé dans le fameux «money-time», face à un cinq boncourtois que l’on ne pouvait anticiper et qui ne comptait plus le moindre étranger. Mais c’est un fait, les hommes qui ont défendu les chances de Boncourt dans le dernier quart-temps avaient tous mérité d’en être. Les autres, dont le topscorer Devin Cooper, complètement déréglé, et Milos Jankovic, qui a tout de même sauvé la face au rebond (6 prises dont 3 en phase offensive) et dans le domaine des passes décisives (5), avaient perdu l’étincelle.
Pas de passe-droit pour les étrangers
«La plupart du temps, notre match a été bon. On a eu quelques problèmes à les stopper à l’intérieur. On aurait dû jouer un peu plus vite à la fin», analyse Vladimir Ruzicic, pas enchanté par les questions liées au rendement de Cooper et Jankovic. «Demandez-moi plutôt de parler de Petar (n.d.l.r.: Kozic), d’Amir (Savon) et du cinq qui a terminé la rencontre», grommelle le technicien serbe. C’est vrai, on pourrait tout à fait commencer par là. Les deux joueurs cités ont offert une copie très satisfaisante. Mention aussi à Marc Seylan et à Julien Wälti qui continue à prendre du galon. Et que dire de l’impeccable Juraj Kozic, à nouveau en verve (21 points)? «Dans l’opinion, les étrangers doivent jouer. Ce n’est pas comme cela que ça se passe. Personne n’a de passe-droit», renchérit Ruzicic. «Voyez encore par exemple l’interception de Johan Sollberger en fin de partie. Ce sont pour moi des choses positives, même si je ne vais pas fêter cela, parce que nous avons perdu.»
«On a tout ce qu’il faut»
Juraj Kozic admet que la pilule est difficile à avaler. «On est toujours là, on est toujours proche et il nous manque toujours quelque chose», enrage le No 8. Boncourt, image-t-il, s’exprime en mode 4 x 8 minutes. «Mais le basket, c’est 4 x 10 minutes. Il nous manque 2 minutes de concentration, d’intensité, de fierté.» C’est avec les tripes que Boncourt pourra désormais s’en sortir. «Il faut jouer comme un soldat. On a tout ce qu’il faut. C’est difficile, mais on doit continuer», poursuit Kozic, qui ne veut pas accabler ceux qui ont déraillé samedi. «Tout le monde a déjà eu des matches difficiles et ils savent que toute l’équipe est avec eux et qu’ils ont notre soutien.» «Il ne faut pas sous-estimer la puissance de Neuchâtel», dira aussi Vladimir Ruzicic. «J’espère qu’ils continuent à jouer de la sorte et peut-être pourrons-nous les rencontrer à nouveau en play-off, dans un mois et demi.» Cela signifierait que Boncourt, dont le prochain match se disputera à Lugano le samedi 10 avril, a réussi à accrocher la 5e place. Mais il faut reconnaître que la fenêtre de tir s’est encore réduite samedi à la salle de la Riveraine.
Le Quotidien Jurassien - Frédéric Dubois
Canal Alpha - Le Canal Sportif du 29 mars : Le derby de l'arc jurassien Union Neuchâtel Basket - BC Boncourt (dès 4 min et 25 sec) | 30.03.2021 |
Face à Fribourg Olympic, le BBC Nyon n’a pas eu son mot à dire
Au Rocher, les Nyonnais, battus 69-100, n’ont même pas eu le temps d’espérer face à Fribourg Olympic, troisième du championnat.
Dimanche, le BBC Nyon accueillait des Fribourgeois tout juste rentrés de Bulgarie, où ils ont connu l’élimination en huitième de finale d’EuroCup. Mais il n’a pas fallu beaucoup de temps pour voir que les visiteurs, même avec un cinq de base remanié, n’étaient pas venus au Rocher pour y faire de la figuration. Attaque bien en place, intensité maximale en défense autour du chien de garde Boris Mbala et aucun shoot facile offert aux Nyonnais; il n’en fallait pas plus pour voir un premier écart se creuser (0-8 après 3’). Si les hôtes parvenaient à revenir dans le match (8-12 à la 6e), la fin du premier quart sonnait, déjà, la fin de leurs illusions (10-23) et le début du show fribourgeois.
«Rester compétitifs»
«On aurait dû mieux gérer le tempo du match et leur donner moins de rebonds offensifs, analysait Emmanuel Nwokeabia. Dans le dernier quart, on a essayé de se réveiller mais c’était beaucoup trop tard.» Les Nyonnais ont tout de même sauvé l’honneur en passant un 26-15 à la jeune garde fribourgeoise dans les dix dernières minutes. Reste qu’avec cette défaite 69-100, les joueurs d’Alain Attallah se retrouvent désormais à quatre victoires des play-off, alors qu’il ne reste plus que six rencontres au programme. «On va essayer de gagner le plus de matches possible et surtout de rester compétitifs», glissait le jeune meneur versoisien.
La Côte - Romain Bory
Olympic sans Sean Barnette mais avec la «juste» agressivité
Sur le parquet de la lanterne rouge nyonnaise, les Fribourgeois renouent avec la victoire (69-100).
Petar Aleksic l’avait promis, l’entraîneur d’Olympic a tenu parole et réservé une place à Alexander Hart dans son cinq de base. Interdit de voyage en Bulgarie, où les Fribourgeois ont disputé et perdu mercredi passé leur huitième de finale de Coupe d’Europe FIBA, l’intérieur canadien à licence suisse, considéré comme étranger sur la scène internationale, a bel et bien commencé la rencontre, hier à Nyon. Il n’était pas la seule surprise «aleksicienne» au coup d’envoi, Vigdon Memishi, 21 ans, ayant été aligné dès le départ lui aussi. Face à la lanterne rouge du classement de SB League, et malgré l’absence d’un Sean Barnette touché aux adducteurs, il est vrai que les conséquences d’un début de match difficile n’auraient pas été rédhibitoires. Mais de début de match difficile, il n’y a pas eu. Au contraire, c’est avec la «juste» agressivité qu’Alexander Hart, Vigdon Memishi, Marquis Jackson, Boris Mbala et Dominic Morris permettaient aux visiteurs de mener 0-8 après trois minutes seulement. Mieux: l’ancien pivot d’Union Neuchâtel (Memishi) tirait le premier son épingle du jeu, lui qui réussissait deux paniers – dont un dunk rageur – presque coup sur coup avant de subir le courroux de son adversaire direct, l’Américain Amir Williams, et d’être rappelé au banc, rattrapé par les fautes comme par son inexpérience. Memishi et Hart reviendront plus tard. Quant à leurs remplaçants, Kristijan Krajina et Arnaud Cotture, accompagnés d’un Robert Zinn particulièrement adroit (3 sur 5 à longue distance), ils permettront à Olympic de déjouer la trop poreuse défense de zone nyonnaise et de commencer le deuxième quart avec 13 longueurs d’avance (10e, 10-23), puis la seconde mi-temps en sachant que les Vaudois ne reviendraient pas (20e, 28-53). «Notre dernier match, à Botevgrad, n’avait pas été très convaincant (défaite 74-90 contre Balkan, l’équipe locale, ndlr), c’est pourquoi il fallait commencer celui-ci avec beaucoup d’intensité. Surtout, nous voulions garder cette intensité le plus longtemps possible, chose que nous avons faite», insiste Boris Mbala. Deux jours seulement après leur retour de Bulgarie, et face à une équipe certes en regain de forme mais qui ne lui a jamais posé de véritables problèmes, le capitaine fribourgeois et ses coéquipiers auraient pu tomber dans le piège de ne pas s’engager à 100%. «Mais nous restions sur trois défaites consécutives (face à Union Neuchâtel, contre les Lions de Genève en Coupe de la Ligue et, donc, en Coupe d’Europe FIBA, ndlr) et notre confiance n’était pas non plus au top», rétorque l’arrière gruérien avant de prononcer le mot «respect». Respect de l’adversaire et du jeu. Car Olympic n’a jamais relâché son étreinte. Pour preuve, le troisième quart, remporté 15-32 par les protégés de Petar Aleksic et marqué par l’opportunisme de Paul Gravet, auteur de trois paniers avec la faute. Sorti du banc à la 26e, Joanis Maquiesse a lui aussi été l’homme de cette troisième période. Tout le monde ne connaît pas ce Mulhousien de 17 ans, qui dispute sa deuxième saison sous le maillot fribourgeois. A l’Académie d’abord puis incorporé chez les «grands.» Explosif et doté d’une jolie patte gauche, Maquiesse se définit comme un combo-guard capable de distribuer et de shooter, à l’instar de Marquis Jackson et de Robert Zinn, qu’il ne manque pas d’observer à l’entraînement. Hier, il a quitté le parquet du Rocher avec 6 points mais aussi 2 ballons perdus pour un temps de jeu très respectable de 14 minutes. «Ma performance est assez correcte, mais j’ai commis quelques erreurs par excès de précipitation. Il faut que je travaille sur ma patience», lance le jeune homme avant de monter dans le car, la satisfaction du devoir accompli.
La Liberté - Pierre Salinas