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Leagues SB League 22.04.2021

SB League : Game recap day 19

Dans ce match en retard de la 19ème journée, Fribourg Olympic a confirmé son net redressement et ce nouveau départ en ne laissant aucune chance au BBC Monthey-Chablais à la salle Saint-Léonard. Une domination totale sur la rencontre comme en atteste le secteur du rebond avec 39 prises contre 21. Dans l'optique du Top 5, les valaisans joueront gros samedi à l'occasion du déplacement de la salle de la Riveraine pour y affronter Union Neuchâtel Basket.

Fribourg Olympic tout en contrôle

Après leurs victoires sur Genève et Massagno, les Fribourgeois enchaînent en dominant Monthey

Un match face à Monthey, un mardi soir, juste après deux gros matches et deux probantes victoires sur les Lions de Genève et SAM Massagno: la soirée fleurait le vilain piège pour Fribourg Olympic. Le terme est peut-être un brin exagéré, parlons plutôt de peau de banane. Mais les Fribourgeois ont su éviter la glissade. Pas forcément avec brio mais avec le sérieux d’une équipe qui sait où elle va. Au final, un succès 96-60 qui ne souffre aucune contestation. «Nous avons contrôlé le match depuis le début», apprécie le coach Petar Aleksic. Si l’on veut pinailler un peu, on dira que les Fribourgeois ont manqué de constance. Spécialement au début des deux mi-temps. «Nos 1er et 3e quarts n’étaient pas terribles, reconnaît Arnaud Cotture. Mais nous avons su nous remobiliser.» A la peine en attaque, avec seulement 9 points inscrits dans les 8 premières minutes (9-12) et pas moins de 5 balles perdues, Olympic a trouvé le bon tempo en fin de premier quart. Grâce à un partiel de 10-0, il a pris les commandes pour ne plus les lâcher. Cette accélération, déjà décisive, a coïncidé avec la sortie de Jonathan Galloway. Unique joueur intérieur de poids du BBC Monthey, l’Américain a tenu la baraque en début de match. Avant que ses fautes personnelles ne contraignent son entraîneur Patrick Pembele à le rappeler sur le banc valaisan. Les Fribourgeois se sont ensuite goinfrés de rebonds, ne laissant que des miettes à leurs hôtes (39-21 au total).

Paul Gravet, M. Parfait

Privés de leur point de fixation et de leur meilleur rebondeur, les visiteurs ont pris l’eau. Lancé, Olympic a transformé le 10-0 en un partiel de 23-2! Avec quasiment 20 points d’avance dès la 15e minute (32-14), les Fribourgeois ont déroulé leur basket sans réelle opposition. «Par moments, il nous a manqué de la fraîcheur et un peu de lucidité, mais nous atteignons quand même presque les 100 points», constate Petar Aleksic. Comme souvent, les Fribourgeois ont été nombreux à se relayer pour participer à l’orgie offensive. Une mention particulière revient à Paul Gravet qui a connu une soirée parfaite avec un 6/6 aux tirs et un 2/2 aux lancers francs pour finir meilleur marqueur fribourgeois avec 16 points auxquels s’ajoutent 8 rebonds et 3 assists. Dans le sillage de l’ailier franco-suisse, cinq autres joueurs ont inscrit 10 points ou plus. Une belle preuve de la force collective qui se dégage actuellement d’Olympic. A deux matches de la fin de la saison régulière, Olympic, qui va encore recevoir Boncourt ce samedi et les Starwings la semaine suivante, semble avoir trouvé le bon équilibre entre défense et attaque. «Il y a encore du travail. Notamment pour entrer plus vite dans le match», estime le perfectionniste Arnaud Cotture. Son entraîneur Petar Aleksic veut surtout conserver la bonne dynamique et engranger un maximum de confiance en vue de la finale de la Coupe de Suisse et des play-off: «Nous pouvons être encore plus agressifs. A domicile, nous ne devons faire aucun cadeau!» Voilà Boncourt, les Starwings et tous les prochains visiteurs avertis.

La Liberté - François Rossier

Le BBC Monthey-Chablais corrigé par Fribourg

Dominés physiquement, les Chabaisiens ont connu trop de temps faibles pour espérer autre chose qu’une défaite 96-60.

Le BBC Monthey-Chablais savait, avant même de poser les pieds sur le parquet de Saint-Léonard, à quoi sa soirée allait ressembler. Un duel physique intense et des erreurs à peine concédées, mais déjà punies. Mardi soir, Fribourg Olympic n’a pas renié son ADN en s’imposant 96 à 60. Monthey, lui, a rivalisé durant un quart, avant de subir la suprématie individuelle et collective des locaux.

La différence: le cinq de base résiste, l’équipe s’effondre

Quand vos deux premiers remplaçants se nomment Sean Barnette et Dominic Morris, le signal est clair: votre effectif ne manque pas de profondeur. Et sans trahir de secret, cette profondeur, les Sangliers ne la possèdent pas. Au contact de Fribourg durant le premier quart (15-12), le «BBCM» a souffert lorsqu’il a été contraint de bousculer son cinq de base. La sortie de Jonathan Galloway, très rapidement arrivé à deux fautes personnelles (8e), a notamment fait beaucoup de mal aux hommes de Pembele. Cette absence a notamment permis aux locaux de prendre leur envol au tableau d’affichage. A la mi-temps, Monthey accusait déjà 22 points de retard. «Nous leur rendons de la taille et du muscle sur toutes les positions, mais ce qui me dérange, c’est que nous ne sommes pas allés nous battre pour les rebonds», commente Patrick Pembele, coach des jaune et vert.

La question: quel leader pour l’offensive de Monthey?

Avec un Vincent Bailey souffrant du quadriceps, et donc ménagé en vue de la rencontre du week-end face à Union Neuchâtel, et un Arthur Edwards dont les responsabilités et le temps de jeu sont en chute libre depuis quelques matchs, Monthey se cherchait un leader offensif. Comme attendu, Edwards a très rapidement fait du Edwards et ses bonnes intentions du début de match se sont transformées en mauvais choix. Pas en réussite (1 sur 6 lors du premier quart), l’Américain s’est entêté à shooter et s’est empalé à plusieurs reprises dans l’imperméable défense fribourgeoise. «Nous avons été trop statiques, Fribourg n’a eu qu’à dérouler son jeu en transition», regrette Marlon Kessler. A cheval entre le premier et le deuxième quart, lui et ses coéquipiers ont notamment traversé le désert avec un partiel de 23-2.

La révolte: Kessler de transparent à vital

Trois points pour Tutonda, trois pour Von Nieda, les Chablaisiens à licence suisse rejoignaient les vestiaires avec un retard très net sur leurs homologues fribourgeois (28 points au total). Un bilan offensif famélique de la légion helvétique du «BBCM» qui a – semble-t-il – piqué l’orgueil de Marlon Kessler. «C’était important pour moi de montrer une réaction à titre personnel», explique celui qui n’a pris aucun shoot avant la pause. «Rejoindre les vestiaires avec 20 points de retard imposait une réaction.» Durant le troisième quart, le meneur était tout simplement dans tous les bons coups, autant offensivement que défensivement d’ailleurs. En se montrant un peu plus adroit et serein sur la ligne, il aurait pu ajouter 3 points aux 10 déjà collectés durant ces dix minutes.

Le geste: Cotture aurait mérité une salle pleine

Arnaud Cotture s’éclate sous le maillot d’Olympic. Et ce sont les paniers de Saint-Léonard qui en souffrent. Mardi soir, le top-scorer des Fribourgeois a claqué pas un, mais bien deux «alley-oop» monstrueux en toute fin de deuxième quart. Le tout en l’espace de vingt secondes. Le Valaisan a bien évidemment profité des largesses défensives et de la faiblesse au rebond des visiteurs, mais ses deux gestes méritaient d’être mis en lumière.

Les spectateurs: un retour timide

Le public de Saint-Léonard n’est ni le plus bruyant ni le plus fougueux de la ligue. Vivement encouragés par le speaker à applaudir et à rester debout jusqu’au premier panier des locaux, les 50 spectateurs ont peiné à tenir la distance, même après plusieurs mois loin de la salle. C’est le Fulliérain Arnaud Cotture qui a fini par libérer l’audience fribourgeoise avec un dunk brutal après cinquante secondes de jeu.

Le Nouvelliste - Adrien Delèze

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