Spinelli Massagno l'a emporté dans le match au sommet de cette 2ème journée sur le terrain des Lions de Genève derrière un Roberto Kovac déchaîné dans le dernier quart-temps. Fribourg Olympic a souffert à la salle de la Riveraine mais est finalement parvenu à s'imposer face à Union Neuchâtel Basket. Le BBC Nyon a confirmé qu'il va falloir compter avec lui cette saison en revenant victorieux de son déplacement au Tessin face aux Lugano Tigers. Après une phase de préparation difficile et un premier match perdu sur le terrain de Spinelli Massagno, Starwings Basket a bien réagi à domicile en l'emportant face au BC Boncourt. Première victoire pour le néo-promu Swiss Central Basketball qui s'est défait à domicile d'un BBC Monthey-Chablais quelque peu décevant.
Un nouveau grain de sable à Birsfelden
Coupable de n’avoir pas su enclencher le moteur assez tôt, le BC Boncourt s’est une nouvelle fois empêtré dans l’antre des Starwings avec un embarrassant revers 91-82. Les Bâlois, emmenés par un Devin Cooper qui a joué un bien mauvais tour à ses anciens coéquipiers, ont constamment mené au score samedi. Évoluant sur courant alternatif, la formation de Vladimir Ruzicic s’est échinée en vain à rétablir le contact, incapable d’embrayer correctement et de provoquer des accélérations suffisamment franches. Les équipes changent, le contexte aussi, mais, au risque de se répéter, on constatera que l’équipe jurassienne a renoué avec ses sales habitudes dans la salle sportive de Birsfelden. «On n’a pas bien lancé notre match», ne peut que confirmer l’entraîneur boncourtois. «On n’a jamais pu trouver notre rythme. On a arrêté de shooter.» En face, les prises d’initiative de Devin Cooper étaient payantes. S’il ne paye pas de mine, l’intérieur Thomas Rutherford, l’air de rien, s’est placé dans le sillage de son compatriote pour se faire servir sur un plateau et souvent conclure sans opposition. Parfait soutien, Ilija Vranic a rappelé qu’à 100% de ses moyens il est un basketteur percutant. Branislav Kostic (ex-BCB lui aussi) a lui témoigné d’une vista presque insolante, dénouant des situations compliquées par des passes malicieuses et par sa précision dans les tirs à distance. C’en était trop pour un BCB qui n’a pu se fier résolument qu’à son capitaine Nemanja Calasan, auteur d’un gros début de saison, et aux coups de boutoir en seconde mi-temps de Derek Jackson. À l’exception de quelques séquences, Juraj Kozic et Brent Jackson n’ont pas trouvé le fluide. Mené 6-0 puis 12-4, Boncourt a donc dû se soumettre au jeu de la course-poursuite. Il a relancé ses actions en revenant à 14-12, à 31-29, et encore à 43-40, 57-52 et 69-64. Il a fait les efforts et mis de l’intensité défensive, mais comme s’il se heurtait à chaque fois à son plafond de verre. Une largesse de trop par-ci, un coup de sifflet déprimant par-là, un déclic en fin de possession chez les Starwings: tout s’est ligué pour empêcher les Jurassiens d’enchaîner.
«C’est certain, ce match était gagnable. Ils ont marqué bien trop de paniers faciles et on n’a pas mis les bâtons dans les roues à leur grand intérieur (n.d.l.r.: Rutherford) comme on était supposé le faire. On a eu de bons passages dans le deuxième quart-temps et dans le troisième, on s’est rapproché, mais on a commis trop d’erreurs», grimace Petar Kozic. Le début de saison du BC Boncourt, qui aurait pu devenir appétissant, a donc été légèrement, et un peu bêtement, avarié. Les Ajoulots tenteront de retrouver le goût de la victoire ce jeudi (19 h 30) à domicile contre Nyon.
Le Quotidien Jurassien - Frédéric Dubois
Genève a fêté ses Lions, malgré la défaite
Pour la première fois depuis dix-neuf mois, le public est revenu samedi encourager son équipe de basket, décimée par les blessures et vaincue par Massagno.
L’Esplanade du Pommier vit à nouveau au Grand-Saconnex. Samedi, une heure et demie avant le coup d’envoi (17 h 30) du premier rendez-vous des Lions de Genève à domicile cette saison, la jeunesse a joué des coudes dans le château gonflable mis sur pied dans le cadre d’une opération salle pleine, dix-neuf mois après le dernier match avec du public. «Pas plus de quatre enfants à l’intérieur», s’est époumoné le préposé à la sécurité alors que la fanfare enchaînait les morceaux sous un doux soleil. Pendant ce temps-là, à l’étage de la salle, Nicole a repris du service à la buvette, plus précisément au stand de barbe à papa. «Ça fait bizarre, nous a raconté l’une des bénévoles du club, à trente minutes du début des hostilités. De revoir le public mais aussi l’équipe. Un an et demi plus tard, on ne connaît plus aucun joueur. Mais on espère qu’ils vont bien jouer aujourd’hui (ndlr: samedi) pour lancer la saison et donner envie aux gens de revenir dans les semaines à venir.»
Infirmerie bien remplie
Peu avant le coup d’envoi, sur le banc des Lions, les visages étaient fermés. Hayden Lescault, gravement blessé au genou, était en civil, les béquilles en contrebas. Autre recrue, Justin Solioz s’est fait triturer le bas du dos alors que le président, Imad Fattal, est venu s’enquérir de l’état de santé de Brandon Kuba, incertain avant la partie. Marco Portannese, lui, était bien forfait. Le joueur suisse, auteur de 20 points à Monthey lors de la première journée, a «laissé» une partie de sa cheville au Reposieux. C’est dans ce contexte lié à l’infirmerie que les Lions ont abordé leur affrontement avec Massagno. L’armada tessinoise a également ses soucis (ndlr: Danijel Andjelkovic et Dusan Mladjan sont blessés), sauf qu’elle regorge de talents offensifs à tous les postes: Vernon Taylor et Isaiah Williams – «mon meilleur joueur», dira son coach, Robbi Gubitosa – l’ont prouvé en première mi-temps. Mais ce sont les protégés d’Andrej Stimac, patients en attaque et solidaires en défense, qui ont dominé les débats pendant trois quart-temps. Et puis Roberto Kovac est entré en scène. L’ex-tireur d’élite des Lions, honoré avant la partie après son départ cet été, a été fantomatique pendant vingt-cinq minutes. Avant de marquer cinq paniers primés et réduire à néant les efforts genevois, 64-76 en score final. «J’ai eu besoin d’un tir pour me mettre en confiance, a confié l’international suisse. L’hommage que j’ai reçu m’a sorti un peu de mon match, et j’ai eu du mal à trouver mon rythme. Mais je veux dire merci au club pour cette attention. J’ai tellement de beaux souvenirs ici.» Andrej Stimac, son ancien entraîneur, aimerait s’en fabriquer de nouveaux, à l’avenir. Mais il sait que le chemin sera long et ardu. «On a livré un match courageux avant de se précipiter en attaque, a analysé le technicien genevois. J’apprécie mon contingent, mais il y a peut-être un peu moins de qualité qu’avant pour jouer contre des adversaires aussi performants. C’est notre réalité, et il va falloir retourner au charbon. Notre équipe est nouvelle et a besoin de temps pour s’améliorer offensivement.»
Swiss Central mercredi
Sauf que du temps, la rotation à huit joueurs des Lions n’en a pas. Elle retrouvera mercredi déjà le néo-promu Swiss Central, qui a battu un Monthey affaibli ce week-end. En pleine semaine, il n’y aura sans doute pas 893 spectateurs, comme cela a été annoncé samedi. Mais le public du Pommier, que l’on a trouvé timide au début de la rencontre avant de se prendre au jeu en deuxième mi-temps, est vivement appelé à venir jouer son rôle de sixième homme pour son équipe, qui en a grand besoin en ce début de saison.
Tribune de Genève - Jérémy Santallo
Léman Bleu : Les Lions de Genève retrouvent enfin leur public | 19.10.2021 |
Face aux meilleurs, Union prouve sa valeur
Les jeunes Neuchâtelois se rachètent après leur faux-départ à Nyon. Ils ont poussé le champion de Suisse Fribourg Olympic dans ses derniers retranchements.
Il est des défaites bien plus rassurantes que certaines victoires. Celle concédée par Union samedi à la Riveraine face à Fribourg Olympic (56-67) en fait indiscutablement partie. Les hommes de Mitar Trivunovic n’ont assurément pas manqué les retrouvailles avec leur public, qui malgré le certificat Covid, a répondu présent en nombre (765 spectateurs). Or, avant la rencontre, les questions étaient légitimes sur la véritable valeur du contingent neuchâtelois. Ce d’autant plus après la défaite initiale à Nyon face à une équipe qui s’est certes renforcée, mais qui avait quand même bouclé l’exercice précédent à la dernière place. Cependant, contre le champion de Suisse en titre – et grand favori à sa propre succession -, les Neuchâtelois ont prouvé qu’ils ont parfaitement le niveau pour jouer un rôle en vue en SB League. Pour autant qu’ils s’en donnent la peine. Ce qu’ils ont fait pendant quasiment toute la partie face à Olympic. A trois minutes de la fin, en effet, les visiteurs ne comptaient toujours que deux points d’avance (54-56). «Après la défaite à Nyon, l’orgueil s’est réveillé», note à juste titre Killian Martin, désigné meilleur joueur de son équipe. Cela s’est traduit par une débauche d’énergie de tous les instants et une rigueur défensive qui a longtemps mis en difficulté les visiteurs. «Pendant une bonne partie du match, nous avons connu les pires difficultés», confirme le Fribourgeois Robert Zinn. «Neuchâtel nous a empêché de jouer notre jeu.» Cela aussi grâce à la performance XXL de Daniel Giddens qui a réussi cinq contres en première période! Mais aussi à l’intégration progressive de Chad Timberlake, joueur d’expérience s’il en est, qui a été en mesure de jouer plus de 18 minutes contre Fribourg contre à peine 4 à Nyon. Une rotation supplémentaire bienvenue pour une équipe qui manque cruellement d’alternatives par rapport aux cadors du championnat (Fribourg peut compter sur dix joueurs de niveau comparable). Pour prometteur qu’il soit, par exemple, le jeune Saban Mehic n’a pas encore l’envergure pour se frotter aux meilleurs. Donc, dans un match aussi physique, la gestion des fautes devient primordiale. «J’en ai commis deux évitables», reconnaît Killian Martin, «et je me suis retrouvé assez vite à quatre. Je n’ai pas pu fournir la même intensité. Mais cela fait aussi partie de l’apprentissage.»
«Pas eu peur de Fribourg»
Indiscutablement. Parmi les autres facteurs qui expliquent la défaite, Mitar Trivunovic évoque le fait que l’équipe a joué «trop lentement en deuxième mi-temps. En outre, nous avons commis quelques erreurs de concentration en défense et avons laissé trop de rebonds offensifs à nos adversaires.» Si le score est resté très longtemps serré, Petar Aleksic, l’entraîneur d’Olympic, a raison de souligner qu’après la pause, son équipe est «presque toujours restée en contrôle de la partie». Quand les Unionistes faisaient mine de se rapprocher, les Fribourgeois douchaient leurs ardeurs avec quelques paniers primés. Reste que, comme le souligne le coach, les Unionistes «n’ont pas eu peur de Fribourg» et que «le moral est bien meilleur qu’après la défaite à Nyon», ajoute Killian Martin. Il faudra bien une équipe au sommet de son art pour sortir indemne du déplacement de mercredi (19h30) à Massagno face à une équipe qui se profile comme le seul rival crédible de Fribourg sur la durée. Surtout après sa victoire de samedi à Genève (64-76).
ArcInfo - Emanuele Saraceno
Jouer bien au moment opportun
Emprunté offensivement, Fribourg Olympic finit par faire la différence à Neuchâtel. Victoire 56-67
Tout ne tourne pas encore rond au sein du Fribourg Olympic. Mais samedi à Neuchâtel, face à un Union orgueilleux qui avait sa défaite subie à Nyon une semaine plus tôt à se faire pardonner, le triple champion de Suisse en titre a joué bien au moment le plus opportun: en fin de rencontre, lorsque les pensionnaires de la Riveraine, fatigués, étaient sur le point de rompre. A longue distance, Boris Mbala le premier a tiré sur l’élastique neuchâtelois, avant que Slobodan Miljanic puis Natan Jurkovitz, derrière la ligne des 6 m 75 toujours, ne le fasse définitivement craquer. Score final: 56-67. Et la confirmation que partout où ils se rendront cette saison, les protégés de Petar Aleksic seront attendus de pied (et mains) ferme.
Précieux Mbala
Offensivement, c’est à longue distance qu’Olympic, mené de 7 points après 18 minutes (29-22) puis encore d’une longueur à la pause (29-28), a trouvé son salut. Sous leur panier en revanche, les visiteurs ont parfaitement tenu le choc, la petitesse du score en témoigne. «Un des points positifs est d’avoir réussi à museler les deux plus gros «scoreurs» de Neuchâtel, Fofana et Colon», analyse Petar Aleksic. L’entraîneur fribourgeois a apprécié la manière dont ses joueurs se sont serré les coudes lors d’une deuxième mi-temps durant laquelle ils ont dégagé la meilleure impression visuelle, sans que celle-ci se traduise au tableau d’affichage. Ou tardivement seulement. Nul doute que «coach Petar» a aussi goûté la performance des deux côtés du terrain de son capitaine Boris Mbala, le plus souvent commis aux basques du talentueux Selim Fofana qu’il a contribué à garder à 8 petites unités. Contre 16 pour l’arrière gruérien, bien décidé, à 25 ans, à passer un cap en attaque. Slobodan Miljanic, lui, n’a plus rien à prouver. Même diminué par une épaule gauche douloureuse, le polyvalent Monténégrin a été l’homme du «money time». Plus que ses deux réussites à trois points, la passe qu’il fait à Arnaud Cotture à 34 secondes du coup de sirène final alors qu’il aurait pu prendre lui-même le tir est un signe d’intelligence (56-64). Donc, d’importance. Voilà pour le verre à moitié plein. Mais ce déplacement chez un adversaire rajeuni qui a donné les clés de la maison à ses joueurs suisses n’a pas manqué de soulever quelques interrogations. Le 0 sur 6 de Milos Jankovic en est une, à l’image de la performance générale des intérieurs d’Olympic, sur lesquels Killian Martin et Daniel Giddens ont pris le dessus. Après 20 minutes, le double mètre américain d’Union Neuchâtel avait déjà «claqué» 5 contres. Et si Giddens s’est révélé moins intimidant en attaque, le mal était fait: les pénétrations fribourgeoises sont devenues plus rares et moins tranchantes… «Neuchâtel a joué sans pression, a mis beaucoup d’intensité et nous n’avons jamais trouvé notre rythme», résume Robert Zinn, le No 13 «olympien», dont les coéquipiers ont trouvé autre chose, plus importante encore: «Un chemin pour gagner.»
La Liberté - Pierre Salinas
Canal Alpha : Emission le Canal Sportif du lundi 18 octobre - Match Union Neuchâtel Basket - Fribourg Olympic (dès 17 min et 10 sec) | 19.10.2021 |
Le BBC Monthey-Chablais boit la tasse chez le néopromu
Battus 86-74 par Swiss Central, les Sangliers ont livré une prestation bien terne et réalisé une bien mauvaise opération.
La définition d’une «catastrophe», le BBC Monthey-Chablais s’en est approché de très près samedi soir. Sur le parquet du néopromu Swiss Central, les hommes de Patrick Pembele ont reçu une petite leçon de basket face à une équipe lucernoise qui a su parfaitement défendre, mais aussi tirer le meilleur de ses leaders. Tout le contraire des visiteurs qui s’inclinent largement sur un score de 86-74. L’absence de JaCori Payne a évidemment porté préjudice au jeu montheysan, mais elle n’explique et surtout n’excuse pas tout. Et lorsque l’on sait que le prochain adversaire des Sangliers se nomme Fribourg Olympic – mercredi au Reposieux – , il y a de quoi être inquiet.
L’offensive: un manque criant d’automatismes
Pour parvenir à ressortir les quelques fois où Monthey est parvenu à mener au bout l’un de ses systèmes, il faut avoir la mémoire solide. Sur le parquet lucernois, les visiteurs ont énormément peiné à faire coulisser leur jeu. Tour à tour, Clayton Le Sann et Marlon Kessler ont semblé bien empruntés au moment de lâcher leur ballon. De la voix et du geste, ils ont bien tenté de guider leurs coéquipiers, mais cela n’a clairement pas suffi. «Avec l’absence de Jacori Payne, on a vraiment essayé de faire du basket basique à l’entraînement, mais même comme ça, certains joueurs s’oublient», fulmine Patrick Pembele. Les 23 pertes de balle concédées par les Sangliers témoignent de ces lacunes. «Nous n’avons pas encore beaucoup pu travailler à 5 contre 5, cela explique une partie de nos difficultés. Mais ça n’excuse pas tout», souligne quant à lui Clayton Le Sann.
La défensive: Monthey a été infantilisé
Naïfs? Passifs? Difficile de décider lequel de ces deux qualificatifs traduit le mieux la prestation défensive montheysanne. Naïfs et passifs, les hommes de Pembele ont finalement été les deux. «Nous étions très courts sur les rotations à l’intérieur et c’est là que Swiss Central a appuyé durant tout le match», analyse Clayton Le Sann. Avec un total de 52 points – oui, vous avez bien lu – obtenu dans la peinture, Leemans, Philips, Nana et consorts ont avalé la concurrence. Jouant à la fois des coudes, mais aussi de l’expérience pour obtenir quelques paniers supplémentaires. «Ce sont des joueurs bien établis dans la ligue qui nous ont fait beaucoup souffrir. Mais on les a trop laissé faire, on avait les jambes pour les mettre plus sous pression», appuie le coach des jaune et vert. D’ailleurs, sur le banc comme sur le terrain, le «BBCM» a semblé manquer de solutions pour endiguer l’hémorragie. «On a tenté deux ou trois ajustements. Mais, si nous n’avons pas changé totalement de défense, c’est parce que nous n’en sommes pas encore capables.»
Le couac: des étrangers aux abonnés absents
Où était Jalen Hayes avant son «réveil» de la 30e minute? Dans la lune ou sur le banc sont les deux seules réponses qui peuvent être acceptées. Les deux sont d’ailleurs liées puisque à la 15e minute de jeu, l’Américain comptait déjà trois fautes personnelles. «Il a fait un non-match en première mi-temps. Il nous a lâchés sur le plan défensif», sanctionne son entraîneur. Et ce n’est pas son sursaut d’orgueil du quatrième quart – 13 points – qui va sauver son bilan. En parlant de bilan, celui d’Aminenye Lakoju n’est pas beaucoup plus reluisant. L’intérieur américain a trop souvent joué à contretemps du collectif montheysan.
Le Nouvelliste - Adrien Delèze
Le BBC Nyon fait le plein de confiance à Lugano
En déplacement au Tessin dimanche pour son deuxième match de la saison, le BBC Nyon a parfaitement maîtrisé les Lugano Tigers (64-90). Les Nyonnais occupent la deuxième place provisoire du classement.
Au Tessin, les Nyonnais avaient à cœur de confirmer leur bon départ en championnat contre Union Neuchâtel une semaine plus tôt. Face à des Luganais battus d’entrée à Boncourt et occupant la dernière place d’un classement encore peu révélateur au stade le moins avancé de la saison, l’occasion était bonne pour les hommes de Stefan Ivanovic de s’affirmer un peu plus encore. Ils n’ont pas manqué l’aubaine à l’Istituto Elvetico, dimanche après-midi, prenant les devants dès les premières secondes sur un panier à trois points de George Beamon et ne lâchant plus leur os jusqu’au terme de la rencontre.
La victoire du collectif
Si les leaders tessinois Markel Humphrey et Arkim Robertson ont dominé au chapitre des points personnels, les Nyonnais ont pour leur part bénéficié d’un jeu collectif mieux développé. George Beamon et Khadim Sow se sont distingués avec 17 et 15 unités respectives, mais les visiteurs ont pu compter sur chacun de leurs joueurs pour mettre en difficulté leurs hôtes. Les onze éléments alignés ont d’ailleurs fait trembler le panier au moins une fois au cours de la partie. Avec près de 60% de leurs essais à deux points convertis (33/59) et la moitié de leurs tirs primés (9/18), les Nyonnais ont vécu une rencontre plutôt sereine face à des Tigers bien moins inspirés. Les Tessinois n’ont en effet marqué que 18 de leurs 39 essais à deux points et seulement 5 de leurs 21 tentatives lointaines. «Notre principale qualité est que chacun de nos joueurs arrive à apporter quelque chose en entrant sur le terrain, observait l’entraîneur Stefan Ivanovic après le match, sur le long chemin du retour. Lugano a dû effectuer des rotations d’effectif beaucoup plus courtes et ça s’est ressenti.»
Recommencer à Boncourt jeudi déjà
Ravi de la performance de son équipe, le coach avait toutefois conscience qu’il ne fallait pas se contenter de ces deux premières parties gagnées. «Nous pouvons certainement progresser encore en défense, où nous mettons de nouvelles choses en place. On doit continuer à travailler. Jeudi, nous avons déjà un autre déplacement difficile à Boncourt, relevait le tacticien. Ce soir nous allons arriver tard, donc demain (ndlr: lundi) ça sera décrassage léger et nous aurons mardi et mercredi pour préparer ce match, en espérant parvenir à nouveau à faire la différence.» Après deux matches, le BBC Nyon occupe le deuxième rang provisoire avec le même nombre de points que le leader, Fribourg Olympic, et que le troisième, Spinelli Massagno.
La Côte
RSI : La Domenica Sportiva del 17 ottobre : I Tigers non graffiano il Nyon | 18.10.2021 |