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Le BBC Monthey s’impose à Lugano pour son premier succès en championnat

Une solidarité retrouvée et un JaCori Payne en verve propulsent l’équipe chablaisienne vers un succès mérité après huit défaites de rang.

Le BBC Monthey évite le zéro pointé au terme du premier tour. Il s’impose sur le parquet des Tigres de Lugano pour fêter son premier succès de la saison en championnat. Huit défaites de rang avaient précédé. Si le manque de mordant des fauves tessinois cette saison explique partiellement ce rebond, la performance collective du visiteur en donne l’impulsion principale. La réunion des joueurs de l’équipe chablaisienne face à un tableau d’affichage sanctionnant enfin une victoire, avec la majorité des regards posés sur le résultat fixé à 89-84, traduit mieux que tous les mots le soulagement du groupe.

La présence: Patrick Pembele sur le banc

Affecté par un drame familial, Patrick Pembele avait pris du recul durant la semaine lors des entraînements. Il a conservé une approche similaire au Tessin où Besserat Temelso, son assistant, a dirigé l’équipe montheysanne. L’entraîneur des Chablaisiens a tenu à faire le déplacement. «Ma compagne m’a encouragé à le faire, je l’en remercie», confie Patrick Pembele. «Le soutien du club et des fans est fort. Les gars m’ont tout de suite dit: «Prends ton temps, tu reviens quand tu veux.» Cette phrase, c’est de l’or. Je souhaitais aussi être là parce que je me sens responsable de notre situation.» Son groupe lui réserve un joli cadeau anticipé. «Sa présence nous a montré qu’il croyait en nous», souligne Marlon Kessler.

Le match: Monthey ne s’effondre pas

Monthey démontre des ressources insoupçonnées en surmontant un gros passage à vide durant le premier quart. Dans la foulée d’un temps mort abordé avec huit longueurs d’avance, le visiteur concède un partiel de 0-14. Il serre les rangs et il efface six points de déficit en deux minutes. «Nous avons su réagir aujourd’hui», relève Marlon Kessler. «Limiter leurs joueurs majeurs a été l’option gagnante.» Besserat Temelso apprécie l’attitude de son groupe. «Nous avons su faire le dos rond dans les moments difficiles. La solidarité et la concentration ont fait la différence par rapport à nos matchs précédents. La coupure a permis une remise en question et un travail important sur nos points faibles.»

L’homme: JaCori Payne décisif

JaCori Paye entre dans le match sur la pointe des baskets avant de monter en puissance. Il termine le quart initial avec un essai réussi sur cinq tentés pour trois petites unités au compteur. Le meneur de jeu américain sort de sa discrétion de manière spectaculaire durant la demi-heure qui suit. Il plante un panier bonifié sur le buzzer de la période initiale pour creuser l’écart avant le thé, 41-33. Sa fiche offensive, vingt-neuf points pour le meilleur score individuel de la rencontre, ne traduit que partiellement son rayonnement. Il ajoute à cette statistique plusieurs gestes décisifs: un rebond offensif monstrueux pour inscrire deux points supplémentaires, un ballon piqué à la relance dans le camp luganais ou un retour défensif improbable pour freiner une contre-attaque tessinoise en supériorité numérique.

La suite: la Coupe face à Boncourt

Ce premier succès de la saison intervient au moment le plus opportun pour les Montheysans. Ils accueillent Boncourt mercredi au Reposieux dans le cadre des huitièmes de finale de la Coupe de Suisse. «On ne va pas s’enflammer», modère Marlon Kessler. «Ce n’est qu’une victoire et face à l’avant-dernier du classement. Abordons chaque étape l’une après l’autre.»

Le Nouvelliste - Stéphane Fournier

Succès très important des Lions de Genève en déplacement sur le terrain de Starwings Basket qui permet aux genevois de valider définitivement leur 3ème rang au terme de ce premier tour de la phase préliminaire avec en corollaire un 1/4 de finale de SBL Cup à jouer à domicile face à Swiss Central Basketball. Un remake deux semaines après du 1/8 de finale de Patrick Baumann Swiss Cup. Malgré de nombreuses absences d'importance les hommes de Andrej Stimac ont une nouvelle fois fait valoir leur très grande solidité défensive pour s'assurer ce 3ème succès de rang. Une victoire entièrement méritée au vu du déroulement de la rencontre où les pensionnaires du Pommier ont eu constamment l'avantage même s'ils ont souffert en fin de match. Leurs nombreux passages sur la ligne des L-F leur ont procuré bon nombre de paniers faciles à 19 sur 26 contre 8 sur 12. Les pensionnaires de la Sporthalle ont manqué une belle occasion sachant que les Lions étaient tout de même privés de Scott Suggs, Marco Portannese et Brandon Kuba. Les genevois ont connu le meilleur départ face à des bâlois qui n'ont marqué que 2 points en l'espace de près de 7 min, 2 à 9. 9 à 14 après 10 minutes de jeu. Début de second quart-temps une nouvelle fois très compliqué pour les joueurs locaux qui ont encaissé un partiel de 2 à 15. 11 à 29 à la 16ème. 18 à 34 à la pause. Sous l'impulsion principalement de Devin Cooper, les bâlois ont grignoté petit à petit leur retard pour entamer le money-time avec 9 longueurs de retard, 42 à 51. Grâce à leur adresse à 3pts, les bâlois ont relancé totalement le match en revenant à 1 point à 3 minutes de la fin, 58 à 59. Les Lions ont su se ressaisir face à un adversaire qui n'a plus marqué le moindre point jusqu'à la fin du match avec un panier à 3pts diablement important marqué par Dragan Zekovic. 58 à 68 au final en faveur des pensionnaires du Pommier. Trois joueurs se sont mis particulièrement en évidence du côté des genevois, Dragan Zekovic, 21 pts, 7 rbds, 2 ass, 2 int, Daishon Knight, 21 pts, 7 ass et Eric Adams, 12 pts, 6 rbds, 2 ass. A signaler du côté de Starwings Basket, Devin Cooper, 19 pts, 3 rbds, 6 ass, 2 int, Thomas Rutherford, 7 pts, 7 rbds, 4 ass et Branislav Kostic, 13 pts, 3 ass.

La hargne du BBC Nyon a fait la différence

Ce match au Rocher ne restera pas gravé dans les annales mais le succès (71-62) acquis aux dépens de Swiss Central Basketball est ô combien précieux pour les Nyonnais.

Qu’est-ce qu’un bon match? Celui qu’on gagne! L’expression consacrée s’assortit de facto de réserves. Les Nyonnais étaient les premiers à les formuler. A commencer par Stefan Ivanovic: «Sur le parquet, il y avait une équipe de battants et le combat n’a pas toujours été joli mais l’important, oui, c’était de gagner. On l’a fait avec le cœur et en étant agressif en défense.» Il y a des soirées plus compliquées que d’autres, où il convient de retrousser ses manches pour surmonter l’adversité. Deux chiffres soulignent les manques du BBC Nyon. A la pause, la formation de La Côte totalisait 33,3% de réussite dans les tirs à deux points (6/18) et 23.1% (3/13) dans ceux à trois points. Pourtant, elle demeurait dans le match (30-32). Le dire, c’est aussi mettre en exergue les carences et les faiblesses du néopromu Swiss Central Basketball. Magnifique d’abnégation, Jérémy Jaunin a symbolisé à lui seul cette hargne gagnante, lui qui a terminé meilleur marqueur de la rencontre avec 23 points, «un record en carrière», concédait-il à l’interview. «Ça n’a pas été un match sexy mais plutôt «ugly». Parfois, c’est comme ça. En première période, on ne pouvait pas faire pire. En deuxième, on a réussi à mettre de l’intensité. On est allé les chercher à la bagarre. On a du caractère», confiait le meneur de jeu. Ce succès assure aux Nyonnais l’avantage du terrain lors des quarts de finale de la SBL Cup qui se disputera sur un match.

Petits bobos et grand renfort?

Le BBC Nyon peut faire valoir des circonstances atténuantes. Laurent Zoccoletti manquait à l’appel. «Il est blessé à la cheville droite. Il sera absent jusqu’à Noël», expliquait Xavier Paredes. Le président ajoutait à propos du remplacement de George Beamon. «Il reste deux ou trois pistes. La situation va rapidement se décanter. Le nouveau venu sera opérationnel pour la reprise en janvier.» S’il entend rester compétitif pour une (belle) place dans le top 4, Nyon n’a pas d’autre choix que de se renforcer. Il ne peut pas espérer gagner tous ses matches à la hussarde. D’autant que Benoit Hayman se ressent d’une tendinite au genou gauche et que Khadim Sow s’est blessé lors d’un choc. «Il souffre d’une contusion dans le bas du ventre, rien de grave», assure le docteur Boris Gojanovic. Le retour de Sébastien Clivaz était très attendu au Rocher. L’arbitre n’a plus sifflé en championnat depuis le 6 novembre. Mais sa femme étant sur le point d’accoucher, il a cédé sa place Slobodan Novakovic. Dans le trio arbitral, signalons la première apparition à ce niveau de Yoann Buttet. Le Valaisan n’a pas manqué ses débuts.

La Côte - Patrick Testuz

Le BC Boncourt n’est plus d’attaque

Le BC Boncourt recherche toujours la flamme. Hier soir, le derby de l’Arc jurassien ne lui a pas permis de relancer ses actions. Vainqueurs 81-72 dans le chaudron, les Unionistes sont parvenus à maintenir le secteur offensif de la formation de Vladimir Ruzicic dans le frigo. Les Ajoulots ont ainsi concédé un cinquième revers sur leurs six derniers matches. La présence et les encouragements à pleins poumons d’Enraigis du HC Ajoie et, finalement, celle sur le terrain de Brent Jackson – le topscorer du BCB a toutefois été remplacé dans le cinq de départ par Juraj Kozic – n’ont pas eu suffisamment d’impact. Hier, Neuchâtel avait un volume de jeu supérieur et a contraint le BC Boncourt à procéder par à-coups dans un match sans trop de saveur. Les Jurassiens ont mené 8-6
et 11-10. Ensuite? Ils ont perdu trop de duels et n’ont pas pu instiller assez de folie dans les débats. Besogneux, ils n’ont pu que gommer le premier important partiel subi (11-18; 8’10’’) pour égaliser (24-24 et 27-27 après 15’30’’) et compenser presque complètement une deuxième envolée du visiteur (de 37-54 après 26’05’’ à 69-74 après 37’14’’). Une furia soudaine de Brent Jackson – trois paniers primés – était passée par là, mais il en fallait plus pour contrarier des Neuchâtelois qui ont encore gagné en consistance avec l’engagement du sobre et efficace Aleksa Popovic.

«Des problèmes de communication»

«À certains moments, on n’a pas pris les bonnes décisions. On avait le vent dans le dos, mais on n’a pas su construire là-dessus. On a été solide en défense, mais on leur a accordé quatre rebonds offensifs dans le premier quart», déplore Vladimir Ruzicic. Les points inscrits dans la raquette sont par ailleurs éloquents: 50 pour Neuchâtel, 22 pour Boncourt. «Ce n’est pas seulement en raison de leurs joueurs de grande taille», analyse justement le coach des Ajoulots. Les «drives» des plus petits (Bryan Colon, Selim Fofana) ont fait tout autant de dégâts. «Nous avons eu des problèmes de communication.» L’attaque, cela devient une sale habitude, s’est hélas mise au diapason. «On n’était peut-être pas en contrôle, il y a eu quand même de grands moments chauds», concède le Neuchâtelois Yoan Granvorka, «mais à la fin, on avait une petite marge de sécurité. Notre nouvel étranger (n.d.l.r.: Popovic) nous a beaucoup aidés. Il a su gérer le tempo et mettre des paniers importants. Il m’a étonné par son sang-froid. Il y a eu de l’intensité. Notre plan de jeu était vraiment axé sur la défense, on voulait limiter au maximum les deux Jackson.» Neuchâtel confirme ainsi sa montée en puissance («on a su se trouver, on est une équipe très jeune et cela nous a peut-être demandé plus de temps pour nous adapter», affine Granvorka) et avait un peu plus de coffre hier. Les Boncourtois, eux, auront tout intérêt de se relancer mercredi (17h30) au Reposieux de Monthey, où passer l’épaule en huitième de finale de la Coupe de Suisse sera presque capital pour enjoliver la seconde partie de saison. Parce que le nouvel échec d’hier a resserré l’étau et n’est pas sans compliquer les chances d’avancer dans une autre compétition: ayant terminé le premier tour de Swiss Basketball League au 8e rang, les Jurassiens seront contraints d’aller batailler dans l’antre du leader Massagno en quart de finale de la SBL Cup (ex-Coupe de la ligue).

Le Quotidien Jurassien - Frédéric Dubois

Union Neuchâtel enchaîne contre Boncourt

Union Neuchâtel n’a pas tremblé ce dimanche 5 décembre à Boncourt. Les Neuchâtelois ont aisément disposé des Jurassiens 81-72. Cela permet aux basketteurs de la Riveraine de terminer le premier tour du championnat au cinquième rang.

Les matches se suivent et se ressemblent pour Union Neuchâtel ces derniers temps en SB League. Ce dimanche 5 décembre, les Neuchâtelois ont remporté leur quatrième victoire de suite en disposant de Boncourt 81-72 (18-14 22-19 21-15 20-24) en Ajoie. Les Unionistes ont globalement maîtrisé leur sujet, bien qu’ils se soient fait un peu peur en fin de match et que plusieurs fautes aient pénalisé certains de leurs joueurs (Martin, Anabir, Giddens) en début de partie. L’accumulation de ces fautes a d’ailleurs provoqué l’intégration d’Aleksa Popovic, le nouvel étranger de la Riveraine. Le Monténégrin a parfaitement tenu son rôle pour son premier match avec sa nouvelle équipe en totalisant 17 points en 23’16’’ de jeu. Il termine ainsi meilleur marqueur d’Union Neuchâtel lors de ce derby de l’Arc jurassien devant Yoan Granvorka et Selim Fofana (16 points chacun).

Popovic précieux

L’expérience de ce basketteur de 34 ans s’est avérée précieuse pour ses nouveaux coéquipiers. «Il nous a calmés dans les moments chauds», confirme Yoan Granvorka. «Lorsque le match a failli basculer en fin de partie, il nous a beaucoup apporté en inscrivant des points précieux.» Ces «moments» sont intervenus lorsque Boncourt est revenu à cinq points des Unionistes, qui avaient compté jusqu’à 17 points d’avance dans le troisième quart-temps. Une fois cette alerte passée, les Neuchâtelois ont assuré un succès logique. «Nous voulions bien les contrer défensivement. En les laissant à 72 points, alors qu’ils tournent à 85 de moyenne, nous avons rempli notre mission», estime Yoan Granvorka. Avec ce succès, Union termine cinquième du premier tour et affrontera Nyon en quarts de finale de SBL Cup le 22 décembre à l’extérieur. Auparavant, les Neuchâtelois retrouveront les Vaudois ce vendredi 10 décembre à la Riveraine (19h30) en championnat. A l’occasion de ce match, les 100 premières personnes arrivées à la salle recevront gratuitement une écharpe aux couleurs du club neuchâtelois.

Arcinfo - Julian Cervino

Défaite avec ou sans conséquences?

Après huit victoires d’affilée, Fribourg Olympic mord la poussière à Massagno et cède son trône de leader

Privé, pour cause de blessure, de trois joueurs majeurs (Boris Mbala, Paul Gravet et Slobodan Miljanic) et de son entraîneur Petar Aleksic, qui se remet d’une opération au nez, Fribourg Olympic avait tout à redouter du choc au sommet de SB League contre Massagno. Repoussées par l’orgie offensive de la première mi-temps (53 points), les craintes fribourgeoises se sont matérialisées en fin de match. Incapable de tenir le rythme imposé par les artilleurs tessinois, le champion de Suisse a craqué dans le money time. Encore devant à la 34e (72-76), il s’est effondré, encaissant un partiel de 20-6, pour finir par s’incliner 92-82. «Notre principal problème s’est situé en défense. Nous n’avons pas su nous ajuster. Bien sûr qu’il y a du talent en face, mais nous étions trop souvent en retard et nous nous sommes fait prendre en 1 contre 1», regrette Natan Jurkovitz.

Courte rotation et fautes

Invaincu avant cette rencontre avec huit succès en huit matches, Olympic avait pourtant un beau coup à jouer. Mais les absences ont pesé lourd, tout comme les fautes qui se sont abattues sur les Fribourgeois et notamment sur Davonta Jordan, qui aura besoin de temps pour assimiler les subtilités de l’arbitrage helvétique (lire aussi ci-dessous). «Les joueurs ont tout donné. Je n’ai rien à leur reprocher à ce niveau-là, mais avec les blessés et l’équipe nationale, ce match a été préparé dans des conditions difficiles. Avec une courte rotation et des problèmes de fautes, nous avons manqué d’énergie en fin de match», analyse Ivica Radosavljevic, promu calife à la place du calife sur le banc fribourgeois. Avant la fin de match en queue de poisson, Olympic a tenu tête à Massagno. Mieux, portés par un Kwamain Mitchell des grands soirs (17 points à la pause, 24 au total), les visiteurs ont longtemps dominé les débats, comptant même jusqu’à 15 points d’avance à la 16e minute (30-45). Les Tessinois ont alors eu le mérite de ne pas sombrer. Le travail de sape de Juwann James sous les paniers et les tirs primés de Roberto Kovac pour revenir à égalité (76-76, 34e) et de Marko Mladjan (24 points) ont fait mal aux Fribourgeois qui ont perdu le fil quand leur hôte a déployé une défense de zone en fin de 3e quart. «Cela ne nous a pas perturbés», contre Ivica Radosavljevic, en déplorant toutefois «le manque de lucidité» de ses joueurs. Dans le camp tessinois, nulle trace de fatigue, mais de grands sourires après ce brillant retournement de situation. «Nous avons manqué d’agressivité, tant en attaque qu’en défense, en 1re mi-temps. Une fois que nous avons corrigé le tir, cela a été beaucoup mieux», apprécie Robbi Gubitosa. L’entraîneur de Massagno a su trouver les mots pour remobiliser ses troupes après la pause et les bons joueurs – Isaiah Williams et Vernon Taylor aux profils plus athlétiques en tête – pour faire basculer la rencontre.

Revanche mercredi

Cette première défaite de la saison n’a rien de dramatique pour Olympic. Au vu des circonstances de cet automne fort délicat, les Fribourgeois ont de quoi être satisfaits de leur bilan de 8 victoires et 1 seule défaite après le 1er tour. Mais, car il y a toujours un «mais», cette défaite relègue le champion de Suisse au deuxième rang. Cela signifie qu’il risque fort de devoir se coltiner les Lions de Genève en demi-finale de la Coupe de la Ligue alors que Massagno en découdra avec le vainqueur de Nyon-Union Neuchâtel. Olympic a aussi laissé passer l’occasion de marquer le terrain avant les retrouvailles de mercredi à 17 h 30 à Saint-Léonard pour le compte des 8es de finale de la Coupe de Suisse. «Avec le retour de Petar, ceux possibles de Mbala et Miljanic, ce sera une autre bataille, mais nous nous déplacerons avec le plein de confiance», promet Robbi Gubitosa. Les Fribourgeois ont moins de 70 heures pour se remettre d’aplomb et prouver que cette défaite n’a pas laissé de traces. «S’incliner, ça fait toujours mal, mais nous avons perdu le moins important des deux matches», tempère Natan Jurkovitz, visiblement impatient de prendre sa revanche.

La Liberté - François Rossier