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Leagues SB League 25.05.2023

SB League - Playoffs : Game recap semi finals game 2

Spinelli Massagno - Union Neuchâtel Basket 1-1
Fribourg Olympic - Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex 2-0

Union Neuchâtel trop tendre face au réveil de Massagno

Victorieux lors du premier match des demi-finales de play-off, les Neuchâtelois ont été sèchement battus lors de l’acte II à la salle Nosedo, mardi 23 mai au soir. Largement supérieurs, les Tessinois ont fait forte impression.

Gros coup d’arrêt pour Union Neuchâtel. Victorieux avec brio de l’acte I des demi-finales des play-off contre Massagno, les Neuchâtelois ont subi un véritable camouflet lors du deuxième match, mardi 23 mai au soir. Totalement dépassés par des Tessinois retrouvés, les Unionistes ont été fessés 103-58. «C’est la douche froide. Nous devons oublier ce match. Nous avons juste mal joué», lâche le jeune Joanis Maquiesse. S’ils ont dernièrement surfé sur la vague du succès et ont certainement été portés par l’euphorie, les hommes de Mitar Trivunovic ont semblé manquer d’énergie ce mardi soir. Killian Martin et ses coéquipiers ont certainement payé les efforts consentis ces dernières semaines, notamment leur quart de finale gagné face à Vevey au terme du match décisif. «Physiquement, nous étions simplement trop fatigués. Dès le début, j’ai senti que nous n’étions pas dedans. Nous avons joué sans concentration ni intensité», regrette l’entraîneur Mitar Trivunovic.

Le show Dusan Mladjan

Le match a été marqué par la performance de Dusan Mladjan. A bientôt 37 ans, l’ex-international suisse n’a décidément rien perdu de sa superbe. Avec son maillot de top-scorer sur les épaules, il a réussi un festival offensif au grand dam des Neuchâtelois. Déjà en verve lors de l’acte I, l’expérimenté basketteur tessinois a inscrit 30 points en jouant seulement 23’46’’. «J’ai été mis en bonne position grâce à mes coéquipiers. Nous avons passé un cap par rapport au premier match. Nous avons gagné en intensité et montré notre vrai visage», apprécie le héros du match. «Il a mis beaucoup de tirs difficiles. Il faudra vraiment mieux défendre sur lui et Bogues (réd: 22 points mardi soir)», commente Joanis Maquiesse. Malmenés en première période mais toujours au contact (46-36) grâce aux prouesses d’un Dalan Ancrum inspiré, les Unionistes ont vécu un cauchemar au retour des vestiaires. Sans idée, ils ont dû attendre plus de six minutes avant d’inscrire leur premier panier. Dans un troisième quart-temps à sens unique, ils ont encaissé un cinglant 27-12.

Les cadres ont pu souffler

Après ce coup dur, Mitar Trivunovic a logiquement jeté l’éponge et a procédé à une large rotation au sein de son effectif. De quoi permettre à ses cadres de souffler un peu. Dans une fin de match anodine et sans suspense, les deux entraîneurs ont décidé d’offrir du temps de jeu aux habituels remplaçants. Pas meilleure attaque de la saison régulière pour rien, la formation tessinoise s’est montrée sans pitié. Elle a empilé les paniers avec une facilité déconcertante. «C’était vraiment dur. J’ai été impressionné par leur niveau de jeu. Leur attaque était bien supérieure à notre défense. Nous avons mal fait notre boulot. Pour les prochaines rencontres, nous devrons absolument réussir à fermer davantage le jeu», affirme le pivot Arkim Robertson.

L’avantage du terrain

Même si Union Neuchâtel n’a pas réussi à faire le break et a paru complètement dépassé hier soir, les Neuchâtelois gardent tout de même l’avantage du terrain grâce à leur victoire lors du premier acte. Les Unionistes recevront les Tessinois lors des deux prochaines rencontres, à commencer par ce samedi 27 mai (18h) à la Riveraine. «Perdre de 40 ou 50 points ne veut absolument rien dire. Au final, le score reste à un partout. Contre Vevey, nous avons aussi concédé deux lourdes défaites et cela ne nous a pas empêchés de remporter la série», lance Joanis Maquiesse. «Cela va être très difficile pour eux de gagner chez nous. Nous sommes meilleurs à la maison.»

Arcinfo - Florian Charlet

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RSI : Una Spinelli travolgente parregia la semifinale 25.05.2023

Fribourg a un pied en finale

En manque d’inspiration en début de rencontre, Olympic a accéléré pour s’imposer 99-71 contre Genève

Il suffit parfois d’une accélération au bon moment, d’une interception qui galvanise les troupes et réveille une salle Saint-Léonard bien garnie mais trop tranquille jusque-là, d’un dunk rageur, d’un tir à trois points, pour tourner une rencontre. Hier soir, Genève s’était certainement dit qu’il avait pris la rencontre par le bon bout. En s’appuyant sur un Clanton aussi puissant qu’inamovible dans la raquette, les Lions ont vite pris un léger avantage. De l’autre côté, Fribourg a retrouvé la piètre adresse qui avait failli lui coûter l’acte I. «Ce début de match était un sacrifice nécessaire, souligne l’entraîneur Petar Aleksic. Jordan, Ballard, Milon, n’étaient pas en confiance, je voulais leur en redonner.» Pari risqué mais pari gagnant. Genève a bien pris 9 points d’avance (19-28, 12e minute), mais jamais plus. Et, quelques instants plus tard, il y a eu les interceptions, le dunk, et la foule qui s’est levée. Jordan, car c’est de lui que tout est parti, avait sonné la révolte et les Lions ne s’en sont pas relevés. D’un avantage de deux petits points après deux quart-temps, le matelas du Fribourg Olympic a rapidement gonflé à 10 points (55-44, 22e) à la sortie du vestiaire puis 20 (82-62, 34e). «Nous avions trop souvent pris l’habitude de manquer nos débuts de seconde mi-temps, rappelle Arnaud Cotture. Mais là, ça a suivi, aucun temps mort. Encore mieux, nous avons bien géré les fameux trous noirs.»

Intérieur bétonné

Ceux-là mêmes qui avaient bien failli causer la perte des Fribourgeois samedi dernier, quand ils avaient galvaudé un avantage de 20 points, puis de 10 points. Cette fois, les Lions ne sont pas revenus. Pire que cela, ils ont perdu leurs nerfs dans les derniers instants. Clanton, Paige puis Miljanic ont été abusés par la malice de Kovac et consorts, ils n’ont pas terminé la partie. «Il fallait être intelligent, résume Petar Aleksic. A la différence de samedi, nous ne nous sommes pas précipités. Mieux que cela, nous avons fait des fautes intelligentes pour couper le rythme de notre adversaire.» Le score final de 99-71 peut paraître sévère, mais reflète la domination acquise petit à petit par les Fribourgeois au fil de la rencontre. A l’image de la raquette, où Clanton s’est royaumé durant un quart-temps avant d’être réduit au silence par un Jankovic impérial. «Je suis rentré dans sa tête!», s’est exclamé le Serbe en revenant à son vestiaire. «Au début, nous avons souffert à l’intérieur, notamment moi qui n’ai pas fait une bonne entame de match, souffle Arnaud Cotture. Mais nous avons trouvé la solution au fil de la rencontre. Il faut être clair, Milos (Jankovic, ndlr) a sorti les muscles.» Même Milon, fantomatique lors du premier acte, a retrouvé son assise défensive et quelques points dans ses mains. Pour le plus grand bonheur de son coach qui ne s’est pas gêné de l’étreindre fortement dans le dernier quart-temps. «Il ne faut par contre pas tomber dans l’euphorie, prévient Arnaud Cotture. Nous avons encore beaucoup de travail. Nous avons protégé la maison, maintenant, c’est la phase la plus compliquée qui nous attend.» Comme le dit l’entraîneur, cette rencontre à Genève s’annonce «très difficile», mais Fribourg Olympic l’a prouvé, il a de la ressource pour trouver la meilleure option. A une victoire d’une qualification pour la finale, il a tout en ses mains. Ce d’autant plus que les Lions, déjà dans une rotation de sept joueurs seulement, pourraient perdre Thomas Jurkovitz, touché au genou, dont la présence samedi n’est de loin pas assurée. «A nous de rester frais dans la tête. Il y a déjà 40 minutes à jouer là-bas, nous devons rester à fond dedans», conclut Arnaud Cotture.

La Liberté - Patrick Biolley

À Fribourg, les Lions y ont cru une mi-temps

Les Genevois ont longtemps mené avant de s’effondrer après la pause. Victorieux 99-71, Olympic mène 2 à 0 dans la demi-finale des play-off, avant le troisième acte samedi au Pommier.

«Fribourg n’est pas invincible!» Comme tous ses coéquipiers du Pommier, qui avaient réussi à chatouiller le champion dans les dernières minutes du premier acte des demi-finales de samedi (86-82), Clayton Le Sann et les Genevois ont voulu croire à un miracle ce mardi à Saint-Léonard. Mais à l’impossible nul n’est tenu. Une fois encore, comme ce fut déjà le cas il y a trois jours sur ce même parquet, il a suffi d’un gros coup d’accélérateur à Olympic au début de la seconde mi-temps pour remettre les Lions de Genève en cage. Il y a eu aussi de nouveau beaucoup trop d’imperfections et de précipitations dans le jeu des hommes d’Andrejevic pour empêcher la belle machine de Petar Aleksic de fêter un 18e succès d’affilée, le deuxième de cette série au meilleur des cinq.

Début de match réussi

Envoyés samedi dans les cordes, groggy, un genou à terre, les Genevois avaient pourtant trouvé la force de caractère pour se relever avec cette volonté farouche qui caractérise ce groupe pour repartir au combat et rebondir. Les joueurs du Grand-Saconnex ne voulaient pas rater leur début de match, ils l’ont réussi, avec longtemps une adresse assez insolente (21-30, 13e). Mais, comme samedi, les rotations ont fini par faire la différence. Très agressifs dans la raquette, Keith Clanton et Thomas Jurkovitz on en plus vite été sanctionnés de trois fautes, les privant de défendre correctement sur des Fribourgeois qui n’en demandaient pas tant pour reprendre les rênes juste avant la pause (43-41). Une fois lancé le train d’Olympic était alors inarrêtable. «Les arbitres sont rentrés dans notre tête et on a perdu le match mentalement», regrette Thomas Jurkovitz, qui a rejoint le vestiaire le genou endolori avant de lâcher: «On va gagner samedi au Pommier.» Les Genevois aimeraient tellement le croire…

Tribune de Genève - Christian Maillard

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