Ein 12. Spieltag, der an der Tabellenspitze keine Veränderungen mit sich brachte, da die ersten vier Mannschaften gewannen und den Abstand zu ihren Verfolgern weiter vergrößerten. Fribourg Olympic zeigte sich körperlich überlegen und gewann in der Halle Reposieux gegen den BBC Monthey-Chablais. Vevey Riviera Basket setzte sich in den Galeries du Rivage gegen Union Neuchâtel Basket nach einem hart umkämpften Spiel durch. Spinelli Massagno machte im zweiten und dritten Viertel den Unterschied und gewann schlussendlich relativ leicht in der Halle Rocher gegen den BBC Nyon. Die Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex hatten es nicht leicht, gewannen aber schlussendlich im Istituto Elvetico gegen die Lugano Tigers. Sehr wichtiger Erfolg der Pully Lausanne Foxes in der Sporthalle gegen Starwings Basket, wodurch die Männer von Randoald Dessarzin ihren Platz in den Top 8 festigen konnten
I Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex hanno ottenuto la seconda vittoria consecutiva dopo quella della settimana scorsa in casa contro il BBC Monthey-Chablais, battendo sabato i Lugano Tigers all'Istituto Elvetico. Un ottimo risultato per i ginevrini perché allo stesso tempo BBC Nyon, BBC Monthey-Chablais e Union Neuchâtel Basket hanno tutti perso. Ancora al 4° posto, i genevrini hanno ora 4 punti di vantaggio sul trio. D'altro canto, i ticinesi si trovano ora a 4 punti di distanza dalle prime otto dopo la vittoria dei Foxes sullo Starwings Basket. La partita è stata a lungo combattuta prima che gli uomini di Dragan Andrejevic facessero la differenza tra la fine del terzo e l'inizio del quarto quarto. I genevrini hanno nettamente dominato sotto canestro, con 24 su 40 rispetto a 16 su 33 a 2pti, 44 rimbalzi rispetto a 26 e 46 punti segnati rispetto a 28. I Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex sono partiti nel migliore dei modi in questa partita, conducendo 5-12 al 4° e di nuovo 8-15 al 6°. I ticinesi hanno risposto bene alla fine del 1° quarto per arrivare al 16-17. Gli uomini di Valter Montini hanno avuto la meglio per la maggior parte del tempo nel 2° quarto, anche se per non più di 4 punti. 42-42 all'intervallo. Le due squadre sono rimaste testa a testa fino al 28°, 57-57, quando i residenti di Pommier hanno fatto la differenza. Un parziale di 3-13 e 60-70 al 32°. Nonostante tutti i tentativi dei ticinesi, che si sono riportati a meno di 5 punti, i genevrini hanno resistito fino alla fine, vincendo 77-85. Da segnalare per i Lugano Tigers i 20 punti, 3 rimbalzi, 5 assist di De'Shawn Williams e i 20 punti, 5 rimbalzi, 3 assist di Trey Sampson. Da segnalare anche i 16 punti, 5 rimbalzi, 3 assist, 2 steals di Evan Battey. Un trio si è particolarmente distinto per i Lions, Noé Anabir, 20 punti, 6 rimbalzi, 7 assist, Robert Zinn 17 punti, 4 rimbalzi, 8 assist, e Matthew Dentlinger 11 punti, 5 rimbalzi, 2 assist, 3 blocks. Da segnalare anche i 12 punti, 8 rimbalzi e 4 assist di Markel Humphrey e i 12 punti, 4 rimbalzi di Mladen Armus
Die Pully Lausanne Foxes können nach diesem Erfolg, den sie an diesem Samstag bei Starwings Basket errungen haben, etwas besser atmen. Die andere gute Nachricht für die Mannschaft von Randoald Dessarzin kam aus dem Istituto Elvetico, wo die Lugano Tigers gegen die Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex verloren haben. Die Waadtländer befinden sich nun in einem Quartett auf dem 5. Rang mit 4 Punkten Vorsprung auf die Tessiner mit BBC Nyon, BBC Monthey-Chablais und Union Neuchâtel Basket. Die Situation wird immer schwieriger für die Basler, die nun 8 Punkte Rückstand auf den achten Platz haben. Auch für die Männer von Pascal Heinrichs war es die elfte Niederlage in Folge. Die Bewohner des Vallée de la Jeunesse machten den Unterschied zu Beginn des dritten Viertels, bevor die Gegner wieder herankamen. Sie konnten ab der 33. Min reagieren. 9 von 27 Dreiern gegenüber 4 von 12. 24 verlorene Bälle auf Seiten der Basler gegenüber 12, die den Gegnern 20 Punkte gaben gegenüber 11 zu ihren Gunsten. Die Männer von Randoald Dessarzin gingen schnell in Führung, aber die Basler blieben in Kontakt, bevor die Waadtländer in der 14. Min mit 26 zu 37 einen ersten Vorsprung herausspielen konnten. Die Bewohner der Sporthalle hielten ihre Chancen auf einen Sieg bis zur Pause mit 27 zu 33 intakt. Der Beginn der zweiten Halbzeit gehörte ganz den Waadtländern, die sich bis zur 24. Min einen Vorsprung von 13 Längen erarbeiten konnten, 33 zu 46. Super Reaktion der Basler in der Folgezeit. Ein 15 zu 0-Zwischenspurt und eine totale Umkehrung der Situation. Mit 48 zu 46 ging es in die Money-Time. Die Mannschaft von Randoald Dessarzin konnte sich jedoch ab dem Beginn des vierten Viertels wieder fangen und ging mit 50 zu 57 in der 34. Min und sogar 54 zu 67 in der 37. Min in Führung. Am Ende stand ein 62 zu 71-Erfolg. Hervorzuheben sind für Starwings Basket die 18 Pkt, 11 Rbds, 3 Ass, 5 Blocks von Christian Rohlehr, die 14 Pkt, 15 Rbds, 2 Ass von Mathieu Gamberoni, die 10 Pkt, 5 Rbds, 6 Ass von Anders Nelson und die 10 Pkt, 3 Rbds von Janis Pausa. Die auffälligsten Spieler der Foxes Jamal George 21 Pkt, 5 Rbds, 4 Ass, 2 Steals, Omar El Sheikh 14 Pkt, 10 Rbds, 2 Ass, 4 Steals, Dequan Morris 12 Pkt, 7 Rbds, 5 Ass, 3 Steals und Ezekiel Crawford 9 Pkt, 5 Rbds, 2 Steals
Le BBC Monthey-Chablais n’a pas trouvé de réponse à la domination physique de Fribourg
Largement dominés au rebond (28 à 48), les Sangliers n’auront jamais pu inquiéter Olympic, qui s’impose 75-96 au Reposieux.
Y avait-il réellement quelque chose à espérer pour le BBC Monthey-Chablais face à Fribourg Olympic? Si cette rencontre avait commencé au troisième quart, peut-être. Mais elle a plutôt commencé par un dunk d’Arnaud Cotture, claqué quatre secondes après l’entre-deux initial. Une action qui pourrait résumer l’emprise physique des visiteurs sur cette partie, qui s’est terminée sur un score de 75 à 96. Même sans démériter dans leur engagement et en montrant quelques bribes d’un basket léché, les Sangliers n’ont jamais pu inquiéter le quintuple champion de Suisse en titre.
Le rebond: Monthey reprend une leçon
Déjà trop largement dominé par Genève le week-end dernier, le BBC Monthey-Chablais n’est pas parvenu à soigner ses carences au rebond. Evidemment, Olympic est globalement mieux armé, en taille – à tous les postes – et profite d’une profondeur d’effectif supérieur, mais les Sangliers ont tout de même évolué un gros cran en dessous de leurs adversaires dans ce domaine. Une statistique illustre à elle seule cette domination fribourgeoise – ou cette contre-performance montheysanne, à choix –: après un quart, les jaune et vert avait capté autant de rebonds (6) que les visiteurs de rebonds offensifs. Et quand on sait qu’Olympic a inscrit douze points sur ses six deuxièmes chances accordées par les locaux, tout est plus ou moins dit.
La promesse: le duo Williams-Kuba a de l’avenir
Même si le score final et la statistique des Bas-Valaisans au rebond (28 à 48 sur l’ensemble du match) ne transpirent pas la positivité, il y a tout de même du bon à retirer de cette rencontre pour les hommes de Chris Chougaz. En commençant le match avec le duo Williams-Kuba à l’intérieur, les jaune et vert ont réellement mis en difficultés la défense fribourgeoise. Après trois minutes de jeu, le Martignerain avait déjà trois points, mais surtout trois fautes obtenues au compteur. Son compère américain a, quant à lui, grandement fait souffrir le pourtant très combatif Arnaud Cotture sous le panier. «C’était la première fois qu’on était aligné les deux d’entrée, je pense que l’on s’est bien débrouillé et j’espère qu’on aura droit à d’autres opportunités», confie Brandon Kuba. Les deux Montheysans ont offert aux shooteurs de leur équipe une respiration bienvenue et de nouveaux horizons – encore à explorer – au jeu collectif des leurs. Au rang des bonnes nouvelles, signalons également le nombre important d’extra-passes que les Sangliers sont allés chercher. Sans toujours parvenir à leur offrir un destin heureux.
Le temps-mort: Fribourg n’a négligé aucun détail
Il restait 2,7 secondes à disputer en première mi-temps, lorsque Thibault Petit a utilisé son temps-mort. Un petit break qui a permis aux visiteurs de préparer leur dernière offensive, depuis le camp montheysan. Ces 2,7 secondes ont finalement été suffisantes pour que Natan Jurkovitz permette à un Ryan Muhr vaillant de mesurer l’écart qui le sépare d’un top joueur helvétique. Olympic avait-il réellement besoin de ses deux points pour s’assurer une seconde période sereine? Non, mais ils ont été célébrés dignement par toute l’équipe, car, plus tard dans la saison, ce genre d’action peut compter.
La (très) grosse frayeur: Robinson contraint de rejoindre les vestiaires
Il restait deux minutes à écouler dans le troisième quart, lorsque, au duel avec Leyrolles pour capter un ballon au sol, Steve Robinson se relevait sans la précieuse sphère, mais avec une épaule endolorie. Sorti sur blessure, le meneur américain – au rendez-vous samedi, malgré le gros défit physique imposé par Fribourg – est revenu au jeu après un détour par le vestiaire.
Le Nouvelliste - Adrien Delèze
A Monthey, Olympic a saisi ses deuxièmes chances
Archidominateur au rebond, le leader invaincu de SB League maîtrise son sujet de bout en bout et revient de la salle du Reposieux avec un 12e succès en autant de matches de championnat.
Au regard de son implication dans le jeu, notre petit doigt nous murmure à l’oreille qu’Olympic n’aurait pas eu besoin de cela. Mais à quoi bon faire la fine bouche? Plutôt que de refuser poliment, le leader invaincu de SB League ne s’est pas fait prier et a saisi les nombreuses deuxièmes chances – 20, pour 23 points marqués au total – que Monthey lui a données. Ou que les Fribourgeois eux-mêmes se sont «fabriquées», selon que l’on soit un fidèle de la salle du Reposieux ou un simple visiteur d’un soir. Trêve de bavardages. La victoire 75-96 de Natan Jurkovitz, Arnaud Cotture et de leurs coéquipiers est trop nette pour s’arrêter à de simples considérations statistiques, même si celles-ci racontent beaucoup de l’histoire d’un match de basketball. «Le pourcentage de réussite au tir de Fribourg est correct, sans plus (46%). Mais en lui permettant de prendre 20 rebonds offensifs, nous lui avons grandement facilité la tâche», résume Christianos Chougaz, l’entraîneur grec de Monthey, qui dit aussi que «Fribourg mérite amplement sa victoire.»
Supériorité physique
Rebond: samedi, au terme d’une rencontre qu’Olympic a maîtrisée de bout en bout, à l’exception peut-être de trois minutes en début de seconde mi-temps, le mot était sur toutes les lèvres. Avec 48 prises contre 28 à son adversaire, celui qui a obtenu sa 12e victoire de la saison en autant de sorties a apporté une nouvelle preuve de sa supériorité physique. La taille est une chose. Mais récupérer un ballon qui rebondit aléatoirement sur un anneau est aussi une question d’envie, et les protégés de Thibaut Petit n’en ont pas manqué. Au contraire. Dès le premier panier – alley oop de Jurkovitz pour Cotture –, ceux-ci ont fait comprendre à des Chablaisiens méritants mais vite dépassés que les débats voleraient haut, très haut, à l’image, encore, du dunk de ce même «Jurko» sur le buzzer du deuxième quart (36-52). Le retour des vestiaires a été un poil plus compliqué? C’est vrai. Revenu à 11 longueurs (27e 55-66), Monthey aurait pu se faire résolument menaçant si Xavier Green puis Ross Williams n’avaient pas éteint, tour à tour et à longue distance, le début d’incendie (29e, 58-72). Et lorsque Cotture, malmené par les fautes, sortait enfin de sa boîte en poussant un cri aussi rageur que libérateur (30e 58-78), l'issue de cette partie intense mais presque à sens unique ne faisait plus aucun doute. Déjà.
Un point faible
«On gagne les quatre quart-temps, ce qui démontre une certaine constance. Mais je n’oublie pas qu’on mène par deux fois de 18 points sans réussir à tuer le match. Il nous manque encore l’instinct du tueur», analyse Thibaut Petit, l’exigeant entraîneur d’Olympic, avant de revenir sur la star de cette 12e journée: «the rebound.» «On savait que le gros point faible de Monthey était le rebond défensif. Les gars étaient prêts et ils sont allés au combat.» Meneur-rebondeur s’il en est, Jonathan Kazadi est particulièrement bien placé pour évoquer le sujet. «Tout part de la défense», insiste-t-il avant d’argumenter: «Bien défendre, c’est obliger l’adversaire à prendre des shoots difficiles. Et si les shoots sont difficiles, il y a plus de chances qu’il les rate et, donc, plus de possibilités de prendre des rebonds.» CQFD.
La Liberté - Pierre Salinas
Au terme d'un match très disputé, Vevey Riviera Basket est parvenu à renouer avec le succès en s'imposant en ce samedi à domicile face à Union Neuchâtel Basket. Les vaudois peuvent ainsi conserver leur 2ème place au classement avec toujours 2 pts d'avance sur Spinelli Massagno et 4 sur les Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex tous deux également vainqueur. Belle opportunité manquée par les neuchâtelois de se relancer pleinement dans ce championnat et d'espérer encore un retour vers les sommets même si rien n'est encore perdu pour les pensionnaires de la Riveraine. Un succès au final mérité pour les veveysans qui se sont montrés supérieurs dans le secteur intérieur, 26 sur 44 à 2pts contre 17 sur 31, 42 rebonds contre 27 et surtout 17 en phase offensive. 20 pts sur des deuxièmes chances de shoots contre 7. 42 pts marqués dans la raquette contre 32. Après un début de match à l'avantage des unionistes, les vaudois ont renversé la situation dès la 7ème pour boucler ce 1er quart-temps avec 2 pts d'avance 20 à 18. Le début du 2ème quart-temps leur a appartenu avec un avantage maximum de 9 pts à la 13ème, 28 à 19. Les hommes de Mitar Trivunovic ont su réagir rapidement. Un partiel de 2 à 13 et 30 à 32 à la 26ème. 41 à 42 à la pause. Un 3ème quart-temps au coude-à-coude et finalement 60 à 59 à l'entame du money-time. 66 à 66 encore à la 33ème avant un partiel de 6 à 0 qui a permis aux veveysans de prendre quelques longueurs d'avance 72 à 66 à la 35ème. Ils ont su résister jusqu'au bout pour finalement l'emporter sur la marque de 81 à 76. Un trio s'est particulièrement mis en évidence pour Vevey Riviera Basket Jonathan Dubas 29 pts, 10 rbds, 2 ass ainsi que Takal Molson 22 pts, 12 rbds, 8 ass, auteurs tous deux d'une très belle performance et Ikenna Ndugba 16 pts, 4 rbds, 6 ass, 4 int. A mettre en évidence pour Union Neuchâtel Basket les 15 pts, 6 rbds, 3 ass de Dalan Ancrum, les 15 pts, 3 rbds, 2 contres de Arkim Robertson, les 10 pts, 5 rbds, 3 int de Darious Moten et les 11 pts, 4 rbds, 3 ass de Dylan Schommer
Union s’incline sur le fil face à Vevey
Union n’y arrive pas à l’extérieur. Face à Vevey, les Neuchâtelois ont subi une cinquième défaite en six rencontres loin de leur base cette saison (81-76).
Union Neuchâtel a pourtant longtemps tenu la cadence. Mais les Neuchâtelois ont été trop brouillons dans la dernière période pour espérer repartir avec la victoire des Galeries du Rivage. Ils se sont finalement inclinés en cédant en fin de rencontre (81-76). «Il ne faut pas oublier que nous jouons le deuxième au classement» relativise André Prébandier, responsable de la communication d’Union. «Mais la défaite est frustrante, parce que c’est un match serré qui aurait pu tourner en notre faveur.»
Une question de détails
Il s’en est fallu de peu pour que ce match tourne en faveur des Neuchâtelois. C’est dans la raquette que s’est jouée la rencontre. Union n’a capté que 5 rebonds offensifs, contre 17 pour les Veveysans. «Nous avons été dominés dans ce secteur. Ils ont souvent eu cette deuxième chance sous le panier qui leur donne beaucoup de points», concède André Prébandier. Pourtant, Arkim Robertson avait commencé la rencontre tambour battant dans la raquette. Le joueur de la Grenade affichait 10 points (5/5 au tir) à la fin du quart-temps initial, tous inscrits dans la peinture. Bien défendu, le pivot a été bien moins dominant par la suite.
Fin de match décisive
C’est en fin de rencontre que la différence s’est faite. Létal en transition, Vevey a profité des quelques erreurs en trop des Neuchâtelois pour faire la différence. Handicapés par la quatrième faute précoce de Nathaniel West, les hommes de Mitar Trivunovic ont finalement dû s’incliner. «Les fautes font mal. Surtout que sur celles que nous provoquons, nous ne parvenons pas à assurer les lancers francs derrière», ajoute André Prébandier. Union a en effet affiché un faible taux de 54.5% de réussite dans le domaine. «C’est aussi là que ces quelques points se jouent», conclut-il. Les Neuchâtelois subissent donc leur septième défaite de la saison, la cinquième à l’extérieur, avant de se déplacer à Pully samedi 16 décembre (coup d’envoi 17h30).
Arcinfo - Teo Nania
Le BBC Nyon n’a pas pu régater avec Massagno
Les Nyonnais ont plié l’échine face à des Tessinois plus grands et costauds, dimanche au Rocher (62-81). Ils tenteront de prendre leur revanche, dans dix jours, en Coupe de la Ligue.
Le BBC Nyon avait un problème de taille à résoudre, dimanche. Toujours privé de son pivot américain Gates, comment le club du Rocher allait réussir à stopper la «montagne» Keith Clanton, 206 cm et 111 kg? L’Américain leur avait déjà causé bien des soucis en play-off l’an dernier et il restait sur une perf XXL avec 26 points, 21 rebonds et 7 passes à Pully. Kevin Martina et Maleye N’doye se sont relayés pour tenter de freiner ce monstre de puissance. Les Nyonnais ont doublé dès qu’ils le pouvaient leur marquage sur le pivot adverse. Avec une certaine réussite en début de match. Profitant de chaque occasion pour accélérer et mettre des Tessinois au supplice, ils ont fait la course en tête jusqu’à la fin du premier quart, finalement perdu 20-24. Car le «small ball» a ses limites et cela s’est cruellement vu sur la suite de partie. «On a essayé de faire au mieux face à Clanton, mais c’était difficile, analysait Justin Solioz, repositionné au poste 4. On a tenté pas mal de choses et il faudra encore s’adapter dans dix jours en quart de finale de SBL Cup. Il a fait 14 points et 14 rebonds, donc on ne peut pas dire qu’on l’a bien géré.»
Tout s’effondre dans le troisième quart
S’ils ont encore régaté dans le deuxième quart, les Nyonnais ont manqué de réussite. Notamment sur ce shoot inscrit juste après le buzzer de Maleye N’doye qui aurait pu permettre aux hôtes de regagner les vestiaires avec neuf unités de retard, et non douze (35-47). Un coup dur qui n’a visiblement jamais été digéré. Car au moment de revenir sur le parquet, les locaux ont trop rapidement vu leurs derniers espoirs s’envoler (39-59 à la 26e). «On a souvent ce problème dans le troisième quart, analysait Justin Solioz, auteur de sa meilleure sortie sous le maillot nyonnais avec 9 unités en 13 minutes. On commence de manière un peu trop relâchée et après on se prend un écart. A nous de débuter la deuxième mi-temps comme on commence la première.» Dimanche, avec son 6-18 infligé dans ce troisième acte, Massagno a définitivement tué tout suspens et la fin de match n’a été que remplissage (62-81). Les Nyonnais auront dix jours pour trouver des solutions et tenter de faire vaciller les Tessinois, le 20 décembre prochain, en quart de finale de Coupe de la Ligue. «Je pense qu’on a plutôt bien défendu sur l’extérieur, il faudra qu’on les limite encore mieux à l’intérieur», concluait Justin Solioz.
La Côte - Romain Bory