La Spinelli Massagno è riuscita a finire questa fase preliminare del campionato SB League da imbattuta tra le mura amiche, vincendo abbastanza facilmente all'ultimo turno contro il Swiss Central Basketball. Seconda, nei quarti di finale dei play-off per il titolo la squadra ticinese affronterà gli Starwins Basket, che hanno conquistato il 7° posto dopo la sconfitta del BC Boncourt sul campo dei Lions di Ginevra e la vittoria del BBC Monthey-Chablais contro i Lugano Tigers. Contro un avversario senza Michael Phillips, i ticinesi hanno fatto la differenza molto rapidamente e non sono più stati in pericolo. Hanno soprattutto preso vantaggio ai tiri liberi, convertendo 37 dei loro 42 tentativi, contro gli 11 su 14 in favore dei loro avversari. La squadra di Lucerna è rimasta a contatto per quasi 6 minuti, 18-14, ma ha avuto una fine di primo quarto molto difficile, concedendo un parziale di 16-4. 34-18 dopo 10 minuti di gioco. Gli uomini di Orlando Baer sono riusciti a tornare a meno di 10 punti nel 2° quarto, ma i ticinesi sono riusciti a riprendere le distanze chiudendo il primo tempo sul punteggio di 52-34. Ancora si stava sul 62-45 al 24°, prima che gli uomini di Robbi Gubitosa sigillassero definitivamente l’esito di questa partita infliggendo un parziale di 13-0 ai loro avversari, 75-45 al 29°. 102-69 a favore della Spinelli Massagno al termine, che ha potuto contare sulla notevole prestazione di Uros Nikolic, 24 pts, 22 rbds, 5 ass. Da notare anche i 23 pts, 2 rbds di Illia Tyrtyshnyk e i 16 pts, 7 rbds, 5 ass di Juwann James. Da evidenziare per il Swiss Central Basketball i 22 pts, 8 rbds di Stan Leemans, i 16 pts di Antwoine Anderson e i 12 pts, 2 rbds, 4 ass, 2 stl di Marco Lehmann
Les Lions de Genève s’assurent l’avantage du terrain en play-off
Vainqueur de Boncourt (95-77) lors de la dernière journée de saison régulière de Swiss Basketball League, l’équipe d’Andrej Stimac termine 4e.
Voilà de quoi offrir un peu de baume au cœur des Lions de Genève. À l’issue d’une saison régulière qu’ils auront menée cahin-caha, ils terminent 4es au classement. La formation entraînée par Andrej Stimac n’abordera certes pas les play-off avec autant d’assurance et de certitudes que les années précédentes, mais elle bénéficiera au moins de l’avantage du terrain au premier tour. Et ce à la faveur de sa victoire au Pommier contre Boncourt, ce samedi (95-77). Au coude-à-coude avec leurs hôtes à la pause (45-42), les locaux ont fait la différence dans le troisième quart-temps, leur infligeant un 29-15 avant de gérer leur avance dans le dernier tiers. Les Lions se sont montrés particulièrement adroits à trois points (40%) et ont nettement pris le dessus au rebond (45 prises au total, contre 22 pour les Jurassiens). Par ailleurs, dans le sillage d’un Brandon Kuba brillant (20 points, 10 rebonds), pas moins de quatre autres joueurs genevois ont terminé au-dessus de 10 points: Scott Suggs (16), Eric Adams (15), Eric Nottage (12) et Thomas Jurkovitz (11). 4es avec un bilan tout juste positif (14 victoires/13 défaites), le double champion de Suisse affrontera Swiss Central (5e) au premier tour des play-off. Une équipe contre laquelle il s’est incliné à deux reprises en trois affrontements cette saison.
Tribune de Genève
«On n’est pas du tout à notre place»
Le BC Boncourt, battu samedi dans la salle des Lions de Genève, a été privé de play-off au dernier moment. La formation de Vladimir Ruzicic a bouclé le championnat de Swiss Basketball League à une bien saumâtre 9e place. «On n’est pas en play-off et j’en suis triste. On aurait dû et on aurait pu faire mieux», grimaçait l’entraîneur Vladimir Ruzicic au sortir du match contre Genève. Hier, le technicien serbe peinait encore à masquer sa vive déception, rejoint par son président Grégory Franc, dont le constat est sans ambiguïté: «Le bilan sportif est négatif, voire catastrophique.» Le BC Boncourt possédait une nouvelle fois le topscorer de l’ensemble de la ligue en la personne de Brent Jackson, qui finit avec une belle avance sur son dauphin. Il a dans l’ensemble assuré contre Lugano et Monthey, mais il a à nouveau cherché en vain l’exploit contre les membres du top 3 (Fribourg Olympic, Massagno et Neuchâtel). Surtout, il a hypothéqué ses chances contre des adversaires comme Nyon et les Starwings. Quand on s’incline trois fois sur trois contre son voisin bâlois, on dilapide tous ses jokers. Cette non-accession aux play-off? «Non, je ne l’ai jamais sentie venir», avoue Grégory Franc. «On n’est pas du tout à notre place, on aurait dû être 6e. Il y a un tout petit peu à relativiser par rapport aux nombreux apprentissages qu’on a faits cette saison, mais on ne veut pas se cacher. On a eu cinq ou six matches qui étaient des finales, mais on n’en a jamais gagné un», se désole-t-il, regrettant un manque de constance. Les performances sportives de l’équipe fanion sont une tache noire, en réalité l’une des seules de cette saison. «Je ne suis pas que président du BC Boncourt, je suis aussi celui de Jura Basket, et le bilan sportif de toutes les autres équipes est ultrapositif. Notre équipe de première ligue a fini la première phase au 4e rang. Les M18 sont 2es et joueront le Final Four, les M14 aussi. En M12, on a 26 gamins, on en a 19 en M10 et 22 en M8. Et ce mardi, notre camp de basket va commencer et on a 30 inscrits», détaille Grégory Franc.
«Les finances sont saines»
Financièrement, «Florence Calasan (n.d.l.r.: la responsable de l’administration et des finances) a fait un travail monstrueux. La ligue nous a beaucoup aidés et est très reconnaissante de ce qu’on a fait. Ça aussi, c’est une des grandes satisfactions. Les finances sont saines et cela nous permet de construire la suite sereinement», apprécie Grégory Franc. «On a un peu les défauts de nos qualités. On est un jeune comité très énergique et on a peut-être développé trop de chantiers. On va davantage se focaliser sur certaines choses», ajoute le président. «Fer de lance» et vitrine du club, l’équipe de SB League continuera bien sûr à être couvée, «mais on est aussi là pour s’occuper de la relève», conclut-il.
Le Quotidien Jurassien - Frédéric Dubois
En playoff, le BBC Monthey-Chablais aura le redoutable honneur d’affronter Fribourg Olympic
Grâce à leur victoire contre Lugano (90-65) et aux défaites de Starwings et Boncourt, les Sangliers se retrouvent en playoff. Ils débuteront leur quart de finale samedi prochain à Fribourg.
Les étoiles se sont enfin alignées pour le BBC Monthey-Chablais. Tombeurs de Lugano au Reposieux (90-65), les Sangliers profitent des défaites de Starwings et de Boncourt pour se glisser en playoff, au profit des Jurassiens. À la faveur d’un sprint final maîtrisé – trois victoires de rang -, JaCori Payne et ses coéquipiers atteignent l’objectif minimal du club bas-valaisan. Ils s’apprêtent désormais à affronter un défi monumental puisqu’ils se retrouveront sur la route de Fribourg Olympic, triple champion de Suisse en titre et principal candidat à sa propre succession.
L’adversaire: Fribourg Olympic au menu des quarts
Tributaire des défaites de Starwings et de Boncourt pour assurer sa qualification en playoff, le BBC Monthey-Chablais aura l’occasion de remercier Fribourg Olympic de vive voix en quart de finale – vraisemblablement samedi prochain à Saint-Léonard. En compostant leur ticket pour les séries finales, les Sangliers se sont offert le droit, peu envié, de défier des Fribourgeois invaincus sur le territoire helvétique depuis la mi-décembre. Défaits à trois reprises cette saison par les hommes de Petar Aleksic, les jaune et vert ont «limité la casse» lors des deux premiers tours avant de perdre 75-97 au Reposieux le 30 mars dernier. «On a prouvé que l’on était capable de rivaliser sur plusieurs quarts, maintenant, la mission sera de le faire sur 40 minutes. Mais, on doit croire que l’on a une carte à jouer», insiste Brunell Tutonda. Rappelons qu'il faut, tout de même, remonter au 6 janvier 2017 pour trouver une trace d’un succès bas-valaisan face à Olympic. Durant ce laps de temps, le «BBCM» a dû digérer 19 défaites face aux Fribourgeois. «Ce n’est pas ce bilan qui compte, ni celui de la saison régulière. En playoff, les compteurs sont remis à zéro, que tu sois premier ou huitième, ça ne compte plus», positive Kevin Langford.
L’information: Le Sann ne rejouera pas cette saison
Clayton Le Sann a-t-il disputé son dernier match sous le maillot montheysan le 5 février dernier? Victime d’une double fracture de l’avant-bras à la suite d’un contact sous le panier, le meilleur marqueur helvétique des Sangliers avait dû quitter ses partenaires après seulement quatre minutes de jeu. Contraint à l’opération, le Genevois était annoncé absent pour un minimum de 6 à 8 semaines. Ce délai est désormais largement dépassé, mais c’est toujours «accompagné» d’une attelle au poignet que le poste 1-2 s’est présenté sur le banc du Reposieux samedi. «La rééducation prend plus de temps que prévu, j’ai perdu pas mal de mobilité et de muscles durant mon absence. Ça a été dur mentalement quand j’ai compris que je ne pourrai pas rejouer cette saison», soupire Le Sann.
Le bilan: service minimal pour les Sangliers
En début de saison, le BBC Monthey-Chablais avait de l’appétit et affichait, comme les autres équipes de son calibre– à savoir Swiss Central, Nyon, Starwings, Boncourt et Lugano – des ambitions de top-5. De ce point de vue, la 8e place «récoltée» au terme de la saison régulière a des allures de déception. Mais, le sprint final victorieux que les Sangliers viennent de livrer redonne un peu de consistance à leur bilan. «Je suis content et rassuré», sourit leur entraîneur Patrick Pembele. «Le travail a fini par payer et nous avons acquis l’expérience en évitant de rééditer toujours les mêmes erreurs.» L’arrivée de Kevin Langford dans le Chablais a contribué à accélérer ce processus. «On a appris qu’une équipe dans le doute ne pouvait pas se passer d’un joueur d’expérience.» Le technicien chablaisien regrette également le début de saison totalement manqué des siens, qui a plombé leur confiance et leurs espoirs d’accrocher le bon wagon. «C’est au 1er tour que nous prenons trop de retard. C’est là que Nyon et Swiss Central font la différence. La blessure de Payne nous a fait du mal et le même vécu collectif de notre équipe aussi. Ce sont des leçons à retenir pour la suite.»
Le Nouvelliste - Adrien Delèze
La promesse d’une série engagée
Vainqueur chez les Starwings samedi et fort d’une saison régulière aboutie, Olympic affrontera Monthey dès le week-end prochain en quart de finale.
«Starwings, Boncourt ou Monthey. Des trois adversaires dont nous pouvions hériter, c’est le pire.» Samedi à Birsfelden, au sortir d’une victoire 64-88 qu’il a vécue sereinement, sans jamais se lever de sa chaise, Petar Aleksic était déjà en mode «play-off». Jusque dans la prudence sémantique qui sied à cette période de l’année, la plus belle paraît-il. Riches d’un exercice 2021/22 maculé d’une seule défaite, le 5 décembre à Massagno, l’entraîneur d’Olympic et ses joueurs ne devraient rien avoir à craindre de Monthey, qu’ils affronteront dès le week-end prochain, samedi sans doute, en quart de finale et qu’ils ont toujours battu en saison régulière (trois victoires). Sauf que rien n’a jamais coulé de source, et c’est une série au meilleur des cinq manches engagée que le champion de Suisse en titre se prépare à disputer. «Monthey est une équipe très physique. De toutes, c’est celle qui nous «matche» le mieux au niveau de l’intensité», rappelle Boris Mbala, le capitaine fribourgeois, qui parle en connaissance de cause. Le 20 octobre dernier, Olympic était sorti de la salle du Reposieux avec un sentiment mitigé après qu’Aminenye Lakoju, un poids lourd de 206 cm pour 120kg qui ne fait plus partie du contingent chablaisien, avait mis la pagaille dans sa raquette (74-84). Mitigé, comme le match du 5 janvier, à Saint-Léonard, le premier après la bûche de Noël et le champagne du Nouvel An (78-74). Glurp… Quant au dernier rendez-vous valaiso-fribourgeois, agendé il y a trois semaines, il avait vu la meilleure défense du championnat encaisser le nombre record de 28 points lors du seul premier quart avant de se ressaisir (75-97).
Des certitudes
Voilà pour Monthey qui, en sa qualité d’ultime qualifié pour les play-off, de rescapé presque, et fort d’un public qui n’est jamais aussi bruyant que lorsque le «vieil ennemi» se présente au Reposieux, ne sera que plus dangereux. Olympic est averti. Mais s’ils n’auront sans doute pas la tâche aussi aisée qu’elle n’a été à Birsfelden, les protégés de Petar Aleksic possèdent suffisamment de certitudes pour ne pas trembler sur leurs bases, eux qui n’ont plus perdu depuis le 5 décembre et un déplacement que l’on qualifiera de particulier à Massagno. Particulier, car manquaient à l’appel Paul Gravet, Boris Mbala et Slobodan Miljanic, blessés, ainsi que l’entraîneur-chef lui-même, opéré du nez un peu plus tôt. «Entre Covid et blessures, jamais je n’avais connu une saison aussi compliquée», souffle Petar Aleksic avant d’ajouter: «Mais de cette adversité a aussi jailli notre force. Du premier au dernier, tous les joueurs ont dû prendre leurs responsabilités. Impossible de penser que l’autre va faire le job à ta place.» Et encore: «Sur le papier, nous ne sommes peut-être pas aussi talentueux que Massagno. Mais nous jouons un basket sacrificiel et solidaire qui nous permet de répondre présent dans les moments chauds.»
Belle au naturel
Depuis ce déplacement frustrant outre-Gothard, Olympic a enchaîné les succès (25) et les trophées – deux déjà. La confiance est de son côté, la profondeur de banc aussi. Pour preuve, cette statistique qui en dit long, si elle ne dit pas tout: où l’on constate qu’après 27 matches de saison régulière, pas moins de neuf Fribourgeois ont marqué 9 points de moyenne ou plus. Même répartition au rebond, secteur dans lequel chacun est concerné. «Jamais le cinq de base n’est le même: le coach donne une chance à tout le monde. Et quand il faut clore la partie, il va choisir ceux qu’il pense les meilleurs le jour J», observe Boris Mbala, qui parle d’un «bon mélange entre les trentenaires et les plus jeunes.» L’ambiance, elle, est belle au naturel, selon le capitaine. «On n’a pas fait beaucoup de sorties d’équipe, de repas entre nous, etc. Ce soir, ce sera la première fois.» Ce soir, c’était samedi. Un dernier moment d’insouciance avant le début des choses sérieuses.
La Liberté - Pierre Salinas
Union Neuchâtel envoie un message avant les play-off
Opposée dimanche 17 avril à Nyon, son futur adversaire des quarts de finale, la formation neuchâteloise s’est imposée à la Riveraine, malgré l’absence de plusieurs cadres.
«Je suis fier de mon équipe. Finir troisième du championnat avec une aussi faible rotation, c’est incroyable», Mitar Trivunovic ne cachait pas sa joie au moment de tirer le bilan après le dernier match de la saison régulière. Le technicien avait de quoi sourire. Victorieuse en clôture de ce troisième round de Nyon, la formation du Littoral a envoyé un petit message à son futur adversaire des quarts de finale de play-off. Privés de trois joueurs majeurs (Popovic, Granvorka et Martin) à la Riveraine, les Neuchâtelois ont réussi à dominer des Vaudois au complet. «Pour la confiance, c’était important de l’emporter», glisse le top-scorer Selim Fofana. «Cette victoire peut nous aider pour les play-off.» Dans une partie sans véritable enjeu, les hommes de Mitar Trivunovic n’ont pas excellé. Néanmoins, la deuxième période des Neuchâtelois incite à l’optimisme. Lorsque Daniel Giddens et ses coéquipiers ont élevé leur niveau de jeu et ont évolué à plus haute intensité, une nette domination s’est fait ressentir.
Bryan Colon en feu
Avec les retours probables de Killian Martin et d’Aleksa Popovic pour le début des play-off samedi prochain, les Neuchâtelois partiront avec l’étiquette des favoris. La prestation de Bryan Colon est également encourageante. Pour son deuxième match depuis sa blessure à une cheville, le capitaine a délivré un véritable récital. Du haut de ses 26 points, le meneur a été élu meilleur joueur de son équipe. «Ma petite pause m’a permis de recharger mes batteries», apprécie-t-il.
Poker menteur
Malgré ce succès, les Neuchâtelois auraient tort de crier victoire trop vite avant le début des play-off. L’affrontement dominical ressemblait à s’y méprendre à une partie de poker menteur. Les deux formations n’ont certainement pas voulu dévoiler leur jeu avant le début de la série. Nyon ne sera pas un adversaire à prendre à la légère. «Les play-off restent toujours différents. Cette série s’annonce serrée», commente Selim Fofana. «Nous avons une semaine pour nous préparer et arriver en forme.» Basketteur du BBC Nyon depuis mars, l’Américain Isiah Umipig a inscrit 21 points et sera assurément à surveiller de près. Pour les quarts de finale, Mitar Trivunovic devra certainement trouver un moyen de réduire l’impact du meneur de 30 ans. «Nous jouons pour le titre. Nous entrons dans la partie la plus importante de la saison et il va falloir encore élever notre niveau», lance le technicien serbe.
Arcinfo - Florian Charlet
À Neuchâtel, le BBC Nyon a perdu une partie de poker menteur
Les hommes de Stefan Ivanovic ont craqué au finish, dimanche, face à Union Neuchâtel (73-72). Ils terminent leur championnat sur une fausse note et retrouveront leur adversaire du soir en play-off, samedi prochain.
Hasard du calendrier, le dernier match de cette saison régulière de LNA entre Neuchâtel et Nyon sera également le premier match de play-off pour les deux équipes. Et les joueurs en étaient parfaitement conscients avant le début de leur duel, dimanche soir, à la Riveraine. De quoi ajouter un petit peu de piment à la partie? Ou alors, au contraire, ne pas totalement se livrer et garder quelques précieux schémas tactiques bien au chaud en attendant ce quart de final? Les titularisations surprises de Jonathan Gräser et Jeff Dufour étaient une première indication que, pour ce match, les coaches allaient quelque peu brouiller les cartes. «Des deux côtés, on a essayé des choses, on a voulu tenter quelques trucs et on verra ce qu’on garde», avoue Stefan Ivanovic, sans trop en dire.
Info ou intox?
Du côté neuchâtelois, le Monténégrin Aleksa Popovic et les Suisses Killian Martin et Yoan Granvorka étaient annoncés blessés. Info ou intox? Les deux premiers devraient être sur le parquet samedi prochain. Pour les visiteurs, le géant Dragan Tubak a été monstrueux en début de match (6 points et 5 rebonds en 6 minutes), mais il n’a plus foulé le parquet ensuite. «Il a mal au genou. J’espère qu’il pourra serrer les dents pour les play-off», glisse Stefan Ivanovic. Cela n’a pas empêché les Nyonnais de faire la course en tête. Porté par un Hamish Warden parfait aux tirs et un Isiah Umipig qui a enquillé les pions sans forcer, le BBC Nyon était logiquement devant à la pause (34-39).
Avantage psychologique pour Union?
La partie de bluff a repris dès la sortie des vestiaires, lorsque Stefan Ivanovic a sorti de sa musette un cinq 100% suisse. «C’était un match de préparation mais, au final, les deux équipes ont joué pour gagner, relève le Nyonnais. Et sur la fin, on n’a pas été assez dur. Quand Neuchâtel a monté l’intensité, on a arrêté de jouer…» Porté par un Bryan Colon en feu (26 points, 7 rebonds et 3 passes), Neuchâtel est repassé devant dans le troisième quart et, même si Jeff Dufour a entretenu la flamme en fin de match, les Nyonnais sont venus mourir au poteau (73-72). Avec ce troisième succès en quatre matches cette saison face aux basketteurs du Rocher, les Neuchâtelois auront un petit avantage psychologique pour le quart de finale de play-off qui débute samedi prochain (18h), à la Riveraine. «Les deux équipes ont pas mal changé depuis nos premiers affrontements, donc on verra bien», conclut Stefan Ivanovic.
La Côte - Romain Bory