Am letzten Spieltag der Vorrunde wurden die letzten Entscheidungen getroffen. Starwings Basket, das zu Hause gegen Fribourg Olympic verlor, und der BBC Monthey-Chablais, der im Reposieux die Lugano Tigers besiegte, erreichen schliesslich die Play-offs auf Kosten des BC Boncourt, der im Pommier gegen die Lions de Genève verlor.. Die Genfer gewannen das Spiel und belegten den vierten Platz vor Swiss Central Basketball, die im Tessin gegen Spinelli Massagno verloren. Union Neuchâtel Basket gewann in La Riveraine gegen den BBC Nyon, seinen Gegner im Viertelfinale der Play-offs um den Titel. Die Viertelfinalspiele beginnen am Samstag, den 23. April mit folgenden Begegnungen, Fribourg Olympic - BBC Monthey-Chablais, Lions de Genève - Swiss Central Basketball, Spinelli Massagno - Starwings Basket und Union Neuchâtel Basket - BBC Nyon
Swiss Central Basketball beendete die Vorrunde mit einer Niederlage bei Spinelli Massagno, die den Luzerner Club daran hinderte, in die Top 4 zu kommen, da die Lions de Genève ihr Heimspiel gegen den BC Boncourt gewannen. Die Männer von Orlando Baer belegten schliesslich den 5. Platz und trafen im Viertelfinale der Play-offs um den Titel auf die Genfer, wobei der Heimvorteil bei den Männern von Andrej Stimac lag. Die Tessiner blieben damit zu Hause ungeschlagen und belegten wie erwartet den 2. Platz mit Starwings Basket als Gegner in der ersten Runde der Play-offs. Swiss Central Basketball wurde bei den Rebounds dominiert, 42 zu 33, davon 16 in der Offensivphase zu Gunsten der Tessiner, und bei den verlorenen Bällen, 19 zu 12. Die Mannschaft von Orlando Baer hielt bis zur 6. Minute mit 18 zu 14 mit, musste dann aber mit ansehen, wie die Gegner ihren Vorsprung bis zum Ende des ersten Viertels durch einen 16 zu 4 Zwischenspurt ausbauten und nach 10 Minuten mit 34 zu 18 führten. Die Luzerner kamen im zweiten Viertel bis auf 10 Punkte heran, 40 zu 30 in der 15. Minute, bevor die Mannschaft von Robbi Gubitosa reagierte und sich bis zur Pause auf 52 zu 34 absetzte. In der 24. Min. stand es 57 zu 43, bevor die Tessiner das Spiel mit einem 18 zu 2 Zwischenspurt endgültig entschieden und in der 28. Min auf 75 zu 45 erhöhten. Die Luzerner, die auf Michael Phillips und Joel Fuchs verzichten mussten, verloren am Ende mit 102 zu 69. Für Swiss Central Basketball erzielte Stan Leemans 22 Pkt, 8 Rbds, Marco Lehmann 12 Pkt, 2 Rbds, 4 Ass, 2 Steals und Antwoine Anderson 16 Pkt. Die Leistung von Uros Nikolic bei Spinelli Massagno war enorm, 24 PKt, 22 Rbds, 5 Ass. Hervorzuheben sind auch die 23 Pkt, 2 Rbds von Illia Tyrtyshnyk und die 16 Pkt, 7 Rbds, 5 Ass von Juwann James
Les Lions de Genève s’assurent l’avantage du terrain en play-off
Vainqueur de Boncourt (95-77) lors de la dernière journée de saison régulière de Swiss Basketball League, l’équipe d’Andrej Stimac termine 4e.
Voilà de quoi offrir un peu de baume au cœur des Lions de Genève. À l’issue d’une saison régulière qu’ils auront menée cahin-caha, ils terminent 4es au classement. La formation entraînée par Andrej Stimac n’abordera certes pas les play-off avec autant d’assurance et de certitudes que les années précédentes, mais elle bénéficiera au moins de l’avantage du terrain au premier tour. Et ce à la faveur de sa victoire au Pommier contre Boncourt, ce samedi (95-77). Au coude-à-coude avec leurs hôtes à la pause (45-42), les locaux ont fait la différence dans le troisième quart-temps, leur infligeant un 29-15 avant de gérer leur avance dans le dernier tiers. Les Lions se sont montrés particulièrement adroits à trois points (40%) et ont nettement pris le dessus au rebond (45 prises au total, contre 22 pour les Jurassiens). Par ailleurs, dans le sillage d’un Brandon Kuba brillant (20 points, 10 rebonds), pas moins de quatre autres joueurs genevois ont terminé au-dessus de 10 points: Scott Suggs (16), Eric Adams (15), Eric Nottage (12) et Thomas Jurkovitz (11). 4es avec un bilan tout juste positif (14 victoires/13 défaites), le double champion de Suisse affrontera Swiss Central (5e) au premier tour des play-off. Une équipe contre laquelle il s’est incliné à deux reprises en trois affrontements cette saison.
Tribune de Genève
«On n’est pas du tout à notre place»
Le BC Boncourt, battu samedi dans la salle des Lions de Genève, a été privé de play-off au dernier moment. La formation de Vladimir Ruzicic a bouclé le championnat de Swiss Basketball League à une bien saumâtre 9e place. «On n’est pas en play-off et j’en suis triste. On aurait dû et on aurait pu faire mieux», grimaçait l’entraîneur Vladimir Ruzicic au sortir du match contre Genève. Hier, le technicien serbe peinait encore à masquer sa vive déception, rejoint par son président Grégory Franc, dont le constat est sans ambiguïté: «Le bilan sportif est négatif, voire catastrophique.» Le BC Boncourt possédait une nouvelle fois le topscorer de l’ensemble de la ligue en la personne de Brent Jackson, qui finit avec une belle avance sur son dauphin. Il a dans l’ensemble assuré contre Lugano et Monthey, mais il a à nouveau cherché en vain l’exploit contre les membres du top 3 (Fribourg Olympic, Massagno et Neuchâtel). Surtout, il a hypothéqué ses chances contre des adversaires comme Nyon et les Starwings. Quand on s’incline trois fois sur trois contre son voisin bâlois, on dilapide tous ses jokers. Cette non-accession aux play-off? «Non, je ne l’ai jamais sentie venir», avoue Grégory Franc. «On n’est pas du tout à notre place, on aurait dû être 6e. Il y a un tout petit peu à relativiser par rapport aux nombreux apprentissages qu’on a faits cette saison, mais on ne veut pas se cacher. On a eu cinq ou six matches qui étaient des finales, mais on n’en a jamais gagné un», se désole-t-il, regrettant un manque de constance. Les performances sportives de l’équipe fanion sont une tache noire, en réalité l’une des seules de cette saison. «Je ne suis pas que président du BC Boncourt, je suis aussi celui de Jura Basket, et le bilan sportif de toutes les autres équipes est ultrapositif. Notre équipe de première ligue a fini la première phase au 4e rang. Les M18 sont 2es et joueront le Final Four, les M14 aussi. En M12, on a 26 gamins, on en a 19 en M10 et 22 en M8. Et ce mardi, notre camp de basket va commencer et on a 30 inscrits», détaille Grégory Franc.
«Les finances sont saines»
Financièrement, «Florence Calasan (n.d.l.r.: la responsable de l’administration et des finances) a fait un travail monstrueux. La ligue nous a beaucoup aidés et est très reconnaissante de ce qu’on a fait. Ça aussi, c’est une des grandes satisfactions. Les finances sont saines et cela nous permet de construire la suite sereinement», apprécie Grégory Franc. «On a un peu les défauts de nos qualités. On est un jeune comité très énergique et on a peut-être développé trop de chantiers. On va davantage se focaliser sur certaines choses», ajoute le président. «Fer de lance» et vitrine du club, l’équipe de SB League continuera bien sûr à être couvée, «mais on est aussi là pour s’occuper de la relève», conclut-il.
Le Quotidien Jurassien - Frédéric Dubois
En playoff, le BBC Monthey-Chablais aura le redoutable honneur d’affronter Fribourg Olympic
Grâce à leur victoire contre Lugano (90-65) et aux défaites de Starwings et Boncourt, les Sangliers se retrouvent en playoff. Ils débuteront leur quart de finale samedi prochain à Fribourg.
Les étoiles se sont enfin alignées pour le BBC Monthey-Chablais. Tombeurs de Lugano au Reposieux (90-65), les Sangliers profitent des défaites de Starwings et de Boncourt pour se glisser en playoff, au profit des Jurassiens. À la faveur d’un sprint final maîtrisé – trois victoires de rang -, JaCori Payne et ses coéquipiers atteignent l’objectif minimal du club bas-valaisan. Ils s’apprêtent désormais à affronter un défi monumental puisqu’ils se retrouveront sur la route de Fribourg Olympic, triple champion de Suisse en titre et principal candidat à sa propre succession.
L’adversaire: Fribourg Olympic au menu des quarts
Tributaire des défaites de Starwings et de Boncourt pour assurer sa qualification en playoff, le BBC Monthey-Chablais aura l’occasion de remercier Fribourg Olympic de vive voix en quart de finale – vraisemblablement samedi prochain à Saint-Léonard. En compostant leur ticket pour les séries finales, les Sangliers se sont offert le droit, peu envié, de défier des Fribourgeois invaincus sur le territoire helvétique depuis la mi-décembre. Défaits à trois reprises cette saison par les hommes de Petar Aleksic, les jaune et vert ont «limité la casse» lors des deux premiers tours avant de perdre 75-97 au Reposieux le 30 mars dernier. «On a prouvé que l’on était capable de rivaliser sur plusieurs quarts, maintenant, la mission sera de le faire sur 40 minutes. Mais, on doit croire que l’on a une carte à jouer», insiste Brunell Tutonda. Rappelons qu'il faut, tout de même, remonter au 6 janvier 2017 pour trouver une trace d’un succès bas-valaisan face à Olympic. Durant ce laps de temps, le «BBCM» a dû digérer 19 défaites face aux Fribourgeois. «Ce n’est pas ce bilan qui compte, ni celui de la saison régulière. En playoff, les compteurs sont remis à zéro, que tu sois premier ou huitième, ça ne compte plus», positive Kevin Langford.
L’information: Le Sann ne rejouera pas cette saison
Clayton Le Sann a-t-il disputé son dernier match sous le maillot montheysan le 5 février dernier? Victime d’une double fracture de l’avant-bras à la suite d’un contact sous le panier, le meilleur marqueur helvétique des Sangliers avait dû quitter ses partenaires après seulement quatre minutes de jeu. Contraint à l’opération, le Genevois était annoncé absent pour un minimum de 6 à 8 semaines. Ce délai est désormais largement dépassé, mais c’est toujours «accompagné» d’une attelle au poignet que le poste 1-2 s’est présenté sur le banc du Reposieux samedi. «La rééducation prend plus de temps que prévu, j’ai perdu pas mal de mobilité et de muscles durant mon absence. Ça a été dur mentalement quand j’ai compris que je ne pourrai pas rejouer cette saison», soupire Le Sann.
Le bilan: service minimal pour les Sangliers
En début de saison, le BBC Monthey-Chablais avait de l’appétit et affichait, comme les autres équipes de son calibre– à savoir Swiss Central, Nyon, Starwings, Boncourt et Lugano – des ambitions de top-5. De ce point de vue, la 8e place «récoltée» au terme de la saison régulière a des allures de déception. Mais, le sprint final victorieux que les Sangliers viennent de livrer redonne un peu de consistance à leur bilan. «Je suis content et rassuré», sourit leur entraîneur Patrick Pembele. «Le travail a fini par payer et nous avons acquis l’expérience en évitant de rééditer toujours les mêmes erreurs.» L’arrivée de Kevin Langford dans le Chablais a contribué à accélérer ce processus. «On a appris qu’une équipe dans le doute ne pouvait pas se passer d’un joueur d’expérience.» Le technicien chablaisien regrette également le début de saison totalement manqué des siens, qui a plombé leur confiance et leurs espoirs d’accrocher le bon wagon. «C’est au 1er tour que nous prenons trop de retard. C’est là que Nyon et Swiss Central font la différence. La blessure de Payne nous a fait du mal et le même vécu collectif de notre équipe aussi. Ce sont des leçons à retenir pour la suite.»
Le Nouvelliste - Adrien Delèze
Starwings in den Playoffs
Die Starwings verloren vor einer Rekordkulisse gegen Fribourg Olympic mit 64:88 (28:42).
Damit die «Wings» doch noch die Playoffs erreichen konnten, waren sie – nebst dem Heimsieg gegen Lugano und dem Siegescoup in Genf – auf die Schützenhilfe der Les Lions de Genève angewiesen. Diese erfüllten die eigene «Pflicht» und den Wunsch der Birsfelder und bezwangen den BC Boncourt.
Wer gegen Fribourg spielt, kann die Partie eigentlich schon abhaken. In der Meisterschaft gewann Olympic 26 von 27 Spielen. Einzig der Vergleich in Lugano gegen die SAM Massagno ging verloren. Der gestrige Gast in der Sporthalle gewann auch den Ligapokal und den Schweizer Cup – und ist seit Jahren der einzige Schweizer Basketballverein, welcher international am Europacup teilnimmt. Dies mit respektablen Leistungen.
Hochkarätige Ersatzbank…
Dank des freien Eintrittes, gewährt durch einen der Hauptsponsoren (NOVARTIS), präsentierte die Sporthalle ein feines Bild. An die 500 Zuschauer fanden sich zu diesem ungleichen Vergleich ein, der sportlich keine Spannung bringen konnte, weil die Möglichkeien der beiden Teams total konträr sind. Gast-Trainer Petar Aleksic, in der Schweiz eine Trainer-Ikone und seit gut einem Jahrzehnt in Fribourg der «Tätschmeister», konnte manchmal – analog dem Eishockey- blockweise wechseln. Fünf Akteure auf die Bank, fünf frische Spieler aufs Feld. Auf der Freiburger «Ersatzbank» sassen übrigens zwei Top-Ausländer (Milos Jankovic, der eigentliche Stamm-Center und US-Wirbelwind Davonta Jordan) sowie mit Boris Mbala, Paul Gravet und Robert Zinn drei Schweizer Nationalspieler. Von der Birsfelder Bank kamen vier Punkte durch Ilija Vranic, von jener des Gastes sagenhafte 49 Zähler… Nach 16 Sekunden gingen die Starwings durch einen Korbleger von Thomas Rutherford in Führung – es sollte das einzige sein, wo der Gastgeber mehr Punkte als der Gast aus der Saanestadt aufwies. Die Birsfelder hatten kurz einen 8:0-Run – es war bloss Resultatkosmetik, denn in der 32. Minute stand es 47:48 – es galt ein «spielen und spielen lassen», wobei Fribourg, das alle 12 Kaderspieler einsetzte (kein Leistungsgräger musste mehr als 22 Minuten auf dem Parkett stehen), jederzeit eine «internationale» Defense machte, welche den Antipoden keinen freien Zentimeter liess. Starwings-Captain Branislav Kostic wurde von Yuri Solcà (21, 189cm), der nach einer Jahr Verletzungspause sein Comeback gab, förmlich «erdrückt. Solca gilt, neben Selim Fofana (22, Union Neuchâtel), als grösstes Talent im Schweizer Basketball.
US-Duo Cooper/Rutherford überzeugte
Eine Einzelkritik ist nicht nötig. Devin Cooper war punktemässig überragend, auch Rutherford spielte einen sehr soliden Part – und bewiess selbst gegen die Freiburger «Türme», warum er der beste Rebounder der gesamten Nationalliga A ist. Die restlichen Spieler (Coach Andrejevic spielte de facto mit sechs Akteuren durch…) hatten genug Mühe, sich einigermassen gegen die Olympic-Übermacht zu behaupten. Dies gelang manchmal ordentlich gut, oft waren sie am Limit .- das gilt auch für die unkonventionelle, teils wirre Spielweise von Romani Handen (USA). Über allem steht aber der erneute Playoff-Einzug, wobei heuer sogar Rang 7 herausschaute (im letzten Jahr wurden die Starwings Achter, bevor sie auf wundersame Weise bis ins Playoff-Finale stürmten). Somit treffen die Unterbaselbieter in einer best-of-five-Serie auf SAM Massagno – über die Favoritenrolle muss man nicht diskutieren. Die anderen Paarungen sind Fribourg – Monthey, Neuchâtel – Nyon und Genf – Luzern. Dass Boncourt mit insgesamt sieben ausländischen Profispielern (an Weihnachten wechselten die Jurassier die halbe Mannschaft aus), Neo-Schweizer Nemanja Calasan (ex-Starwings) und einem Nationalspieler (Juraj Kozic) von den Starwings in die Schranken gewiesen wurde, sei explizit erwähnt. Die drei Siege in den Verbandsderby gegen den BCB waren ausschlaggebend, dass die Starwings Regio Basel Basket den Sprung in die Playoffs geschafft haben. Dies alles mit dem kleinsten Budget, einem unerwarteten Abgang vom Schweizer Topskorer Sébastien Davet, dem Saisonausfall von US-Schweizer Christopher Johnson (ab Februar 2022) und einer sechswöchtigen Verletzungsprause von Thomas Rutherford. Wer all diesen Widerwärtigkeiten getrotzt hat, hat Moral, Solidarität und Durchhaltevermögen bewiesen.
Starwings Basket - Jordi Küng
Union Neuchâtel envoie un message avant les play-off
Opposée dimanche 17 avril à Nyon, son futur adversaire des quarts de finale, la formation neuchâteloise s’est imposée à la Riveraine, malgré l’absence de plusieurs cadres.
«Je suis fier de mon équipe. Finir troisième du championnat avec une aussi faible rotation, c’est incroyable», Mitar Trivunovic ne cachait pas sa joie au moment de tirer le bilan après le dernier match de la saison régulière. Le technicien avait de quoi sourire. Victorieuse en clôture de ce troisième round de Nyon, la formation du Littoral a envoyé un petit message à son futur adversaire des quarts de finale de play-off. Privés de trois joueurs majeurs (Popovic, Granvorka et Martin) à la Riveraine, les Neuchâtelois ont réussi à dominer des Vaudois au complet. «Pour la confiance, c’était important de l’emporter», glisse le top-scorer Selim Fofana. «Cette victoire peut nous aider pour les play-off.» Dans une partie sans véritable enjeu, les hommes de Mitar Trivunovic n’ont pas excellé. Néanmoins, la deuxième période des Neuchâtelois incite à l’optimisme. Lorsque Daniel Giddens et ses coéquipiers ont élevé leur niveau de jeu et ont évolué à plus haute intensité, une nette domination s’est fait ressentir.
Bryan Colon en feu
Avec les retours probables de Killian Martin et d’Aleksa Popovic pour le début des play-off samedi prochain, les Neuchâtelois partiront avec l’étiquette des favoris. La prestation de Bryan Colon est également encourageante. Pour son deuxième match depuis sa blessure à une cheville, le capitaine a délivré un véritable récital. Du haut de ses 26 points, le meneur a été élu meilleur joueur de son équipe. «Ma petite pause m’a permis de recharger mes batteries», apprécie-t-il.
Poker menteur
Malgré ce succès, les Neuchâtelois auraient tort de crier victoire trop vite avant le début des play-off. L’affrontement dominical ressemblait à s’y méprendre à une partie de poker menteur. Les deux formations n’ont certainement pas voulu dévoiler leur jeu avant le début de la série. Nyon ne sera pas un adversaire à prendre à la légère. «Les play-off restent toujours différents. Cette série s’annonce serrée», commente Selim Fofana. «Nous avons une semaine pour nous préparer et arriver en forme.» Basketteur du BBC Nyon depuis mars, l’Américain Isiah Umipig a inscrit 21 points et sera assurément à surveiller de près. Pour les quarts de finale, Mitar Trivunovic devra certainement trouver un moyen de réduire l’impact du meneur de 30 ans. «Nous jouons pour le titre. Nous entrons dans la partie la plus importante de la saison et il va falloir encore élever notre niveau», lance le technicien serbe.
Arcinfo - Florian Charlet
À Neuchâtel, le BBC Nyon a perdu une partie de poker menteur
Les hommes de Stefan Ivanovic ont craqué au finish, dimanche, face à Union Neuchâtel (73-72). Ils terminent leur championnat sur une fausse note et retrouveront leur adversaire du soir en play-off, samedi prochain.
Hasard du calendrier, le dernier match de cette saison régulière de LNA entre Neuchâtel et Nyon sera également le premier match de play-off pour les deux équipes. Et les joueurs en étaient parfaitement conscients avant le début de leur duel, dimanche soir, à la Riveraine. De quoi ajouter un petit peu de piment à la partie? Ou alors, au contraire, ne pas totalement se livrer et garder quelques précieux schémas tactiques bien au chaud en attendant ce quart de final? Les titularisations surprises de Jonathan Gräser et Jeff Dufour étaient une première indication que, pour ce match, les coaches allaient quelque peu brouiller les cartes. «Des deux côtés, on a essayé des choses, on a voulu tenter quelques trucs et on verra ce qu’on garde», avoue Stefan Ivanovic, sans trop en dire.
Info ou intox?
Du côté neuchâtelois, le Monténégrin Aleksa Popovic et les Suisses Killian Martin et Yoan Granvorka étaient annoncés blessés. Info ou intox? Les deux premiers devraient être sur le parquet samedi prochain. Pour les visiteurs, le géant Dragan Tubak a été monstrueux en début de match (6 points et 5 rebonds en 6 minutes), mais il n’a plus foulé le parquet ensuite. «Il a mal au genou. J’espère qu’il pourra serrer les dents pour les play-off», glisse Stefan Ivanovic. Cela n’a pas empêché les Nyonnais de faire la course en tête. Porté par un Hamish Warden parfait aux tirs et un Isiah Umipig qui a enquillé les pions sans forcer, le BBC Nyon était logiquement devant à la pause (34-39).
Avantage psychologique pour Union?
La partie de bluff a repris dès la sortie des vestiaires, lorsque Stefan Ivanovic a sorti de sa musette un cinq 100% suisse. «C’était un match de préparation mais, au final, les deux équipes ont joué pour gagner, relève le Nyonnais. Et sur la fin, on n’a pas été assez dur. Quand Neuchâtel a monté l’intensité, on a arrêté de jouer…» Porté par un Bryan Colon en feu (26 points, 7 rebonds et 3 passes), Neuchâtel est repassé devant dans le troisième quart et, même si Jeff Dufour a entretenu la flamme en fin de match, les Nyonnais sont venus mourir au poteau (73-72). Avec ce troisième succès en quatre matches cette saison face aux basketteurs du Rocher, les Neuchâtelois auront un petit avantage psychologique pour le quart de finale de play-off qui débute samedi prochain (18h), à la Riveraine. «Les deux équipes ont pas mal changé depuis nos premiers affrontements, donc on verra bien», conclut Stefan Ivanovic.
La Côte - Romain Bory