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I Tigers calano il poker

Battendo lo Swiss Central Basket centrano la 4. vittoria in stagione «Prestazione da tenersi stretta»

Successo pieno quello ottenuto ieri dai Lugano Tigers impegnati contro Swiss Central. Un +20 finale (88-68) decisamente nett o quello dell'Istituto Elvetico, figlio di un match che i padroni di casa hanno iniziato a controllare dopo il primo quarto, e finito per dominare dopo la pausa principale, tanto che la ventina di punti di scarto sta quasi stretta ai ticinesi, capaci di toccare anche il +30 e oltre (78-44 al 32’ il massimo vantaggio), prima di accusare una fisiologica flessione nel finale a risultato ormai ampiamente acquisito. A trascinare i Tigers, in una serata da 53% al tiro complessivo (67% da 2), ci hanno pensato soprattutto le lunghe leve di Hamilton, dominante sotto canestro (30 punti con 14/17 al tiro e 9 rimbalzi). Il lungo bianconero si è sostanzialmente dimostrato intrattabile nell’area pittura sin dalle prime battute, con 11 punti nel primo quarto tutti utili a tenere in ritmo i suoi, e ha poi continuato a martellare il canestro avversario per tutto l'incontro. Al suo fianco un Lawrence da «doppia doppia» (24 con 11/19 e 10 rimbalzi), esattamente come Zinn (14 punti e 12 assist), al solito fondamentali entrambi per gli equilibri della squadra. Ha ritrovato anche Ross, coach Montini, ai box da un paio di settimane per un problema alla caviglia. L’americano ha avuto percentuali basse (2/9 al tiro), ma nella quindicina di minuti in cui è stato in campo è apparso evidente il ritardo di condizione dovuto alla pausa.

Match da vincere

Intanto però Valter Montini può godersi i due punti incamerati che piazzano i suoi Tigers al quinto posto in classifica con 4 vittorie e altrettante sconfitte. Era una partita da vincere, quella di ieri, e i suoi ragazzi hanno risposto presente. Dopo un primo quarto di sostanziale equilibrio, con il citato Hamilton e i suoi 11 punti buoni ad aiutare il Lugano a tenere botta, i padroni di casa sono cresciuti di intensità con il passare dei minuti, grazie anche al maggior impatto di Lawrence strada facendo. Passati dal +5 della prima frazione (21-16) al +12 a metà della seconda (32-20), capitan Bracelli e compagni non hanno poi più avuto bisogno di guardarsi indietro, merito anche di un gran terzo quarto da 31 punti contro i 13 subiti, che di fatto ha spaccato in due la partita consegnando già dopo trenta minuti il successo ai Tigers (72-42 al 30’). «Sono contento - le parole di coach Montini nel dopo partita - Perché bisogna considerare che nelle ultime settimane tra l’assenza di Ross e quella di Zinn prima abbiamo avuto difficoltà ad allenarci «bene». Una prestazione così quindi viste le premesse me la tengo stretta, dopo il primo quarto siamo cresciuti e abbiamo saputo tenere alta la concentrazione, al di là del finale dove abbiamo permesso loro di ritornare sui 20 punti. Non dovrebbe succedere, ma l’età media della squadra è una buona spiegazione per questo».

Corriere del Ticino - Mattia Meier

Coup d’arrêt pour Union Neuchâtel à Bâle

Les Unionistes ne sont jamais parvenus à revenir à la hauteur des Starwings et s’inclinent 65-62.

La série de victoires des Unionistes s’est arrêtée ce samedi 26 novembre à Bâle. Face à un adversaire du milieu de classement, les Neuchâtelois ont couru après le score durant toute la partie. Après un premier quart d’heure lors duquel ils ont cruellement manqué de précision, les hommes de Mitar Trivunovic comptaient 14 points de retard. L’avantage bâlois était notamment dû à un De’Shawn Williams inspiré. «On n’a pas respecté les consignes défensives destinées à le stopper», déclare Killian Martin.

Maladresse générale

Petit à petit, les Neuchâtelois sont toutefois parvenus à refaire leur retard jusqu’à pratiquement revenir à la hauteur des Starwings après la pause. Mais leurs trop nombreuses pertes de balles ainsi que leur maladresse générale – notamment sur la ligne de lancer franc – ne leur ont pas permis de prendre l’avantage. «Nous nous sommes sûrement vus un peu trop beaux après nos trois victoires et avec l’absence de leur intérieur (réd: l’Américain Noah Dickerson)», concède Killian Martin, capitaine d'Union Neuchâtel. L’expulsion de Williams en fin de match aurait pu permettre aux Unionistes de repasser devant, mais ils n’ont pas su concrétiser leurs dernières opportunités. Ils auront l’occasion de reprendre leur marche en avant samedi prochain en Suisse centrale.

Arcinfo - Lucien Willemin

Très belle victoire du néo-promu Vevey Riviera Basket face au champion en titre Fribourg Olympic. Un succès qui permet aux vaudois de remonter à la 2ème place avec encore une victoire à remporter sur les deux matches qu'ils ont à disputer dans ce premier tour pour garantir cette place. Une 3ème défaite pour la formation fribourgeoise, la 2ème de 1 point en quelques jours pour les pensionnaires de Saint-Léonard après celle concédée face au FC Porto en Coupe d'Europe. Les fribourgeois reculent à la 3ème place avant un dernier match dans ce 1er tour à jouer au Tessin face aux Lugano TIgers. La défense en zone ou alors box-and-one prônée par le coach veveysan a fini à la longue par faire la différence alors que les vaudois ont compté jusqu'à 10 pts de retard dans le 3ème quart-temps. Très peu de différences notables en terme de statistiques. Un premier quart-temps à l'avantage des vaudois mais qui ne sont pas parvenus à creuser un écart conséquent. 8 pts d'avance par contre en faveur des pensionnaires des Galeries du Rivage au début du 2ème quart-temps, 23 à 15 à la 12ème. 26 à 18 encore à la 14ème avant que que les fribourgeois ne renversent la situation grâce à un partiel de 0 à 12 et 4 shoots à 3pts, 26 à 30 à la 17ème. 34 à 37 à la pause. Avantage maximum dans le 3ème quart-temps de 10 pts à trois reprises en faveur des hommes de Petar Aleksic mais les veveysans ont su relancer leurs actions à son terme, 52 à 54 à l'entame du money-time. Les fribourgeois ont encore eu l'avantage à la 36ème, 64 à 67, avant que les veveysans ne réussissent à le reprendre sur un panier de Michael Williams à la 38ème, 69 à 67. Fin de match à suspense qui a finalement tourné en faveur de Vevey Riviera Basket qui l'a emporté sur la marque de 70 à 69 avec près de 2 minutes sans le moindre point marqué. A noter pour la formation vaudoise les 22 pts, 10 rbds, 5 ass de Jonathan Dubas, les 16 pts, 3 rbds, 3 ass, 3 int de Michael Williams, les 11 pts, 4 rbds, 11 ass, 3 int de Malik Johnson et les 12 pts, 5 rbds, 2 ass, 2 contres de Eliott Kübler. A mettre en évidence pour Fribourg Olympic les 18 pts, 5 rbds de Uros Nikolic, les 6 pts, 5 rbds, 4 ass de Jonathan Kazadi et les 2 pts, 10 rbds, 5 ass de Natan Jurkovitz

«Il faut se poser les bonnes questions»

Battu chez le néopromu Vevey, Olympic s’incline pour la deuxième fois de suite d’un petit point (70-69)

Natan Jurkovitz, ailier remonté mais lucide d’Olympic: «Porto, un match serré, on perd de 1 (point). Vevey, un match serré, on perd de 1. Il faut se poser les bonnes questions.» Ce même Natan Jurkovitz a sa petite idée sur le mal qui ronge son équipe, battue pour la 3e fois de la saison en SB League: «Cette année, il n’y a personne qui a des couilles. Du courage. Cette année, on n’a pas l’attitude, pas l’énergie, pas de leaders.» Les mots sont durs, parfois crus. Ils ont le mérite de résumer la prestation du champion de Suisse, samedi à Vevey. Face à un néopromu qui n’a de néopromu que le nom, et dans une ambiance folle qui rappelait les belles soirées d’antan aux Galeries du Rivage, les Fribourgeois n’ont pas fait tout faux, loin de là. Mais trois jours après avoir déjà subi un crève-cœur synonyme d’élimination en Coupe d’Europe FIBA, il leur a manqué ce je-ne-sais-quoi, de la détermination peut-être, du caractère sans doute, de la confiance dans tous les cas, pour ne pas revivre pareille déconvenue. Qui préfère voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide soutiendra qu’Olympic n’a encore rien perdu, si ce n’est un match (70-69) et la deuxième place du classement, et que les trois titres nationaux sont toujours à sa portée, à commencer par la Coupe de la Ligue (SBL Cup) dont les quarts de finale auront lieu à la fin décembre. Mais la fameuse mayonnaise peine à prendre et les décisions à venir – quid de Padgett et Roberts, dont les contrats arrivent à échéance? – paraissent d’autant plus cruciales.

Dix points d’avance

Retour au terrain, où Olympic, après avoir pris un départ chancelant marqué par la puissance d’un Jonathan Dubas plus indispensable que jamais (lire ci-après), se remettait la tête à l’endroit au milieu du deuxième quart, lorsqu’il faisait voler la «box and one» veveysanne en éclats. «Box and one»: quatre joueurs qui défendent en zone et un autre – le meneur américain Malik Johnson – commis aux basques de celui dont on ne veut pas qu’il reçoive le ballon, Matt Milon en l’occurrence. L’astuce aurait pu fonctionner si, tour à tour, Jonathan Kazadi (deux fois), Yuri Solca et Matt Milon lui-même n’avaient pas trouvé la mire à trois points et infligé un partiel de 12-0 à Riviera. En 2’21 exactement, le score passait de 26-18 à 29-30 (17e). Grâce notamment à Boris Mbala, il grimpera à +10 en faveur des visiteurs (25e, 36-46), avant que ceux-ci ne retombent dans leurs travers. Lesquels? Cette incapacité rédhibitoire à conserver un résultat, cette propension crasse à se passer et repasser le ballon sans que personne ne se décide à forcer le destin. A 70-69 à l’avantage de Vevey Riviera, et alors que l’horloge affichait encore 103 secondes à jouer, Olympic a eu par trois fois l’occasion d’empocher la mise. Mais Mbala puis Kazadi deux fois échouaient à sauver les apparences. «C’est une période difficile («tough»), que seuls les durs («tough») pourront surmonter. Même s’ils ont raté, je ne peux en vouloir à ceux qui ont pris leurs responsabilités», soupire Petar Aleskic, qui a neuf jours pour préparer les 8es de finale de Coupe de Suisse, le 7 décembre à Boncourt. Parce qu’il compte pour beurre, le match de mercredi à Pärnu, en Estonie, doit servir à ça.

La Liberté - Pierre Salinas

Succès très important des Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex dans ce derby du bout du lac face au BBC Nyon qui permet aux hommes de Alain Attallah de conforter leur place dans le Top 4. Une nouvelle rencontre cruciale dans ce cadre-là attend les genevois dimanche prochain avec la réception des Lugano Tigers. Occasion manquée par les nyonnais de se relancer pleinement dans la course au Top 8 d'ici au terme de ce premier tour. Un match qui a basculé en faveur des pensionnaires du Pommier dans les toutes dernières minutes de jeu. La principale différence le 22 sur 25 aux L-F en faveur des genevois contre 7 sur 14 pour leurs adversaires. Les hommes de Alain Attallah ont connu le meilleur départ menant 17 à 5 à la 4ème. Les nyonnais ont su toutefois réagir pour revenir à une longueur à la fin du 1er quart-temps, 20 à 19. Dès la 14ème, avantage en faveur des nyonnais qui n'ont pas compté plus de 3 pts d'avance. 37 à 38 à la pause. Les vaudois ont continué à faire la course en tête dans le 3ème quart-temps sans toutefois parvenir à prendre un avantage substantiel. 56 à 60 à l'entame du money-time. Fin de match à couteaux tirés. 71 à 71 encore à la 38ème avant que les joueurs locaux ne fassent la différence face à des nyonnais ne marquant plus le moindre point jusqu'au coup de sifflet final. 77 à 71 en faveur des Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex qui ont pu compter sur les 22 pts, 5 rbds, 2 ass, 2 int de Bryan Colon, les 14 pts, 12 rbds de Erik Thomas, les 9 pts, 7 rbds, 6 ass de Noé Anabir, les 12 pts, 4 rbds, 5 ass, 2 int de Jeremiah Paige et les 15 pts, 4 rbds, 2 ass, 2 int de Slobodan Miljanic. Le meilleur nyonnais Devante Brooks, 22 pts, 16 rbds. A noter également les 11 pts, 2 rbds, 11 ass, 2 int de Jérémy Jaunin, les 12 pts, 3 rbds, 3 ass de Maleye n'Doye et les 13 pts, 3 rbds, 2 ass de Colin Dougherty

Le BBC Nyon concède une défaite frustrante

Samedi, au Pommier, le derby a souri aux Lions de Genève (77-71). Les Nyonnais peuvent nourrir des regrets.

«L’incertitude est le pire des maux», affirmait Jean de La Fontaine. Pas en sport, particulièrement en basket. Le BBC Nyon l’a vérifié à ses dépens samedi dans une salle du Pommier chauffée à blanc (1350 spectateurs) et pleine de suspense. Alors qu’ils ont totalisé 6 points d’avance au début du dernier quart, les Nyonnais se sont finalement inclinés sur cette même marge (77-71). «C’est frustrant. On tenait le match. Mais ça fait partie du jeu», confiait, tout à trac, Jérémy Jaunin, une nouvelle fois remarquable par son énergie galvanisante, ponctuée de 11 points et autant d’assists. Maleye N’Doye (12 points) mérite de même la citation. «Cela dit, on n’est pas beaucoup aidé par l’arbitrage cette saison», poursuivait le meneur de jeu nyonnais. Alors que les Lions avaient l’avantage (73-71) à 35 secondes du terme, le trio arbitral a donné le ballon aux Genevois sur une action litigieuse. Contestant cette décision, Nyon a déposé un protêt en bonne et due forme par l’entremise de son capitaine van Rooij.

Dougherty en decrescendo

Jaunin concluait sur une note positive: «On a effectué un super troisième quart. Hélas, on n’a pas réussi à porter le dernier coup qui aurait plaqué notre adversaire contre le mur. Malgré tout, on augmente le niveau de notre jeu et il faut s’appuyer sur cette certitude.» Si Colin Dougherty, qui avait fait tout juste, n’avait pas failli à la conclusion au début de l’ultime période, la rencontre aurait-elle pris une tournure différente? On peut répondre par l’affirmative. Au lieu de 58-64, le score passait, sur l’action suivante, à 60-62. Aligné dans le cinq de base, contrairement à mercredi contre Boncourt, l’Américain est capable du meilleur comme du pire. Il a atteint la pause avec un total de 13 points, puis est resté muet.

L’énergie et l’adresse de Brooks

L’énergie bondissante de son compatriote Brooks – «il est toujours à 200% », dit à son propos Jaunin – et son adresse (22 points, comme Colon) méritent en revanche d’être salués. Chapitre satisfaction côté nyonnais, citons Bono auteur de 6 points et présent au rebond. Pour le BBC Nyon, le prochain rendez-vous, agendé samedi prochain au Rocher (17h30), ne s’apparentera pas à une sinécure avec la venue du leader Massagno.

La Côte - Patrick Testuz