Fribourg Olympic, Spinelli Massagno und die Lions de Genève haben sich durch Siege bei BBC Monthey-Chablais, Starwings Basket und Swiss Central Basketball für das 1/2-Finale der Titel-Playoffs qualifiziert. Keiner von ihnen hatte es in diesem Spiel 3 auswärts leicht, aber alle schafften es, als Sieger zurückzukehren. In einem echten Play-off-Spiel, das geschlossen war und in dem der Erfolg ausblieb, gewann Union Neuchâtel Basket in der Halle Rocher und übernahm die Führung in seiner Serie gegen den BBC Nyon
Fribourg Olympic - BBC Monthey-Chablais 3-0
Lions de Genève - Swiss Central Basketball 3-0
Spinelli Massagno - Starwings Basket 3-0
Union Neuchâtel Basket - BBC Nyon 2-1
Ce Monthey-Chablais-là aurait pu s’éviter bien des déceptions
Samedi soir au Reposieux, les Sangliers ont montré leur meilleur visage. S’ils n’ont pas pu éviter la défaite face Olympic Fribourg (75-79), ils ont confirmé un potentiel qu’ils n’ont que trop rarement exprimé lors de cette saison qui prend fin.
La logique aura donc été respectée dans le quart de finale opposant le BBC Monthey-Chablais à Fribourg Olympic. Balayés lors de l’acte II, les Sangliers ont fait souffler un vent de rébellion sur le Reposieux samedi. Pas de quoi empêcher une courte défaite (75-79) qui envoie les jaune et vert en vacances, mais de quoi raviver certains regrets concernant cette saison. Voici venue l’heure du bilan.
Les regrets: huit défaites d’une traite dont il a fallu se remettre
Que se serait-il passé si JaCori Payne avait terminé le match d’ouverture de cette saison sur ses deux pieds? La question est légitime, mais ne trouvera jamais de réponse. Privé de son meneur durant une mi-temps et les trois rencontres qui ont suivi, le BBC Monthey-Chablais n’avait pas de plan B et cela s’est rapidement remarqué. «C’est le déclic négatif de ce début de saison pour moi. Avec le recul, nous aurions sans doute dû lui trouver un remplaçant, mais nous y avions renoncé car son absence ne devait durer que trois semaines à la base et non six», souligne Laurent Duchoud, président du club chablaisien. Lorsque leur meneur est revenu au jeu, les Sangliers étaient déjà bien lancés sur l’autoroute de la défaite. Des défaites en série qui ont plombé leur moral et leur confiance. Un boulet que Monthey a traîné durant tout le tour suivant, enchaînant des défaites cette fois-ci beaucoup moins nettes, mais ô combien plus frustrantes. «Au-delà de la défaite en demi-finales de Coupe qui me hante encore, c’est le gros regret de notre saison. Nous faisons deux tours corrects ensuite, mais le premier nous a plombés», soupire Patrick Pembele, coach des Bas-Valaisans.
La déception: des joueurs suisses en dedans
Il n’est ici pas question d’engagement, ni d’implication, mais seulement de la comparaison entre les attentes d’un club et la production de ses joueurs. Il faut bien admettre qu’en dehors de Clayton Le Sann, les autres Helvètes du contingent ont évolué en dessous des attentes. Si Brunell Tutonda, gravement blessé au genou en début de saison, a mis du temps à retrouver son niveau, d’autres n’ont jamais atteint le palier supérieur, à l’image de Thomas Salman et de Marlon Kessler. «Sans pointer du doigt personne, je dirais qu’ils n’ont pas réussi à prendre leurs responsabilités alors que nous leur en donnions. Est-ce entièrement leur faute? Je ne pense pas. Les circonstances, je parle ici des défaites et des blessures, ne les ont pas aidés», analyse Laurent Duchoud. «Je porte ma part de responsabilité aussi», complète Patrick Pembele. «Je n’ai pas réussi à leur donner la confiance nécessaire pour franchir un cap.»
Les satisfactions: Payne ce héros, Le Sann la bonne surprise
Si la satisfaction portait un prénom, «JaCori» serait celui que le Reposieux lui aurait choisi. Avant même le début de la saison, Patrick Pembele avait averti: «Monthey allait vivre ou mourir» au travers de son meneur. Une citation qui s’est vérifiée à chaque rencontre du «BBCM» et heureusement pour les Sangliers, Payne n’a que très rarement passé à côté de son match. Créateur, scoreur et gentiment leader, celui qui fait partie du top-5 de SB League en termes d’évaluation a ébloui par sa vision du jeu, sa capacité à prendre – et surtout mettre – des shoots improbables et son engagement indéfectible. Malheureusement, JaCori Payne s’est beaucoup trop souvent retrouvé seul à porter son équipe et son influence diminuait à mesure que les minutes s’écoulaient. Un constat qui s’est épaissi un triste samedi de février lorsque, battus en prolongations par Boncourt, les Montheysans perdaient Clayton Le Sann, blessé au poignet et contraint à l’opération. Jusque-là, le Genevois s’était révélé comme «la bonne pioche» helvétique du clan chablaisien. Evidemment, Monthey a des envies de conserver ses deux hommes forts, mais aura-t-il de quoi les retenir? «Je sais quelle question vous allez me poser», se marre le meneur américain en faisant mine de retourner aux vestiaires. «Mais sincèrement, je ne sais pas. Je vais prendre le temps de me poser et de réfléchir.» Son entraîneur ne se voile pas la face. «Ils auront tous les deux des offres et ce sera compliqué de les conserver.»
Le recrutement: Monthey devra faire (beaucoup) mieux
Aux yeux de certains, Dikembe Dixson aurait pu appartenir à la catégorie des «satisfactions», mais inconstant et souvent trop brouillon, l’ailier sera classé dans la rubrique «questionnement». Débarqué début novembre au cœur de la tourmente et dans la précipitation, le 4e import du «BBCM» a soufflé le très chaud et le froid sur les parquets suisses. «Nos étrangers ont été passablement décriés cette saison, mais ils ont globalement répondu présent», insiste Laurent Duchoud, président du club bas-valaisan. Le staff des Sangliers s’est malgré tout trompé sur le recrutement d’Amineye Lakoju – libéré de son contrat à la mi-mars – et de Jalen Hayes. Malgré un profil athlétique, le premier n’a jamais été un relais fiable à l’intérieur. Le second, quant à lui, a cruellement manqué d’impact offensif, malgré certaines dispositions défensives. Friable sur le plan mental, il a même terminé la saison sur le banc. «On s’est plantés sur certains choix et je dois assumer mes responsabilités puisque j’avais le choix justement», souffle Patrick Pembele. Heureusement pour les jaune et vert, le remplaçant de Lakoju, Kevin Langford, a fait meilleure impression. Depuis l’arrivée du vétéran de 36 ans, les Bas-Valaisans ont gagné en stabilité défensive et en leadership. Son expérience et son intelligence de jeu ont fait franchir un palier à Monthey. Le club aimerait d’ailleurs que leur aventure commune se poursuive.
La suite: quel visage pour Monthey en 2022-2023?
Au Reposieux, la volonté au terme de la saison dernière était de redonner un coup de boost à l’effectif en amenant passablement de sang neuf. Mais cette année, le projet demeure plus flou. «Qui veut rester? Quels joueurs aimerions-nous garder? Il faudra répondre à ces questions puis travailler sur cette base», explique Laurent Duchoud sans rien dévoiler. «Nous sommes déjà en discussion avec nos joueurs et avons quelques touches ailleurs en Suisse, mais personne ne veut se mouiller pour le moment, c’est encore trop tôt.» Le marché des joueurs suisses étant plutôt sec, difficile d’imaginer un chamboulement total de l’effectif. Encore sous contrat pour une année, Patrick Pembele prendra quant à lui le temps de la réflexion et de la discussion, même si son président lui a réaffirmé «sa confiance et sa volonté de continuer ensemble». «Il faudra que l’on parle du projet et de savoir si je suis toujours l’homme de la situation. J’assume l’échec de cette saison. Mais j’ai besoin de savoir où le club veut aller pour l’avenir et où moi je veux aller.» En sport, on a coutume de dire que la dernière image d’une saison est celle que l’on retient. Si c’est réellement le cas, alors le BBC Monthey-Chablais peut partir en vacances l’esprit tranquille. C’est les yeux dans les yeux, avec le triple champion de Suisse en titre que les Sangliers ont mis un terme à leur saison samedi soir. Après la fessée encaissée à Saint-Léonard durant la semaine (106-52), les hommes de Patrick Pembele ont fait preuve d’un cœur presque aussi grand que leur caractère durant l’acte III de ces quarts de finale de play-off. Faisant rugir le Reposieux comme jamais encore cette saison et parvenant même à faire douter un Fribourg Olympic pourtant invaincu en 2022. «On a fait un match à l’image de notre saison, on est arrivés tout prêts, sans parvenir à concrétiser», regrette le coach chablaisien. «Mais, même si on a eu des moments de mou, sur ce match et sur la saison, nous n’avons jamais abandonné et j’en suis fier.»
Le Nouvelliste - Adrien Delèze
Le couteau suisse, ce formidable outil
Olympic a dû s’employer pour battre une troisième fois Monthey et se qualifier pour les demi-finales.
Cette saison, Fribourg Olympic s’apparente à un formidable couteau suisse. Talentueux, polyvalents et incisifs, les joueurs offrent quantité d’options à leur entraîneur Petar Aleksic. Une force inégalable et inégalée sous nos latitudes. Match après match, les Fribourgeois trouvent toujours le moyen de s’en sortir. Parfois facilement comme mardi dernier lors d’un acte II à sens unique (106-52), parfois plus difficilement comme samedi à Monthey lors du 3e match des quarts de finale des play-off, où Olympic a longtemps cherché les bons outils pour faire entendre raison à des Bas-Valaisans revanchards (75-79). Portés par leur trio d’étrangers qui n’a quasiment pas quitté le terrain et inscrit 67 des 75 points chablaisiens, les Montheysans ont joué crânement leur chance. En défendant fort, en dominant le rebond et en se montrant adroits à longue distance comme aux lancers francs. De quoi mettre les visiteurs dans leurs petites baskets. «Il a été dur de trouver la motivation pour ce troisième match, avoue Petar Aleksic. Les joueurs ont pensé que nous allions gagner grâce aux shoots et oublié d’aller batailler à l’intérieur…»
Une tactique payante
Mené de 10 points dans le deuxième quart (28-18, 16e), puis de 12 au début de la deuxième mi-temps (52-40, 25e), Olympic a dû s’employer pour revenir et arracher son billet pour les demi-finales des play-off. Le cri qui a résonné dans le vestiaire fribourgeois après le match en dit long sur le soulagement des Fribourgeois. «C’était chaud! On a longtemps traîné notre début de match plus que moyen. Nous avons joué sur la facilité et nous nous sommes mis en danger», souffle Arnaud Cotture. Qui a finalement été le détonateur fribourgeois. Lancé aux basques d’un Dikembe Dixson jusqu’ici intenable, auteur de 27 des 52 premiers points de son équipe, l’intérieur valaisan a réduit l’Américain au silence. «Je ne l’avais encore jamais défendu dans cette série. J’ai arrêté de réfléchir et me suis focalisé uniquement sur lui. Ce n’était pas une consigne, mais je me suis dit que c’est ce qui allait le plus aider mon équipe. En procédant de la sorte, nous perdons un joueur dans les rotations défensives, mais mes coéquipiers m’ont bien soutenu pour boucher les trous», raconte Cotture. Une tactique payante.
Au tour des Lions
Avec un Slodoban Miljanic en mode patron et un Robert Zinn très solide, Olympic a su profiter de la fatigue des leaders montheysans, soudain à court de solutions, pour passer l’épaule grâce à un partiel de 9-27 réussi à cheval entre les 3e et le 4e quart-temps, faisant passer le score de 52-40 à 61-67 (33e). «Il est parfois dur de tourner à dix joueurs, reconnaît Petar Aleksic. Le défi est toujours de trouver la bonne alchimie entre les cinq joueurs présents sur le terrain.» Boris Mbala, de retour de blessure, Yuri Solca, Paul Gravet et Milos Jankovic en ont fait les frais samedi. Mais le couteau suisse des Fribourgeois possède suffisamment d’armes. Reste à choisir les bonnes. «Le chemin est encore long. Il est important de ne pas perdre de temps en route. Il nous faut de la constance et pour cela, nous avons besoin de tout le monde en confiance», résume Cotture. Avec cette troisième victoire contre Monthey, l’essentiel est sauf pour Olympic qui bénéficie maintenant d’une semaine complète pour préparer sa demi-finale contre les Lions de Genève, vainqueurs, également en trois matches, de Swiss Central. «Grâce à notre succès, nous n’avons pas besoin de revenir à Monthey. Nous sommes dans une bonne dynamique et nous serons frais pour aborder les demi-finales», se réjouit Petar Aleksic, qui s’est dépensé comme rarement sur son banc cette saison. La chemise trempée du coach fribourgeois prouve que les choses sérieuses ont vraiment commencé. Et finalement, ce match tendu, serré, disputé dans une ambiance de play-off, pourrait bien rendre service à Olympic dans les jours à venir.
La Liberté - François Rossier
RTS - Sport Dernière - Match BBC Monthey-Chablais - Fribourg Olympic | 03.05.2022 |
«Wir werden stärker zurückkommen!» – Basketballfest in der Staffeln-Halle endet mit Playoff-Aus
Swiss Central verliert auch das dritte Playoffspiel gegen die Lions de Genève und scheidet aus. Trotzdem sind die SCB-Fans zurecht Stolz auf die tolle Leistung ihrer Mannschaft.
Diese Kulisse, diese Stimmung, diese Intensität: Das dritte Aufeinandertreffen zwischen den Lions de Genève und Swiss Central Basketball bot eine Atmosphäre, wie sie in der Zentralschweiz an einem Basketballspiel schon lange nicht mehr zu erleben war. Nicht nur die SCB-Spieler, sondern auch die gut 600 Fans in der ausverkauften Staffeln-Halle waren am Samstagabend sichtlich heiss auf das erste Playoff-Heimspiel seit fünf Jahren. Den Start in die Partie hätten sich Anhänger des Heimteams jedoch anders vorgestellt: Während bei den SCB-Angreifern die Wurfhand zitterte, starteten die Genfer «Löwen» furios in die Partie. Nach 3 Minuten führten die Gäste bereits mit 8:0. «Vielleicht waren wir tatsächlich etwas nervös», resümierte SCB-Trainer Orlando Bär.
Physische Unterlegenheit beim Rebound
Zwar fand Swiss Central in den folgenden Minuten zurück ins Spiel– trotzdem gaben die Startminuten den Ton für die restliche Partie vor. Gleich drei Mal musste sich das Heimteam von einem Zehn-Punkte-Rückstand zurückkämpfen. Und obwohl die Partie bis zum Schluss spannend blieb, behielten die Gäste immer leicht die Nase vorn. Das kostete nicht nur Nerven, sondern auch Kraft. Kraft, die in den entscheidenden Minuten fehlte. Im Schlussviertel zahlte Swiss Central dann den Preis für das ständige «Hinterherrennen». Zu spüren war dies besonders bei den physischen Duellen unter den Körben. Genf holte sich nicht weniger als 19 Offensiv Rebounds (Abpraller nach Fehlwürfen), wodurch sie immer wieder zu zweiten Wurfchancen kamen. Die Gästen erzielten insgesamt 15 solche «Second Chance Points»; Punkte also, die aus zweiten Angriffsversuchen resultierten. Und Swiss Central? Keinen einzigen.
Lobende Worte vom Sieger-Coach
Letztlich waren es verschiedene Faktoren, die zum Playoff-Aus von Swiss Central führten. Die athletische Unterlegenheit, die fehlende Erfahrung, hie und da fehlendes Glück im Abschluss. «Wir haben alles probiert, aber manchmal reicht das halt nicht», so Orlando Bär nach dem Spiel. So gross die Enttäuschung direkt nach dem Spiel, so klar ist auch: Swiss Central hat sich in dieser Saison ausgezeichnet verkauft. Das honorierten auch die Fans, die nach Spielschluss noch lange in der Halle blieben und ihre Mannschaft feierten. Und auch folgende Szene sprach für den neu gewonnenen Respekt von Swiss Central in der höchsten Liga: Andrej Stimac, ehemaliger Profi und heutiger Coach von Genf, marschierte nach Spielschluss direkt auf Orlando Bär zu, umarmte ihn – und gratulierte seinem Antipoden ausführlich zur Leistung seiner Mannschaft. «Was er mir genau sagte, bleibt mein Geheimnis. Aber ich freute mich sehr über die anerkennenden Worte», erklärte Orlando Bär später. Der 31-jährige «Rookie»-Coach machte sich dieses Jahr zweifellos einen Namen im Schweizer Basketball. Auch wenn das vorzeige Playoff-Aus schmerze, blickt der Luzerner mit Zuversicht in die Zukunft. Er verspricht: «Wir werden uns weiter verbessern und in der kommenden Saison noch stärker zurückkommen.» Schritt für Schritt, Korb für Korb.
Swiss Central Basketball - Daniel Schriber
Eine turbulente Saison in Anstand und mit Würde beendet
Die Starwings verloren auch das 3. Playoff-Spiel gegen Massagno mit 66:71 (33:24).
In der letzten Spielzeit hatten «sechs Mohikaner» (Deondre Burns, Matt Milon, Nathan Krill, Cheiks Sane sowie Sébastien Davet und Vid Milenkovic) ein Basket-Märchen geschrieben und waren bis in den Playoff-Final gestürmt.
Von diesem Sextett, das im Mai 2021 x-Wunder geschrieben hatte, fehlten zu Saisonbeginn – erwartungsgemäss – das Profiquartett, das neu in Frankreich (Sane), Rumänien (Milon) und Zypern (Burns, Krill) auf Korbjagd ging (und dies mit Erfolg!), während Vid Milenkovic sich dem Ligakrösus aus Genf (Les Lions de Gen`ve) anschloss. Es verblieb Davet, der mit 13 Punkten der beste (Schweizer) Punktesammler «Wings» war. Vor Weihnachten entschloss sich der sprunggewaltige Freiburger, mit dem Basketball aufzuhören. Er lebt heute in Trinidad und Tobago, der Heimat seiner Mutter, wo er sich einen Namen als Künstler (Musiker) machen möchte. Im Februar 2022 fiel Thomas Rutherford mit einem komplizierten Zehen-Bänderiss aus – der beste Rebounder der gesamten Nationalliga A fehlte den Starwings während zweier Monate oder acht Matches. Anschliessend erlitt Christopher Johnson, der wohl beste Defense-Akteur der gesamten Liga eine schwere Meniskusverletzung – für den US-Schweizer war anfangs März die Saison 2021/22 beendet. Der ad-hoc-Zuzug von Romani Hansen war vonnöten, damit wenigstens sechs «Senioren» zur Verfügung standen. Praktisch während der gesamten Saison musste Cheftrainer Dragan Andrejevic mit sechs Akteuren durchspielen – ob die fünf ältesten U23-Akteure mehr Spielzeit verdient hätten, bleibt offen. Darko Babic, Dennis Fasnacht, Janis Pausa, Jason Schneider und Zaid Weibel waren mal mehr, mal weniger mit von der Partie. Dieses Quintett spielte eine bravouröse Erstliga-Meisterschaft – die Starwings U23 wurden Sieger der Gruppe Ost (vor so renommierten Teams wie die U23 von Lugano oder Central Luzern), verloren aber am letzten Wochenende den Vergleich mit dem Achten der Westgruppe. Gegen Blonay gewann man in der Romandie mit 67:63, gestern Sonntag gab es eine ärgerliche Zehn-Punkte-Niederlage. Wobei Blonay mit ex-Nationalspieler Thomas Studer (38, 202cm) und drei Akteuren mit dezenter Nationalliga-A-Erfahrung spielte. Die verletzungsbedingten Abwesenheiten von Weibel, Babic und Saric waren doch zu viel. Dass sich Zweimeter-Mann Babic zu Beginn der Partie einen Bänderriss zuzog, passt ins Bild einer Spielzeit, die anfangs von Corona, danach von Langzeit-Verletzungen und dem Davet-Rücktritt geprägt war. Und wenn der «Kleinste aller Kleinen» all diese Widerwärtigkeiten erleidet, wird es schwer, allzu viele Wunder zu schaffen. Alleine das Erreichen des 7. Ranges (vor Monthey, Boncourt und Lugano) ist keine Selbstverständlichkeit und stellt dem Trainer, der Mannschaft und den Klubtechnikern ein sehr gutes Zeugnis aus. Gegen Massagno, das als einzige Mannschaft gegegn Fribourg Olympic einmal gewinnen konnte, mit Müh und Not siegte, zeigt auf, dass die «Wings» nochmals eine vorzügliche Darbietung den Treusten aller Treuen boten. Zur Pause mit neun Punkte in Führung, danach für einen kurzen Moment sogar mit +10 führend, brach die dezimierte, übermüdete und ausgelaugt Equipe im dritten Viertel ein. Dass Topskorer sich drei Minuten vor der Endsirene zwei stupide Offensivfouls einhandelte und somit sich selber aus dem Spiel nahm… passt ins Gesamtbild einer Saison 2021/22, die turbulent verlief und allen rund um die Starwings sehr, sehr viel abgefordert hat.
Starwings Basket - Jordi Küng
Battu par Union Neuchâtel au Rocher, Nyon devra corriger le tir mardi
Défait 56-60 samedi chez lui par les Neuchâtelois, le BBC Nyon est mené 2-1 dans la série. Retrouvera-t-il son adresse pour l’acte IV des quarts de finale des play-off?
«Ce sera du 50-50», pronostiquait Xavier Paredes en préambule à la rencontre de samedi. Le président du BBC Nyon n’était pas loin du compte. Haletant, l’acte III des quarts de finale des play-off de LNA a souri à Union Neuchâtel 56-60. Ce score étriqué et bas indique l’intensité physique qui a présidé aux débats. Il souligne aussi l’expression d’une maladresse. Celle-ci a été rédhibitoire pour les pensionnaires du Rocher. Sur leur parquet, ils ont réussi 14 tirs sur 38 à deux points et 3 sur 23 à trois points. Des chiffres cruels qui mettent l’accent sur l’impuissance offensive des hôtes.
Le secteur offensif en berne
N’empêche, les Nyonnais sont toujours restés au contact. Après avoir pris l’avantage quelques secondes avant la pause, ils ont même totalisé 6 points d’avance à 3’ 49” de la fin du troisième quart. Las pour eux, Isiah Umipig, scoreur patenté, n’était pas trop tenté. Irréprochable aux lancers francs (7/7), l’arrière américain présente des stats loin de ses standards habituels (2/9 aux tirs à deux points, 1/6 à trois points). Le marquage exercé par Popovic n’est pas étranger à cette baisse de rendement. «La défense a été irréprochable, l’adresse en revanche a été catastrophique, convenait Stefan Ivanovic. On a eu le gros mérite de rester pourtant dans le match. Umipig est notre référent offensif. Il n’a pas scoré et il n’a pas davantage créé pour les autres.» Le coach nyonnais poursuivait: «On fera les ajustements nécessaires. Les joueurs sont intelligents et tant qu’ils se battent comme ça, tous les espoirs sont permis.» Bref, les Nyonnais, menés désormais 2-1 dans la série, sont priés de corriger le tir mardi. Sous peine de passer à la trappe. Il leur faudra aussi impérativement trouver la solution pour juguler le rayonnement du brillant Colon. Dans tous les bons coups, le capitaine neuchâtelois a été le meilleur marqueur du jour (20 points). A signaler également côté visiteur, le retour positif de Granvorka à la compétition (6 points).
Faire les bons choix pour maintenir l'espoir
Elément de son équipe le plus en vue, Jérémy Jaunin se refusait à blâmer Umipig: «On a clairement besoin de lui pour libérer notre jeu. On a répondu physiquement à notre adversaire. On a pris et donné des coups. Mais l’adresse – le basket n’est rien d’autre qu’un jeu d’adresse – n’était pas avec nous ce soir (ndlr: samedi soir) dans les moments clés. J’ai des regrets mais je reste confiant. On n’est jamais sorti du match et on s’est battu jusqu’à la fin. Mardi, il faudra reproduire la même intensité en ajoutant cette réussite qui nous a fait défaut.» Le capitaine William van Rooij partageait cette analyse, précisant: «Il n’a pas manqué grand-chose. En faisant un meilleur choix dans nos tirs, on peut gagner mardi.» Les fidèles supporters du Rocher (ils étaient 757 samedi) votent sans retenue pour un pareil scénario.
La Côte - Patrick Testuz
Union Neuchâtel a peut-être gagné plus qu’une bataille face à Nyon
Au terme d’un beau combat physique au Rocher, les Neuchâtelois ont signé une importante victoire 56-60. Avec ce succès, les Unionistes se rapprochent des demi-finales. Ils mènent désormais 2-1 dans leur série.
Petite bouffée d’air frais pour Union Neuchâtel. En déplacement au Rocher, les Neuchâtelois ont battu Nyon au terme d’une partie haletante et à l’issue longtemps indécise. Dans cette rencontre à haute intensité physique, les deux équipes ont réalisé un match solide sur le plan défensif. En revanche, le secteur offensif est resté en berne, en atteste le score final (56-60). «Nous avons connu des problèmes, notamment dans nos transitions et sur les rebonds», confirme Mitar Trivunovic. «Il va falloir trouver des solutions.» Mieux rentrés dans cette partie, les Neuchâtelois ont rapidement vu leur adversaire revenir à hauteur lors du deuxième quart-temps (29-28).
Bonne fin de match
Alors qu’ils avaient parfaitement réussi à museler le meneur Américain Isiah Umipig, Aleksa Popovic et Selim Fofana ont écopé de leur quatrième faute dans le troisième quart-temps. Afin d’éviter une cinquième infraction synonyme d’exclusion, Mitar Trivunovic a dû revoir son plan d’action. Avec succès, puisque les Neuchâtelois ont parfaitement négocié les dix dernières minutes. A l’inverse, les Nyonnais ont été rattrapés par leur maladresse (27,9% de tirs réussis samedi). «Ce n’était pas notre meilleur match, mais nous avons réussi à rester calmes», confie le top-scorer Selim Fofana. «Malgré les difficultés, nous avons joué ensemble et nous sommes restés solidaires.» Daniel Giddens, impeccable dans la raquette, et Bryan Colon, redoutable d’efficacité dans les moments chauds, ont été les grands messieurs de cet acte III. «C’était très dur. La rencontre aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre. Il faut retenir notre force de caractère», lance le capitaine Bryan Colon, déjà tourné vers la suite des hostilités. «Nous avons gagné une belle bataille, mais cela n’est pas terminé. Mardi, il faudra faire preuve de plus de concentration et mieux négocier les rebonds offensifs.»
Granvorka revient fort
Au-delà de ce précieux succès, on retiendra le retour encourageant de Yoan Granvorka (6 points). Après plus de trois mois d’absence, l’international helvétique a joué un rôle important dans le succès des siens. Il s’est notamment fait l’auteur d’un tir primé en fin de troisième quart-temps pour permettre aux siens de reprendre l’avantage au tableau d’affiche (43-45). Grâce à cette victoire dans l’acte III, les hommes de Mitar Trivunovic reprennent la main et mènent désormais 2-1 dans ces quarts de finale de play-off. Les Unionistes auront une occasion de conclure la série mardi 3 mai (19h30) en terres vaudoises. En cas de revers, les Neuchâtelois auront l’avantage de recevoir les Nyonnais à la Riveraine lors du match décisif ce jeudi 5 mai (19h30). «Ce succès nous enlève un peu de pression sur les épaules, mais le travail est loin d’être fini», affirme Selim Fofana.
Arcinfo - Florian Charlet