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Leagues SB League 04.10.2022

SB League - Preliminary phase : Game recap day 1

Un 1° giorno segnato da dall'ottima prestazione del BBC Monthey-Chablais, che ha battuto il Fribourg Olympic, campione in carica, dopo i tempi supplementari, riuscendo a superare un handicap di 20 punti. Dopo una off-season turbolenta, un successo che farà bene al BC Boncourt in casa contro uno Starwings Basket privato all'ultimo momento di uno dei suoi rinforzi stranieri. Lo Spinelli Massagno ha dimostrato le sue ambizioni dominando nettamente il Lugano Tigers nel derby ticinese. Dopo una preparazione disturbata da una serie di infortuni, i Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex hanno comunque iniziato bene vincendo in casa contro l'Union Neuchâtel Basket. Per il suo ritorno in SB League il Vevey Riviera Basket non ha fatto alcun dettaglio vincendo nettamente sul terreno di Swiss Central Basketball priva di uno dei suoi due rinforzi stranieri

Il primo derby è della SAM

Al Massagno basta metà partita per domare i Lugano Tigers

Tra la città di Lugano e il comune di Massagno c’è un confine invisibile. Su un campo da basket, però, la geografia non ha diritto di parola. E la distanza si fa abissale. Praticamente un derby dei due mondi: da una parte la SAM, costruita per stare al vertice; dall’altra i giovani Tigers, destinati a un’altra stagione complicata. La sfida dell’Istituto Elvetico, valida per la prima giornata di campionato, non ha regalato sorprese. E i biancorossi si sono presi il tredicesimo derby di fila. Alla squadra ospite sono bastati pochi giri d’orologio per mettere le cose in chiaro. Dopo l’iniziale 4-0 dei bianconeri, gli uomini di Gubitosa hanno risposto con un parziale di 13-0. I massagnesi hanno poi spinto fino a metà partita, con intensità difensiva, ritmo in attacco e un Marco Mladjan incontenibile, costruendo un vantaggio già decisivo: +20 all’intervallo (56-36) e partita chiusa con largo anticipo. In seguito la SAM ha rallentato, il Lugano ha finalmente trovato qualche punto in più dai suoi esterni americani Lawrence e Ross (nulli nei primi due quarti) e dopo essere scivolato anche a -29 ha terminato con un dignitoso -16, sul punteggio finale di 82-98. Il miglior marcatore del match è stato il centro massagnese Galloway con 27 punti. Il suo avversario diretto, Hamilton, ha mostrato un interessante tiro dalla media distanza (19 punti), ma poco ha potuto per contenere il rivale sotto canestro. E per fortuna che Gubitosa ha scelto di lasciar fuori l’altro suo lungo americano, James: «Nessun infortunio, solo una questione di coerenza. Avevamo dichiarato di voler iniziare il campionato con due soli stranieri e così abbiamo fatto».

Parola agli allenatori

Il coach massagnese è soddisfatto: «Si è visto che noi siamo una squadra già rodata, mentre loro sono agli inizi. Nel terzo e nell’ultimo quarto ci hanno comunque tenuto testa, bravi. Noi però siamo stati solidi, sempre in controllo. Anche i giovani hanno risposto bene. Il nostro obiettivo è tenere sempre alta l’intensità difensiva. Abbiamo le rotazioni necessarie per riuscirci e lo si è già intuito». Gli fa eco il suo playmaker Alex Martino: «È stato un esordio positivo, abbiamo svolto un buon lavoro nonostante qualche alto e basso. La panchina lunga ci aiuterà nel corso della stagione: chiunque entra in campo può dare un contributo». Valter Montini, nuovo tecnico dei Tigers, si tiene stretta la seconda metà della partita: «Pur subendo la loro difesa aggressiva e le loro mani addosso, abbiamo segnato 82 punti. Significa che c’è del potenziale offensivo. La fisicità è un problema, siamo leggeri: paghiamo sotto i tabelloni, ma anche nell’uno contro uno perimetrale. Dobbiamo crescere, lavorando in allenamento. Ai giovani non chiedo di segnare 10 punti, ma di dare solidità difensiva al quintetto in campo». Da rivedere Lawrence e Ross, apparsi intimoriti: «Hanno sofferto la difesa aggressiva, perdendo la loro personalità». Bene Zinn: «È il nostro uomo d’ordine».

Corriere del Ticino - Fernando Lavezzo

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RSI : Massagno apre la stagione vicendo il derby 04.10.2022

Décollage réussi pour le BC Boncourt

Jamais mené au score, le BC Boncourt d’Étienne Faye a réussi son entrée dans le championnat de Swiss Basketball League. Il a parfois joué sur le fil du rasoir (76-72 après 30’51’’ et 78-74 après 31’40’’), mais le plus souvent avec une marge de sécurité (60-43, écart maximal après 21’17’’), pour finalement s’imposer 95-85 face aux Starwings, samedi en début de soirée dans le chaudron. Les Bâlois, qui n’ont jamais été devant au score, étaient privés de leur joueur intérieur américain Noah Dickerson, accablé par une fièvre et des problèmes d’estomac. Le BC Boncourt a su en profiter, en faisant presque paradoxalement appel en premier lieu à son attaque. «Globalement, on a fait un match correct, mais il y a eu beaucoup d’erreurs défensives. Sur le repli, on n’a pas mis ce plus de rigueur, ce qui leur a permis de marquer des paniers à 3 points faciles», analyse l’entraîneur du BCB. «En deuxième mi-temps, on a rectifié le tir, on était beaucoup plus concentrés et moins relâchés. Ils nous ont proposé un jeu avec beaucoup de risques et quand c’est comme ça, c’est à double tranchant.» Sur ce coup-là, les Bâlois, portés par la créativité et l’adresse de leur Américain De’shawn Williams et par la force de percussion dans la raquette d’Andrija Matic, «ont plutôt mis dedans, ce qui leur a donné confiance». Heureusement, le permis de travail et la qualification obtenus presque in extremis par le Nigérian Martins Igbanu ont été capitaux pour le BCB. Le Nigérian, intenable dès le coup d’envoi et à l’aise comme s’il avait pris ses quartiers depuis longtemps en Ajoie, a montré la voie en attaque en inscrivant pas moins de 34 points, dont 21 avant la pause. La prestation convaincante de Matic a donc été annihilée, dans un registre bien différent, par l’intenable No 9 des Ajoulots. «On a eu du répondant. Sur le duel des intérieurs, on est gagnant», plaide Étienne Faye.

L’ancien joueur du BC Boncourt Marc Seylan faisait grise mine au sortir des vestiaires. Pourtant, malgré la tuile qui leur était tombée dessus, les Starwings ont donné une réplique très intéressante. «Il y a un trou sans lui (n.d.l.r.: Dickerson), mais il faut qu’on s’adapte. Oui, on a bien compensé, mais bon, il faut gagner, sinon cela ne veut rien dire», coupe Seylan. «Boncourt? Ils ont de bons Américains et avec le coach, cela leur fait du renouveau. Et il y a des bons Suisses.» C’est vrai, l’abattage, la capacité à prendre les intervalles et le métier de Florian Steinmann ont crevé l’écran. L’apport de Kevin Monteiro et celui de Marlon Kessler, qui ne sera pas toujours effacé comme samedi, seront précieux cette saison. Quant aux étrangers Josh Brown (18 points, 8 rebonds, 8 assists, 4 interceptions) et Marvin Nesbitt (9 points, 9 rebonds et 8 assists), ils ont confirmé lors de ce premier match de championnat leur rôle de couteaux suisses. «C’est ce qu’on voulait: avoir des gens polyvalents», note Étienne Faye. «J’aurais préféré que leur intérieur joue», ajoutera-t-il. Cela aurait peut-être, inconsciemment, incité ses protégés à davantage serrer la vis et protéger leur panier. «Cela m’étonnerait qu’ils shootent à ce pourcentage (n.d.l.r.: 62,5% à 2 points, 36% à 3 points et 100% aux lancers francs) toute la saison», précise toutefois le coach du BCB. «C’est comme ça, on ne peut pas tout le temps défendre. On n’est jamais satisfait, mais on a gagné le match, et c’est ça qu’il faut retenir.»

Le Quotidien Jurassien - Frédéric Dubois

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Canal Alpha : Le BC Boncourt new look réussit son entrée 04.10.2022

Le Monthey nouveau se présente avec une victoire contre Fribourg Olympic, champion en titre

Menée durant la majorité de la rencontre, la formation chablaisienne met le feu au match dans les dernières minutes et s’impose en prolongation, 93-83.

Le BBC Monthey nouveau se présente prêt à renverser des montagnes. Il s’impose sur son parquet lors de la première journée de championnat face à Fribourg Olympic, multiple champion en série. Très longtemps menés à la marque, les Sangliers réussissent un final ébouriffant qui leur permet d’arracher la prolongation à neuf secondes de la sirène finale. Sur l’élan de cet impressionnant retour, ils dominent la prolongation pour un succès aussi mérité qu’improbable, 93-83.

Le match: Monthey efface un déficit de vingt points

En retard au tableau d’affichage durant la majeure partie du match, Monthey efface durant les douze dernières minutes un déficit de vingt points, l’écart maximal en faveur des Fribourgeois atteint à la 28e. L’effort se concentre essentiellement durant les six dernières que les Montheysans entament avec un passif de seize longueurs. «Nous avons du caractère et du talent», apprécie Patrick Pembele, l’entraîneur montheysan en référence à cet incroyable retour. «J’ai demandé aux gars de courir plus après le premier quart.» Le message passe par intermittence jusqu’aux minutes finales durant lesquelles les Chablaisiens mettent l’intensité nécessaire dans leur engagement défensif tout en enrichissant son registre offensif. A l’image d’un panier bonifié de Thomas Fristchi qui ramène son équipe à six longueurs, 70-76 à la 39e. «Le soutien du public a aussi été décisif. C’est seulement un match. J’ai vu les gars fêter ce succès comme un titre. Il faut garder les pieds sur terre. Cette performance nous montre aussi le travail qu’il reste à faire. N’oublions pas que Fribourg avait trois joueurs absents.» La réaction épargne à ses joueurs le faux départ du dernier exercice qui l’avait conduite à huit défaites de rang.

L’homme: Jaizec Lottie se montre insaisissable

Patrick Pembele avait décrit Jaizec Lottie comme une pile électrique. Débordant d’énergie, le nouveau meneur américain du BBC Monthey met le feu à la rencontre et à la défense fribourgeoise. Sa vivacité et sa tonicité impressionnent. Tout comme ses capacités de percussion. Sur courant alternatif en début de rencontre avec des tentatives à distance manquées, il privilégie ensuite avec succès l’attaque directe du panier. Il collectionne finalement 39 points sans manquer de ressources malgré plus de quarante minutes sur le parquet. «Tout le monde a confiance l’un dans l’autre au sein du groupe et cela nous donne une grande force», apprécie-t-il. «Le coach m’a mis dans de bonnes conditions. J’ai vu comment l’équipe travaille très fort. C’est une motivation.» Sa fiche de statistiques du jour incitera les futurs adversaires des Montheysans à lui dédier une attention particulière. «Cela donnera des possibilités et des ouvertures pour mes coéquipiers.» Si une seule rencontre n’autorise pas de réponse définitive, il découvre un répertoire suffisant afin d’assurer la succession de JaCori Payne. «Le talent est là. Il doit encore progresser dans la lecture de certaines phases de jeu», tempère Patrick Pembele, son entraîneur.

La surprise: Fribourg Olympic perd le fil

Diminué par trois forfaits, Fribourg Olympic a compensé ce manque de rotation durant la majeure partie de la rencontre. La maîtrise du champion a volé en éclats dans les cinq dernières minutes. «Nous avons perdu la tête, nous devons être plus intelligents», peste Arnaud Cotture. «Nous avons laissé Monthey enflammer le match et la salle. Il ne cherchait que cela. C’est inacceptable de notre part. En jouant de cette manière, nous ne rencontrerons pas des difficultés uniquement contre Monthey.» Malgré ce relâchement coupable, le visiteur s’est offert un ballon de match sur sa dernière possession. L’anneau a repoussé le ballon sur le tir de Justin Roberts pris à l’ultime seconde du temps réglementaire.

Le Nouvelliste - Stéphane Fournier

Défaite pour Olympic: un sabordage dans les règles de l’art

Largement devant à Monthey, Fribourg Olympic s’endort et s’incline 93-83 en prolongation. Départ raté

Battu 93-83 après prolongation à Monthey, Fribourg Olympic a commencé sa saison de SB League de la pire des manières. «Nous nous sommes tués nous-même», résume Petar Aleksic, l’entraîneur du Fribourg Olympic. «Le mot est peut-être un peu fort, mais pour moi, il est inacceptable de perdre un tel match. C’est une catastrophe. Il faut se montrer beaucoup plus intelligent», lui fait écho Arnaud Cotture. Les commentaires peuvent paraître durs, mais si l’on sait qu’Olympic a mené de 20 points (38-58, 27e), qu’il était encore confortablement en tête à l’entrée du money time (61-74, 35e) et qu’il comptait toujours 9 points d’avance à deux minutes du buzzer (67-76, 38e), il faut bien avouer que cette défaite frise la faute professionnelle. C’est un sabordage dans les règles de l’art.

Un départ quasi parfait

Chahuté par une préparation perturbée, diminué par les blessures de Kazadi, Nikolic et Mason, secoué par sa sèche élimination de la Ligue des champions, Olympic espérait signer une bonne performance pour entamer la saison du bon pied. La meilleure façon, selon Petar Aleksic, de rebooster un capital confiance déjà entamé. Longtemps, le coach fribourgeois a pu se montrer satisfait. En dépit des absences, son équipe a fait forte impression. Intransigeant en défense, à l’image d’un Boris Mbala collé aux basques de Jay Jay Chandler (muet dans le 1er quart) et inspiré en attaque (11 points en 10’), le quadruple champion de Suisse a fait quasiment tout juste (22-41, 17e). Mais Monthey, qui a beaucoup de choses à se faire pardonner après deux saisons décevantes, avait décidé de ne pas baisser les bras. Quel que soit le scénario. Revenus à dix longueurs à la pause (33-43), les Valaisans ont donné un premier avertissement à leurs hôtes. La réaction ne s’est pas fait attendre. Au retour des vestiaires, les Fribourgeois ont – comme d’habitude – appuyé sur le champignon pour reprendre leurs distances grâce à un 1-10 (34-53, 25e). La situation était alors idéale pour tuer le match, mais les visiteurs, un peu trop sûrs de leur force, n’ont pas su enfoncer le clou. Les yeux rivés sur le tableau d’affichage, ils ont oublié de jouer et assisté impuissants au retour chablaisien. «Il aurait fallu être plus patient afin de soigner notre exécution», explique le coach fribourgeois. «Nous les avons laissés enflammer le match et la salle. C’est une grosse erreur», analyse pour sa part Arnaud Cotture. Porté par un Jaizec Lottie survolté (lire ci-dessous), Monthey s’est soudain montré irrésistible. Revenu de nulle part, il a arraché la prolongation avant de s’envoler en infligeant un partiel de… 21-2 (de 67-76 à 88-78). Après 22 défaites d’affilée, les Valaisans ont enfin fait chuter les Fribourgeois. Dans le camp des vaincus, les regrets sont inévitables. Ces lancers francs ratés (8 au total), ce lay-up manqué de Cotture en fin de match, cette rotation plus courte que d’habitude, ce dernier shoot de Roberts, etc. «Je n’aime pas perdre ce genre de match. Je suis triste mais aussi déçu, car nous avons dépensé énormément d’énergie pour contrôler ce match. Et au final, il nous échappe…» regrette Petar Aleksic.

«La sonnette d’alarme»

Il est bien trop tôt dans la saison pour tirer de quelconques conclusions après cette défaite initiale. Reste que le scénario n’est guère rassurant, comme l’état des troupes fribourgeoises. Les prochaines semaines, particulièrement chargées, pourraient être pénibles. «Il y a plusieurs manières de voir la chose, mais pour moi, c’est la dernière sonnette d’alarme: on ne peut pas continuer à être aussi peu intelligent sur un parquet. Il faut vraiment apprendre de cette défaite», tonne Arnaud Cotture. Olympic aura-t-il retenu la leçon? Réponse dès cette semaine avec la venue des Starwings mercredi à Saint-Léonard, puis la Supercoupe samedi contre Union Neuchâtel. Deux victoires sont impératives.

La Liberté - François Rossier

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Canal 9 : Le BBC Monthey s'arrache pour vaincre Friboirg Olympic 04.10.2022

Avec ces nouveaux Lions, le Pommier rugit à nouveau

Face à Union Neuchâtel, tout n’a pas été parfait, mais les Genevois ont retrouvé leur ADN sur le parquet et comblé leur nouveau président. Et leur public.

Un match de reprise, c’est comme la boîte de chocolats de Forrest Gump, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Qu’allions-nous trouver dans l’emballage? Nouveau président d’une nouvelle équipe coachée par un nouvel entraîneur, Oggie Kapetanovic était forcément un peu nerveux avant la «première» de ses Lions, dont on attend qu’ils renaissent à l’ambition cette saison après un dernier exercice oublié et jeté au panier. «Je suis finalement très content que cela se soit passé ainsi», soupirait le successeur d’Imad Fattal au terme de ce premier succès de sa formation au Pommier face à Union Neuchâtel, finaliste du dernier championnat, 79-64, salué par une standing ovation d’un public venu en masse (1620 spectateurs) participer au nouveau projet d’un club qui se veut plus genevois et plus proche des gens. «Personne ne savait vraiment ce qui allait se passer, si les gens allaient nous suivre, et c’était juste incroyable, jubile le nouveau boss du Grand-Saconnex. Avec un tel soutien des fans à chaque match, une telle intensité défensive et offensive, avec des joueurs qui sautent sur chaque ballon, on peut aller loin.» Les Lions ont montré du cœur et retrouvé leur âme, cette culture de la gagne, leur ADN. À côté de lui, le nouveau directeur sportif Robert Margot abonde dans le sens de son patron. «Tout n’a pas été parfait, mais c’est ce qu’on attendait de ce premier match.» Après un départ canon (35-16, 14e), le visiteur, dont la moyenne d’âge était de 22 ans après la grande lessive de l’été, s’est bien accroché, avec courage, jusqu’au bout. «Mais, sans manquer de respect à mon ancienne équipe, on leur a donné beaucoup de points et de choses faciles pour qu’ils reviennent à dix points. En étant plus concentrés, on aurait dû plier le match avant», lâchait Bryan Colon à la fin de la partie, conscient aussi qu’il ne suffit pas toujours de réunir des étoiles pour que les planètes s’alignent. «C’est important de commencer par une victoire à domicile et de tout donner devant nos fans, mais le championnat est encore long, il ne se gagne pas maintenant mais en juin, il y a encore du travail devant nous», poursuit le capitaine, qui rappelle aussi qu’il manque encore deux joueurs importants dans l’orchestre pour une meilleure symphonie, Slobodan Miljanic et Clayton Le Sann, toujours blessés. Avec un contingent complètement remanié et une préparation perturbée par les blessures, l’alchimie va encore prendre du temps, mais il y a déjà eu de jolies combinaisons et du spectacle, avec notamment le «showtime» de Jeremiah Paige et de James Karnik, impressionnant dans la raquette. «On a été très satisfaits des quinze premières minutes, renchérit le coach, Alain Attallah. Maintenant, nous allons encore travailler pour que notre système de jeu se mette en place et qu’on puisse produire du basket attrayant durant quarante minutes et que ce public revienne.» Prochain match au Pommier: le 22 octobre, avec la visite de Massagno, un des favoris du championnat avec Fribourg Olympic et peut-être… les Lions.

Tribune de Genève - Christian Maillard

Union Neuchâtel commence par une défaite

Pris à la gorge dès l’entame, Union Neuchâtel n’est pas parvenu à revenir à hauteur de Genève ce samedi 1er octobre au Pommier.

Face à leurs anciens coéquipiers Bryan Colon et Noé Anabir, arrivés à Genève cet été, les Unionistes ont mal démarré leur première rencontre de championnat. A l’issue du premier quart, ils comptaient déjà 13 points de retard, la faute à de trop nombreuses pertes de balles. Cette mauvaise entame s’est avérée fatale, puisque les Neuchâtelois ont fini par s’incliner 79-64 samedi 1er octobre à la salle du Pommier. Un débours qui s’est ensuite maintenu, malgré une bonne réaction des hommes de Trivunovic dès le deuxième quart-temps. «Les joueurs n’ont pas baissé les bras et se sont bien battus. C’est encourageant», note le technicien serbe. Si Colon n’a pas fait de cadeaux à son ancienne équipe, c’est surtout le duo Karnik-Paige (48 points à eux deux) qui a fait le plus de dégâts ce samedi. Le meneur américain d’Union Nate West a, quant à lui, mis du temps à entrer dans la partie. L’autre Américain, Dalan Ancrum, s’est montré plus inspiré, mais est sorti en fin de match après un choc à la tête. «Il nous faudra du temps pour arriver au niveau des meilleures équipes. Nous avons beaucoup de travail», analyse Mitar Trivunovic. Parmi les satisfactions, on note la bonne performance de l’Argentino-Suisse Juan De La Fuente (19 points), qui endossera le maillot de top-scorer lors de la double confrontation à venir contre le champion en titre Fribourg (en Supercoupe samedi 8 octobre à Saint-Léonard, puis en championnat le samedi 15 à la Riveraine).

Arcinfo - Lucien Willemin

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RTS - Sport Dernière : Match Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex - Union Neuchâtel Basket 04.10.2022
Léman Bleu : Une reprise sous les projecteurs pour les Lions de Genève 04.10.2022

Misslungener Saisonstart: Swiss Central unterliegt Vevey diskussionslos

Swiss Central bleibt bei der 57:102-Auftaktniederlage gegen Vevey chancenlos.

Alles war angerichtet für ein kleines Basketballfest in Reussbühl. Gut 600 Fans strömten trotz sonnigem Herbstwetter in die Staffelnhalle, um beim Saisonstart von Swiss Central dabei zu sein. Darunter auch ein Zuschauer, der zum ersten Mal überhaupt als Fan auf der Tribüne sass. «Mega komisch», umschrieb der langjährige SCB-Captain Michael Plüss seinen Gefühlszustand. Kein Wunder: Plüss spielte 13 Saisons in Folge für SCB. Er absolvierte fast 370 Spiele und erzielte insgesamt 1939 Punkte für den Verein. In der Halbzeit wurde der Walchwiler von SCB-Präsident Thomas Müller und Sportchef Zoran Popovic für seinen langjährigen Einsatz geehrt. Mit Plüss geht auch seine Nummer, die 22, in Ruhestand. Der Verein will sein Trikot unters Hallendach ziehen und nie mehr einem anderen Spieler vergeben. Der langjährige Captain ist der erste Spieler, dem diese Ehre zuteil wird.

Topbesetzter Aufsteiger

Nun, wer weiss: Vielleicht war Michael Plüss gestern ganz froh, dass er nicht mehr mitspielen musste. Zwar hätte er mit seinem bekannten Einsatz und Kampfgeist seiner Mannschaft sicherlich geholfen, am Spielausgang hätte aber auch er nichts ausrichten können. Swiss Central wurde von Aufsteiger Vevey nach Strich und Faden vorgeführt. Mit Ausnahme der ersten zehn Minuten (11:12) spielten die beiden Mannschaften in einer anderen Liga. Zur Verteidigung von Swiss Central muss erwähnt werden, dass die Waadtländer über ganz andere personelle Mittel verfügten als das Heimteam. Vevey kann auf die Dienste von vier amerikanischen Profispielern zählen – sie alle machten ihren Job gut bis sehr gut. Mit Eliot Kübler und dem erfahrenen Captain Jonathan Dubas verfügt Vevey darüber hinaus über zwei Nationalspieler. Mit diesem Kader will und kann der Aufsteiger zweifellos um die vorderen Ränge mitspielen. SCB auf der anderen Seite verfügte gestern nur über einen Profi. Mit 21 Punkten avancierte der Amerikaner Trevon Lamar zum Topscorer seines Teams. Der zweite Amerikaner, Julien Roche, fehlte verletzt. Auch mit ihm hätte es nicht gereicht.

«Es fehlte an allen Ecken und Enden»

Mit 57:102 fiel die Niederlage nicht nur hoch, sondern geradezu brutal aus. Das Schlussviertel entschieden die Gäste gar mit 21:3 zu ihren Gunsten. Entsprechend tief hingen die Köpfe bei Swiss Central nach Spielende. «Wir haben uns sicher etwas anderes vorgenommen», sagte Stan Leemans nach dem Spiel. Der 30-Jährige übernimmt diese Saison die Captainrolle vom verabschiedeten Michael Plüss. «Wenn du 102 Punkte kassierst, kannst du kein Spiel gewinnen», so Leemans. An «allen Ecken und Enden» habe es gefehlt. «Ganz besonders in der Verteidigung, aber auch an der Intensität.» Das bemerkte auch Trainer Orlando Bär. «Der Gegner agierte physischer, war ganz einfach präsenter.» Bär hat nun zwei Wochen Zeit, um sein Team wieder aus dem Loch zu holen und auf das nächste Spiel vorzubereiten. Er weiss: «Es wartet noch sehr viel Arbeit auf uns.» In der Tat. Auf die «Mitarbeit» von Michael Plüss wird SCB dabei nicht mehr zählen können.

Swiss Central Basketball - Daniel Schriber

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