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Les Lions ont piétiné avant de griffer Starwings

Quatre jours après leur victoire en Coupe, les Genevois remportent sans briller le premier acte de leur quart de finale des play-off.

Ce n’est encore qu’un petit pas, loin de l’objectif suprême, mais c’est le premier et aux yeux d’Andrej Stimac, il est important. En prenant la mesure de Starvings, les Lions de Genève sont entrés de plain pied dans une autre réalité. La Coupe de Suisse est derrière eux, elle trône au Pommier, vertige d’une finale de folie contre Olympic. Place aux play-off, à leur propre vérité. Ici, un coup d’éclat ne suffit pas. Il faut de la persévérance et de la pugnacité pour ne pas tomber dans le piège. De la fraîcheur d’esprit pour écarter des rivaux supposés moins forts, mais d’autant plus dangereux qu’ils n’ont rien à perdre.

Des bulles dans la tête

Ainsi est apparu Starwings, sans complexe, accrocheur en diable, longtemps porté par la réussite de ses shooteurs longue distance, Milon et Mlenkovic. Face à la crânerie des Bâlois, à leur défense de zone, aux bras tentaculaires du géant sénégalais Sane sous les panneaux, Tim Derksen et ses coéquipiers n’ont pas été à la fête. En première mi-temps, à force de balbutier leur basket, de confondre vitesse et précipitation, de commettre des bourdes à la pelle, ils ont même frisé le code. Pas facile d’échapper à la griserie d’un triomphe! «Il y avait encore des bulles dans les têtes», glisse Imad Fattal, un président bienveillant. «On avait surtout les jambes lourdes», plaide Roberto Kovac.

Le plus dur est fait

Maladroits et besogneux, souvent houspillés par leur coach, les Lions de Genève s’en sont tout de même sortis sans trop de mal. La richesse de leur banc est une ressource inépuisable. Les coups de griffes d’Ivanov et les coups de pattes de Kovac une force implacable. Surtout lorsqu’en face, l’adversaire s’épuise à courir après le score et lâche prise inexorablement. «Il fallait être patient et retrouver notre lucidité. Quand Starwings a desserré son étreinte, il a suffi que l’on ajuste nos tirs pour faire la différence», note Kovac. Pour le vainqueur de la Coupe, le plus dur est sans doute fait. Il a assuré le coup au Pommier, il ne lui reste plus qu’à enfoncer le clou vendredi à Birsfelden. «On doit finir le boulot en deux matches, comme ça on aura plus de temps pour souffler et préparer notre demi-finale», affirme Imad Fattal. C’est un mot d’ordre!

Tribune de Genève - Pascal Bornand

Oublier, pour tout recommencer

Fribourg Olympic a largement dominé Boncourt mercredi soir (105-53), mais le plus dur reste à venir

Il y a des signes qui ne trompent pas. Dans les regards, dans l’attitude, dans son insolence aussi, Fribourg Olympic avait besoin de reprendre confiance. Pas que tout le (très) bon travail effectué avant la défaite face à Genève en finale de la Coupe de Suisse ait été effacé en quatre quart-temps, ça non, mais simplement un besoin légitime de retrouver la voie du succès. Et les Fribourgeois n’ont pas fait les choses à moitié mercredi soir face à Boncourt lors de l’acte I des quarts de finale. Après le premier quart-temps, tout était dit. Le tableau d’affichage montrait alors 31-5 et malgré quelques petites sautes de concentration dans le deuxième dix et des soucis au rebond, jamais les Fribourgeois n’ont sourcillé pour l’emporter au final 105-53. Du premier tir primé de Marquis Jackson après 20 secondes de jeu aux deux lancers francs réussis par Luka Langura, Boris Mbala et ses coéquipiers ont fait tout juste pour dominer des Jurassiens venus en mode bulldozer. «L’important est que n’ayons pas de blessés supplémentaires et que cela reste ainsi», résume Petar Aleksic quant au passage en «mode play-off» et l’agressivité induite par une telle période. Mieux que simplement avoir su garder la tête froide face aux provocations, ses hommes ont su élever leur niveau de jeu et surtout le maintenir. Alexander Hart (18 points, 6/8 aux tirs, 11 rebonds), Boris Mbala (24 points), Paul Gravet (16 points, 4/5 à trois points) ou Marquis Jackson (14 points, 11 assists), en sont les meilleures preuves.

Réinitialiser le mental

«Nous avions besoin de faire exploser le ballon d’émotions peut-être un peu négatives après la finale Coupe de Suisse, image Alexander Hart. Pour cela, nous devions entrer fort dans la rencontre.» Première mission accomplie, nous l’avons déjà évoqué, avec brio, reste maintenant à concrétiser l’essai dès ce soir, à Boncourt cette fois. Et si les Jurassiens ont été agressifs d’entrée mercredi, les Fribourgeois s’attendent au même modus operandi en Ajoie. «Ce sera peut-être leur dernier match de la saison, nos adversaires voudront être dedans dès l’entame de match, prévient Boris Mbala. Nous devrons mettre nos tirs pour ne pas douter.» Pourtant, après une victoire aussi éclatante, difficile d’imaginer le Fribourg Olympic ne pas gagner cette série 2-0 et filer en demi-finale pour y rencontrer, certainement, Massagno, vainqueur de Lugano 107-68 mercredi. «En gagnant avec plus de 50 points d’avance, le risque est de croire que tu n’as plus rien à faire pour passer au stade suivant, contre Petar Aleksic. Après une telle victoire, nous devons réinitialiser le mental et récupérer physiquement, car ce sera dur dans la tête et dans les membres.»

«Il faut continuer»

Tout oublier pour tout recommencer en somme. «Vendredi (ce soir, ndlr), ce sera 0-0 et tout restera à faire. Boncourt le sait et est prêt à continuer le combat, prévient Alexander Hart. Je sais que nous sommes capables de rester calmes et ce sera le plus difficile, parce que nos adversaires sont sûrement très fâchés.» Et son capitaine Boris Mbala d’enchérir: «Ce sont les play-off, il faut augmenter l’intensité. Ce soir (mercredi, ndlr), toute l’équipe a su le faire. Nous devons continuer.» Si les Fribourgeois ont une voie toute tracée vers le choc tant attendu face à Massagno dès mercredi prochain, ils n’oublieront pas les fondamentaux si précieux dans leurs bagages en direction de Boncourt ce soir. Il devrait encore manquer Sean Barnette, qui sera du voyage mais ne devrait à nouveau pas entrer sur le terrain. L’objectif est qu’il puisse revenir à 100% pour la suite de la saison afin d’amener Fribourg Olympic le plus loin possible.

La Liberté - Patrick Biolley

Déraillement complet à Fribourg

«Cauchemar à Saint-Léonard»: tel a été le très mauvais film proposé mercredi soir par le BC Boncourt, assommé 105-53 par Fribourg Olympic pour son entrée dans les quarts de finale des play-off de Swiss Basketball League. Les hommes de Vladimir Ruzicic ont beaucoup de questions à se poser avant le deuxième acte de cette série au meilleur des 3 matches, agendé ce soir déjà (19 h 30) dans le chaudron. Dans le repaire du champion en titre, ils ont été largués dès le coup d’envoi, subissant un sec et sonnant 13-0. Pire: après un premier quart-temps à jeter à la poubelle, ils avaient inscrit un total presque historiquement bas de 5 unités pour se retrouver menés… 31-5. Après un partiel de 22-0 (Boncourt muet durant 8’26’’), le score a même enflé jusqu’à 35-5 (11’12’’). «Nous allons essayer de les attraper par surprise», indiquait Vladimir Ruzicic à l’amorce de ces play-off. Bien plus facile à annoncer qu’à réaliser. Les paris d’une fermeture plus active de la raquette et d’une défense de zone ont tous largement échoué. Les Fribourgeois – sans Sean Barnette, ménagé! – ont profité de leur liberté au large pour trouver des tirs ouverts avec une facilité déconcertante et enquiller un total impressionnant de 19 paniers primés. En attaque, Boncourt n’a pas non plus été au rendez-vous. Juraj Kozic a été le seul à dépasser la dizaine de points, mais le No 8 n’a pu véritablement se mettre en action que dans le troisième quart-temps.

Profil bas pour Cooper, à nouveau expulsé

Comme le 6 mars dernier contre Genève et pour les mêmes raisons, Devin Cooper a vu son match se terminer prématurément. Le topscorer du BCB doit cette fois plaider coupable. Auteur tout d’abord d’une antisportive en stoppant de manière grossière une contre-attaque de Paul Gravet (5’28’’), le jeune Américain a ensuite eu la mauvaise idée d’ergoter avec Antoine Marmy. L’arbitre principal a sévi: faute technique et expulsion pour un cumul de deux fautes majeures après seulement 9’08’’ de jeu. Bien sûr, le mal était déjà fait à cet instant (27-5 pour Fribourg), mais la soirée de Boncourt était définitivement torpillée. «Son expulsion nous a beaucoup affectés. C’est vrai, il devrait apprendre davantage de tout cela même si, en play-off, la situation est différente, car tout devient un peu plus tendu», réagit Vladimir Ruzicic. «Ce que je lui dirai avant le deuxième match? Qu’il ne faudra pas rentrer dans le jeu de la provocation.»

«Je ne les laisserai jamais tomber»

Le meneur remplaçant Justin Solioz est plus magnanime. «Devin a regardé la fin du match dans le vestiaire. C’est sa première année, ça arrive. Il a été dur, il nous a montré la voie», ose même le No 24 du BCB. «Il a 23 ans, personne ne lui en voudra, il n’a pas à s’excuser.» Où trouver le positif dans ce marasme? Peut-être dans le fait qu’après la pause, des joueurs peu rompus à ce contexte ont pu s’exprimer. «Ils n’ont pas eu peur. Je leur tire mon chapeau», souligne Justin Solioz. Il peut s’inclure dans la liste, même si «ça ne s’est pas passé comme je l’espérais. C’est aussi de ma faute.» «Je suis un peu agacé», résume Vladimir Ruzicic. «À quoi ai-je pensé alors que le tableau indiquait 31-5? Je voulais être sur le terrain avec l’équipe. Je ne les laisserai jamais tomber et je ne vais pas jeter l’éponge. Nous avons perdu une bataille, c’est comme ça.» «On verra s’ils arrivent à le faire deux matches d’affilée» Arnaud Cotture et les Fribourgeois se méfient de l’acte II à Boncourt. «Il n’est jamais facile d’être adroit là-bas.

Le Quotidien Jurassien - Frédéric Dubois

Troppa SAM per questo Lugano

Il Massagno si aggiudica nettamente gara-1 dei quarti di finale imponendosi 107-68

Un derby di playoff senza storia. La differenza tra Massagno e Lugano è infatti emersa prepotentemente in gara-1 dei quarti di finale, vinta dalla SAM per 107 a 68. I padroni di casa hanno liquidato la pratica già nei primi due quarti (51-31), giocando da squadra matura e mettendoci la giusta cattiveria agonistica. Hanno anche colpito con continuità sotto i tabelloni, laddove gli avversari potevano teoricamente reggere il confronto. I Tigers, già nettamente inferiori sulla carta, hanno l’aggravante di non averci nemmeno provato, uscendo subito dalla partita. Venerdì c’è gara-2 all’Elvetico. Con queste premesse, potrebbe essere l’ultima della serie.

La cronaca del match

L’equilibrio dura pochissimo, fino al 5-4, poi la SAM prende il largo controllando ogni fase. Il tutto senza mai forzare, giocando coralmente e attaccando regolarmente il canestro. Chukwu è coinvolto ripetutamente e si prende subito la scena insieme a capitan Andjelkovic. I bianconeri non trovano ritmo a livello offensivo, pasticciando ad ogni azione. Difensivamente molli, sempre in ritardo, non ne azzeccano una neppure a rimbalzo. Sul 17-7 Cabibbo prova a dare una scossa togliendo contemporaneamente i suoi due impacciati stranieri, Nikolic e Jackson. I giovani ci mettono almeno la voglia, ma il primo quarto si chiude 28-13 per il Massagno. Il copione non cambia ad inizio secondo quarto: con le loro rotazioni di qualità, i padroni di casa fanno ciò che vogliono e con un 6-0 in entrata si portano sul 34-13. Aw reagisce con 6 punti personali, ma al 14’ si prende il terzo fallo protestando con gli arbitri. Pessima mossa. La perfetta fotografia del Lugano arriva al 15’, quando Jackson, Steinmann e Nikolic riesco o a sprecare un tre contro uno in contropiede. Poco dopo Aw commette pure il quarto fallo. Al 16’ Andjelkovic firma il pesante doppiaggio con il canestro del 42-21. Un +21 su cui si torna negli spogliatoi (52-31), dopo un massimo vantaggio di +26 (50-24). Nella pausa, però, gli arbitri rivedono una tripla di Dusan Mladjan al video, commutandola in un canestro da 2 punti. Il punteggio aggiornato è di 51-31. La sostanza non cambia. All’inizio del terzo quarto la SAM abbassa l’intensità difensiva e il Lugano trova in Kovac il suo terminale offensivo (7 punti in 4’30’’). Ai padroni di casa bastano però poche fiammate per riprendere il largo con il +25 al 28’ (68-43). La partita di Kovac finisce per 5 falli al 28’31’’. La frazione si chiude con una schiacciata di Molteni per il 72-45. Un +27 che corrisponde al massimo vantaggio massagnese. L’ultimo quarto comincia con due difese aperte (si va rapidamente sull’82-56). La gara non ha più nulla da dire e a 5 minuti dalla fine la Spinelli va sul +31 (92-61). Cabibbo mette allora in campo un quintetto tutto ticinese. Nella SAM c’è spazio anche per Hüttenmoser, che va subito a segno. Nel Lugano c’è un po’ di gioia per Dell’Acqua e Lukic. Il Massagno dilaga, finisce 107-68.

Corriere del Ticino - Fernando Lavezzo

Union Neuchâtel commence bien les play-off, mais aurait tort de s’enflammer

Impressionnants mercredi soir face à Monthey pour leur entrée en lice en play-off, les Neuchâtelois tenteront de valider leur ticket pour les demi-finales vendredi soir (19h30) en Valais.

Des sourires comme on en avait rarement vu à la Riveraine. A la sortie de leur rencontre face à Monthey, les Neuchâtelois rayonnaient. Pour leur entrée en lice en play-off, les hommes de Mitar Trivunovic ont certainement disputé un match référence. Cette prestation arrive au bon moment. Le quart de finale face aux Valaisans se déroulant au meilleur des trois matches, un faux pas aurait déjà placé les Neuchâtelois en mauvaise posture. En proie au doute, le club du Littoral s’est pleinement rassuré et pourra s’appuyer sur cette rencontre pour terminer sa saison en beauté. Avec un système offensif bien huilé et une agressivité retrouvée en défense, Yoan Granvorka et ses coéquipiers ont quasiment tout fait juste. Rapidement devant au score, Union a su imprégner une pression constante sur son adversaire. «Nous sommes capables de garder l’intensité et nous l’avons prouvé. Pour aller plus loin, nous devrons continuer dans la même direction», apprécie Bryan Colon, capitaine d’Union «Nous ne voulons pas nous enflammer, mais il s’agit d’une bonne base pour construire.»

Une prise de conscience

Si les basketteurs valaisans ont clairement manqué de mordant mercredi et seront assurément plus dangereux vendredi soir pour l’acte II, le mérite revient aux Neuchâtelois et à leur abnégation. «Nous pouvons jouer ensemble et nous en avons pris conscience. Ce n’est jamais trop tard pour avancer» glisse Bryan Colon. «Quand nous évoluons à ce niveau et avec le bon était d’esprit, nous pouvons provoquer de gros dégâts. Les résultats parleront tout seuls.»

Pas joué d’avance

Mitar Trivunovic, entraîneur du club du Littoral, a salué la prestation des siens. Néanmoins, le technicien serbe n’était pas d’humeur à célébrer ce succès. «Il s’agit d’une bonne partie, mais nous devons oublier ce match et nous focaliser sur le prochain. Nous devrons être prêts, la rencontre ne sera pas la même», lance-t-il. «Si nous pensons que nous sommes déjà qualifiés, nous allons être punis.» «Personne ne nous donne gagnant depuis le début de la saison. Cette victoire nous donne de la confiance et montre que le travail paie», assure Bryan Colon. «Il va falloir remporter notre prochaine partie. Nous ne voulons pas de troisième match et revenir avec la balle au centre.» Dans cet exercice 2020-2021, Union a signé à plusieurs reprises des performances de haut niveau sans lendemain. Rien n’est joué dans cette série face à Monthey. Une rencontre de qualité vendredi soir permettrait aux basketteurs d’Union d’aborder une potentielle demi-finale face aux Lions de Genève, favoris du champioinnat, dans de bonnes dispositions.

Arcinfo - Florian Charlet

Le BBC Monthey-Chablais découvre la douloureuse réalité des playoff

Pris à la gorge d’entrée de match par Union Neuchâtel, les Sangliers n’ont jamais trouvé de réponse et s’inclinent 106-67. Vendredi, ils joueront pour leur survie.

Huit points, mais une seule position, séparaient Monthey de Neuchâtel au classement, à la fin de la saison régulière. Un écart qui a pris son envol durant l’acte I des playoff. Battus 106-67 sur le parquet de La Riveraine, les Sangliers encaissent une véritable «claque». Une claque dont ils devront très rapidement se remettre, sans quoi de l’acte II de vendredi au Reposieux pourrait être le dernier match de leur saison.

L’entame: Taylor envoie Union sur orbite

Quel est le vrai visage de Vernon Taylor? Monthey sera sans doute fixé vendredi soir au Reposieux, lors de l’acte II. Transparent lors de la précédente confrontation entre les deux équipes, le top-scorer neuchâtelois a, cette fois-ci, mis ses coéquipiers sur les rails de la victoire. Insaisissable, il a terminé le premier quart avec 13 points dans sa besace. Mais, il avait surtout déjà mis sous presse et fait craquer Kessler et Timberlake à la mène.

L’absence: une minute en enfer

Monthey pensait sans doute en avoir terminé avec «l’enfer» qu’il a traversé durant neuf matchs ce printemps. Pourtant, il y a replongé profondément pendant la très longue minute qui a précédé la mi-temps. Deux fautes menant à quatre lancers francs transformés, quatre ballons perdus et un partiel de 6-0; le tout en l’espace de 75 secondes. Même, en y mettant toute la mauvaise volonté du monde, difficile de faire pire. Totalement dépassés par la vitesse d’exécution et l’agressivité adverse, les jaune et vert ont vécu une fin de quart en apnée. Lorsque le buzzer a extirpé Monthey de celle-ci, le score était de 57-35 et le match plié.

L’action: Monthey défait, Union exulte

25e minute de jeu, le banc neuchâtelois explose littéralement. À la limite de l’arrogance, les hommes de Trivunovic se jettent littéralement sur le parquet pour célébrer un dunk de Granvorka (71-42). La joie collective des locaux tranche avec les visages défaits et les épaules basses des Montheysans qui rejoignent leur banc en arrière-fond. Le temps-mort de Patrick Pembele ne change pas la donne, même si le banc des visiteurs – Desponds, Salman et Tutonda – tente d’insuffler un semblant de révolte. Le mal est fait... depuis longtemps.

La différence: l’adresse glisse dans le camp adverse

Union Neuchâtel a fait mentir les statistiques. Pire équipe de SB League dans l’exercice spécifique du trois points durant la saison régulière (28,1% de shoots convertis), les pensionnaires de La Riveraine ont explosé ce pourcentage mercredi soir. «On a le droit de laisser un joueur prendre feu, mais quand il y en a trois ou plus en confiance, on ne peut pas s’en sortir», souligne Patrick Pembele. Avec un 10 sur 23, les Neuchâtelois ont fait mentir les statistiques et surtout voler en éclats le plan de match des Bas-Valaisans. Des Bas-Valaisans qui, à l’inverse, ont sombré dans ce domaine, à l’image de Fritschi (0 sur 4), Tutonda (0 sur 4) ou Timberlake (1 sur 4).

Le couac: Timberlake muselé, Monthey inoffensif

Bien sûr, l’adresse – ou plutôt la maladresse en l’occurrence – montheysanne n’a pas aidé. Il n’empêche que les hommes de Pembele ont semblé bien apathiques et statiques dès leur entrée dans la moitié de terrain adverse. Muselé par la défense adverse, Chad Timberlake n’a tout simplement pas pu jouer son rôle de métronome et personne n’a su – ou pu – prendre sa relève. «On a été sans doute un peu surpris, parce qu’on ne pensait pas être pressés de cette manière», concède Thomas Salman. «On n’a pas su changer de plan de jeu par la suite.»

Le Nouvelliste - Adrien Delèze