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Leagues SB League 14.03.2023

SB League - Preliminary phase : Game recap day 23 & 25

Ein Spieltag, der keine Veränderungen an der Tabellenspitze mit sich brachte, da die ersten drei Mannschaften gewannen. Fribourg Olympic und Vevey Riviera Basket setzten sich klar zu Hause gegen Union Neuchâtel Basket bzw. Swiss Central Basketball durch. Der Leader Spinelli Massagno konnte im Chaudron gegen den BC Boncourt einen Punkt Vorsprung bewahren, nachdem er bis 6 Min vor Schluss 19 Punkte Vorsprung herausgespielt hatte. Der BBC Nyon gewann in Le Pommier gegen die Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex, die damit zum dritten Mal in Folge eine Niederlage hinnehmen mussten, die für den Trainer Alain Attallah zu viel war. Ein Sieg, der es den Waadtländern ermöglicht, in der Tabelle mit Starwings Basket und BC Boncourt gleichzuziehen. Wichtiger Erfolg im Rennen um die Top 8 für den BBC Monthey-Chablais im Heimspiel gegen die Lugano Tigers, wodurch die Walliser ihren Vorsprung von 4 Längen auf Platz 9 halten können

Nyon s’offre le scalp des Lions et la tête d’Alain Attallah

Après Lugano et Boncourt, les Genevois subissent un troisième revers d’affilée. Mais le club du Pommier veut toujours croire à une grosse réaction et… au titre.

Il savait bien, dans son for intérieur, qu’après le couac mercredi, face à Boncourt, un nouveau revers face à Nyon samedi serait celui de trop. Alain Attallah n’avait plus le droit à l’erreur et le couperet est tombé quelques minutes après une troisième défaite d’affilée. C’est Oggie Kapetanovic, le président des Lions de Genève, qui est venu lui annoncer dans le vestiaire, devant ses joueurs, qu’il ne prolongeait pas son aventure au Pommier. Le coach égypto-grec, arrivé l’été dernier, a payé la note de blessures à répétition lors de la période de préparation qui l’a empêché de bien huiler un groupe qui n’a jamais donné l’impression de jouer en équipe.

Tim Arns assure l’intérim

«C’est la première fois en douze ans qu’on perd trois fois de suite contre des équipes moins bien classées que nous, explique le successeur d’Imad Fattal. Il y a un grand match à Neuchâtel qui arrive et on ne pouvait pas continuer comme ça.» C’est donc Tim Arns, l’adjoint qui est également le coach de l’équipe du Grand-Saconnex en LNB, qui aura la lourde tâche de tenter de relancer la machine en attendant que les Lions trouvent l’oiseau rare. «On va scruter le marché pour voir s’il y a quelqu’un de libre qui pourrait venir le plus vite possible terminer la saison, où notre but reste d’aller chercher le titre.» Comme le dirigeant l’a confirmé en soirée lors du gala du club, pas question de baisser les bras. «Si les résultats ne sont pas encore à la hauteur de nos espérances, les joueurs et le staff vont mettre tout leur cœur sur le parquet pour aller poser la patte des Lions sur le haut du panier helvétique.» Sacré défi. Pour cela, les Genevois vont devoir montrer un tout autre visage s’ils entendent rester dans le top 4. «On n’a pas encore trouvé le remède mais on va continuer à travailler, veut se convaincre Clayton Le Sann, conscient que lui et ses coéquipiers ont perdu plus qu’un match face à Massagno fin janvier à Montreux, en demi-finale de la SBL Cup. On a pris un coup au moral et depuis on peine à retrouver de la constance.» Comme ce samedi, où les Lions ont attendu d’être menés de seize points (23e, 38-54) avant de réagir en zone. «Une fois qu’on a mieux joué défensivement, il était trop tard», peste l’arrière, auteur de quelques points importants quand les Lions ont renversé la vapeur (59-58, 32e). «On espère qu’on a touché le fond et qu’on va enfin réussir à sortir la tête de l’eau», soupire Noé Anabir qui a bien cru que Bryan Colon avait sonné le glas des Vaudois, d’un coup de reins ravageur à la 37e (69-66) avant que Colin Dougherty ne «tue» le match à trente-quatre secondes du coup de gong. «À nous de faire rapidement notre autocritique pour sortir de cette spirale, soupire Bryan Colon. Je pense que chaque joueur s’est vu trop beau, moi le premier. On est rentré dans un cercle où on pensait être capable de s’en sortir par des jeux individuels. On fait appel au jeu collectif seulement une fois qu’on est mené de dix ou quinze points et, dans cette ligue où tout le monde peut battre tout le monde, ce n’est pas possible. On doit trouver le moyen de changer cette dynamique. Il ne faut pas baisser les bras. Cela se mérite de jouer pour les Lions.» Une nouvelle semaine de vérité va commencer, dès samedi prochain à Neuchâtel…

Tribune de Genève - Christian Maillard

Le mental du BBC Nyon a fait la différence à Genève

Les Nyonnais se sont imposés samedi au Pommier (70-76). Ils ont pu s’appuyer sur un gros mental pour revenir dans la partie lorsque les Lions sont passés devant, au retour des vestiaires.

Il y avait de beaux sourires sur les visages des Nyonnais à Genève, samedi en fin de journée, après avoir remporté la rencontre face aux Lions (70-76), cinquième du classement. Une victoire d’autant plus satisfaisante que le BBC Nyon, avant-dernier, s’était incliné assez lourdement il y a moins d’un mois, à domicile (72-90). «Ça fait des mois et des mois que l’équipe bosse bien, ça fait plaisir, se satisfaisait le coach Stefan Ivanovic par téléphone, à l’issue de la rencontre. On a été sérieux tout le match, en attaque et en défense.»

Plus «appliqués» sur les rebonds

«On a été beaucoup plus concentrés et appliqués sur les rebonds», pointait notamment l’entraîneur. La feuille de stats en atteste avec 41 rebonds pour les Nyonnais (10 offensifs et 31 défensifs) contre un total de 24 pour leurs adversaires. Si les joueurs du Rocher avaient entamé la partie en prenant l’avantage dès le premier quart-temps (25-21), il leur a fallu faire preuve de mental lorsque, au retour des vestiaires, Genève a changé son système, passant à une défense de zone et faisant fondre la belle avance de 16 unités des Nyonnais. «On a eu un passage à vide, le momentum a changé. Ce n’est pas facile de voir l’adversaire revenir, attestait Stefan Ivanovic. Les joueurs ont eu le mental de tenir et de rester concentrés.» On retiendra tout de même les 26 points de Colin Dougherty, précieux en fin de match, et les 19 de Devante Brooks (23 d’évaluation), même si le coach nyonnais préférait évidemment mettre la performance collective de ses joueurs en avant.

La Côte - Chloé Rebaudo

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Le BBC Monthey-Chablais ne voulait pas gâcher sa fête

Grâce à une défense de fer, les Bas-Valaisans s’imposent 78 à 73 sur leur parquet devant Lugano. Ils ont ensuite pu festoyer l’esprit tranquille à leur souper de gala.

Le BBC Monthey-Chablais n’avait pas envie de couper l’appétit de ses supporters à quelques heures de leur souper de gala. Pour cela, il fallait absolument empêcher Lugano d’empocher une troisième victoire en trois confrontations cette saison. La mission a été accomplie à la faveur d’un match très complet et sérieux sur le plan défensif. Un sérieux qui permet aux Sangliers de s’imposer 78-73 face aux Luganais et de mettre ainsi la pression sur leurs adversaires du soir au classement.

L’atmosphère: le Reposieux a somnolé

Etait-ce l’absence du coin VIP remplacé par le gradin ouest, afin d’éviter que bénévoles et supporters ne s’attardent après la partie? Etait-ce la présence de l’humoriste Thomas Wiesel dans la tribune principale? Ou alors était-ce simplement l’horaire décalé – avancé de soixante minutes – de cette rencontre? La question reste ouverte, mais toujours est-il que les Sangliers ont somnolé durant toute une mi-temps. Et le Reposieux avec eux. «Lugano a bien coupé le rythme avec sa défense de zone et en fermant la raquette. En plus de ça, on a eu une maladresse incroyable aux shoots, je n’avais jamais vu ça», concédait l’entraîneur des Chablaisiens, Patrick Pembele. Cette atmosphère pour le moins inhabituelle a débouché sur une première mi-temps disputée en «slow motion» et dans un silence presque pesant. On était d’ailleurs repartis sur un scénario similaire en deuxième mi-temps, mais heureusement, Monthey a viré en tête dans le money-time et emmené le Reposieux dans son sillage.

Le réveil: Kuba a montré l’exemple

Il a pourtant commencé sa rencontre sur un lay-up manqué. Un lay-up qui n’était pas sans rappeler ses nombreuses errances de mardi dans le derby face à Vevey. Mais Brandon Kuba voulait montrer un autre visage que celui affiché quatre jours plus tôt. Et le Martignerain a fait preuve d’une immense détermination, profitant du manque de poids du secteur intérieur tessinois pour faire régner sa loi dans la raquette. A la mi-temps, le solide numéro 34 des jaune et vert en était déjà à 11 points. «Ça fait bu bien de performer de nouveau sur le plan offensif. Mais il faut maintenant que je continue à me montrer consistant dans les matchs à venir», souligne le Martignerain. La piqure infligée au clan suisse par Patrick Pembele au terme du derby de mardi a également eu son effet sur Thomas Salman. Si le Sédunois manque encore de confiance sur le plan offensif – notamment lorsqu’il s’agit de prendre un shoot –, il a été, une nouvelle fois, époustouflant dans son investissement défensif. Notons également que Mathew Eberle, absent lors du dernier match, s’est joint à la rébellion du clan helvétique en inscrivant un shoot à 3 points aussi décisif que difficile à transformer dans le quatrième quart (36e 70-63).

La question: Chandler et Lottie sont-ils compatibles?

Les deux hommes ont du talent – un talent hors du commun pour la SB League –, là n’est pas la question. Mais Jaizec Lottie et Jayjay Chandler sont-ils capables de performer en même temps? La réponse tend vers la négative au vu de leurs performances respectives sur les dernières sorties des jaune et vert. Ce samedi, ce n’est d’ailleurs que lorsque Lottie a été rappelé au banc que son coéquipier a eu un impact salutaire pour les Sangliers – avec notamment 10 points personnels dans le quatrième quart. «Je suis certain qu’ils peuvent performer en même temps», contre leur entraîneur, Patrick Pembele. «Parfois, leurs mauvais choix nous tirent vers le bas, mais ce soir, ils ont dynamité le match aux bons moments. J’espère que Chandler, spécialement, a retenu la leçon et continuera de se montrer moins brouillon.»

La défense: Monthey a enfin appris la leçon

Après s’être inclinés à deux reprises face aux Tigres de Lugano cette saison, les Montheysans sont finalement parvenus à offrir une opposition défensive de qualité. Ainsi, Ross, Hamilton et Zinn n’ont jamais réussi à avoir un impact simultané sur cette partie. La faute à un système défensif très performant des pensionnaires du Reposieux qui ont notamment freiné l’impact du maître à jouer Zinn – seulement cinq assists sur ce match. «On a mis beaucoup de pression en défense, dès le début du match. C’est quelque chose qu’on a travaillé aux entraînements et qu’on a su reproduire sur cette rencontre», explique Brandon Kuba.

Le Nouvelliste - Adrien Delèze

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Boncourt a fait vaciller le leader

L’embellie du BC Boncourt a failli lui permettre d’épingler le leader à son tableau de chasse, samedi en début de soirée dans le chaudron. Pour un cheveu, et malgré le rush final enivrant des Jurassiens (de 59-70 à 69-70), Massagno a pu s’en sortir, tout d’heureux d’en avoir réchappé après avoir pourtant longtemps bien tenu les rênes du match. Ce n’est donc, de loin, pas faute d’avoir essayé pour ce BC Boncourt plaisant, qui commence à se trouver une identité même sans meneur attitré en raison de l’indisponibilité de Josh Brown. Les fautes, parlons-en, ont été un facteur clé de ce match. Comme celles, pour des irrégularités bien souvent peu évidentes, qui ont pénalisé l’équipe ajoulote tout au long des trois premiers quart-temps. Comme celles que les hommes d’Etienne Faye, pour... ne pas s’en être fait siffler d’autres jusqu’à 26 secondes de la fin d’un dernier quart-temps très efficace défensivement (11 points seulement pour Massagno, inscrits par le seul Dusan Mladjan), ont dès lors dû commettre en série pour envoyer un Tessinois sur la ligne des lancers francs, afin de récupérer un ballon ayant le poids soit de la victoire soit de la prolongation. Il n’y en a finalement pas eu assez, avec pour corollaire aucun tir de la dernière chance.

«On a fait ce qu’on devait faire»

Effacer presque totalement un déficit qui a grimpé jusqu’à 19 unités (46-65, 33’24’’) n’a pas empêché le BC Boncourt de repasser du mauvais côté de la barre, mais a donné de nouveaux signes d’une équipe en train de retrouver une bonne partie de ses forces, de sa santé et de sa cohésion. «C’est vraiment bien. On a trouvé l’étincelle en défense et de magnifiques «extra plays» comme cette passe à Florian Steinmann (n.d.l.r.: le numéro 10 a inscrit le 69-70 et le public, en transe, à suivi les dernières actions debout)», apprécie le topscorer Martins Igbanu. «Il n’y avait pas d’égoïsme.» Les 26 dernières secondes? «C’est la vie», philosophe le Nigérian. «On savait dans quelle situation on se retrouvait, on voulait commettre ces fautes, on a fait ce qu’on devait faire», assure-t-il. «C’est un peu l’histoire de ce match. Ces fautes, on les a commises», insiste-t-il, «je les ai vues se produire. Flo a fait la première, Marvin (Nesbitt) la deuxième et Marlon (Kessler) la troisième. Aucune ne nous a été infligée... Un des arbitres en a pourtant sifflé une.» On a pourtant agi comme si de rien n’était et on a laissé couler la fin de la partie. Game over pour Boncourt. Martins Igbanu relève encore l’impossibilité pour l’ensemble des joueurs de s’ajuster en cours de rencontre à la ligne tenue par les arbitres. «Tout cela était hors de notre contrôle. On a fait tout ce qu’on a pu pour avoir sous contrôle ce qui pouvait l’être.» Si près de l’exploit, «la frustration est grande», mais bon nombre d’éléments positifs viennent l’édulcorer. Même sans Josh Brown, le BCB a prouvé qu’il peut être compétitif et redoutable. «On a enfin réalisé que même ainsi, c’est possible, que tout peut être accompli. On ne doit pas attendre le sauveur, attendre un nouveau joueur», harangue Igbanu. «Voilà ce qu’on a à disposition actuellement.» Et ferraillons avec cela. «J’ai déjà vu des équipes gagner un titre avec seulement six joueurs. Bien sûr, ce sera plus difficile pour nous ainsi, mais (n.d.l.r.: pour l’heure) il n’y a pas d’autre moyen pour arriver à nos fins.»

Le Quotidien Jurassien - Frédéric Dubois

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Vevey Riviera Basket festigte seinen dritten Platz durch einen klaren Heimsieg gegen das Schlusslicht Swiss Central Basketball. Die Waadtländer führen nun mit 8 Punkten Vorsprung vor Union Neuchâtel Basket und den Lions de Genève pwd Grand-Saconnex, die beide an diesem Spieltag geschlagen wurden. Die Mannschaft von Niksa Bavcevic bleibt damit weiterhin im Windschatten von Fribourg Olympic. Die Luzerner verloren zum sechsten Mal in Folge und liegen weiterhin 10 Punkte hinter dem achten Platz. Die Bewohner der Galeries du Rivage machten in der ersten Halbzeit den Unterschied aus, um danach nicht mehr beunruhigt zu werden. Der Reboundsektor machte den Unterschied aus, 37 zu 22, mit vor allem 16 in der Offensivphase zugunsten der Waadtländer, die sich auch bei den Dreiern mit 11 von 23 gegenüber 5 von 14 besser präsentierten. 15 Ballverluste gegenüber 23. Nach einem ausgeglichenen Spielbeginn setzten sich die Bewohner der Galeries du Rivage ab der Mitte des ersten Viertels von 12 zu 10 auf 39 zu 14 in der 15. Min. Ein Zwischenstand von 27 zu 4 erlaubte es den Waadtländern, sich abzusetzen. Zur Pause stand es 52 zu 30. Die Männer von Niksa Bacevic verwalteten ihren Vorsprung in der zweiten Halbzeit sorglos und gewannen am Ende mit 93 zu 66. Hervorzuheben sind für Vevey Riviera Basket die 18 Pkt, 6 Rbds, 16 Ass, 3 Steals von Malik Johnson, die 20 Pkt, 3 Rbds, 5 Steals von Axel Louissaint und die 17 Pkt, 6 Rbds, 2 Ass, 2 Steals von Michael Williams. Erfolgreichste Spieler von Swiss Central Basketball Stan Leemans 15 Pkt, 4 Rbds, 2 Steals, Julian Roche 12 Pkt, 4 Rbds, 2 Ass und Dylan Schommer 13 Pkt, 3 Rbds

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Plein d’envie et le plein de confiance

Facile vainqueur d’Union Neuchâtel, Fribourg Olympic monte en puissance en vue de la Coupe de Suisse

Yuri Solca qui plonge sur le ballon, imité dans la foulée par Boris Mbala: ce qui se voit dans un match indécis et engagé s’est déroulé à la… 39e minute de la rencontre de SB League entre Fribourg Olympic et Union Neuchâtel. Le score à ce moment-là? 94-52! Parfois, un engagement vaut mille mots. Celui des deux joueurs en dit en tout cas long sur l’envie affichée samedi par les Fribourgeois. Devant leur public, les hommes de Petar Aleksic ont montré un visage conquérant. De la première (alley-oop de Kovac pour Cotture) à la dernière minute (panier de Solca pour dépasser les 100 points). «Jouer jusqu’au bout est une marque de respect. Nous voulons faire les choses bien. Peu importe l’adversaire», réagit Arnaud Cotture, forcément satisfait de son équipe. «Tout n’était pas encore parfait, mais nous nous sommes rendus le match facile en mettant beaucoup d’intensité.»

Un partiel de… 24-0!

Comme souvent, l’hôte s’est d’abord accroché. Un bon quart-temps. Au début du deuxième, les Fribourgeois ont encore laissé un peu (trop) de place à Justin Roberts – qui s’est empressé d’inscrire deux paniers – avant de fermer l’accès au panier à double tour. De 24-20 à la 12e minute, le score est alors passé à… 48-20 à la 20e! Un partiel de 24-0 qui a tué tout suspense avant même le retour aux vestiaires. «L’alchimie est vraiment bonne dans l’équipe», apprécie Matthew Milon. Malgré les absences de Jonathan Kazadi, Paul Gravet et Uros Nikolic, et en attendant l’arrivée du nouveau venu Antonio Ballard, qui doit débarquer aujourd’hui à Saint-Léonard, Olympic continue d’avancer. «Nous travaillons à l’intégration de Kovac. Cela se passe bien. Nous apprenons aussi à jouer avec Milon qui a été longtemps blessé. Ballard va bientôt nous rejoindre. Nous devons profiter de ces prochains matches pour prendre confiance», se projette Petar Aleksic. Les joueurs sont sur la même page que leur coach. «L’arrivée de Robbie (Kovac, ndlr) nous apporte beaucoup. Nous devons trouver le rythme avec lui afin d’avoir la meilleure alchimie possible», résume Milon. La deuxième mi-temps a ressemblé à un long fleuve tranquille. Olympic a maintenu un bon tempo face à des visiteurs limités qualitativement dans leurs rotations. L’entraîneur Mitar Trivunovic a tenté une défense de zone pour sauver la face, mais le duo Milon/Kovac l’a vite fait exploser (lire aussi ci-dessous) pour donner plus de 40 points d’avance aux Fribourgeois.

Du 10 sur 11 en 2023

L’écart entre le 2e et le 4e du classement en SB League en dit long sur le manque d’homogénéité du championnat. Avec les Starwings ce mercredi, Lugano le mercredi suivant et Boncourt le dimanche 26 mars, Olympic n’a plus de gros morceaux à son menu avant la finale de la Coupe contre Massagno. Problématique? «Nous apprenons aussi lorsque, comme ce soir (samedi, ndlr), nous maîtrisons une rencontre en mettant beaucoup d’intensité. Nous prenons confiance grâce à ce genre de matches», assure Cotture. Plus que les 101 points inscrits, ce sont les 25 passes décisives et les 12 ballons récupérés pour seulement 6 perdus qui témoignent de la bonne santé des Fribourgeois, vainqueurs de 10 de leurs 11 derniers matches avec un écart moyen de 32 points! «Faire le plein de confiance en s’appuyant sur une bonne défense nous aidera à aborder la finale de la Coupe (le 1er avril contre Massagno, ndlr) avec de bonnes dispositions», insiste Aleksic.

La Liberté - François Rossier

Union Neuchâtel corrigé par Fribourg Olympic

Les Neuchâtelois n’ont pas existé à la halle Saint-Léonard. Ils ont été lourdement battus 101-59.

Douche froide pour Union Neuchâtel à la halle Saint-Léonard. Victorieux de leurs quatre dernières rencontres de championnat de SB League, les Neuchâtelois sont tombés de leur petit nuage. Ils ont subi une correction de la part de Fribourg Olympic (101-59).

Deuxième quart-temps cauchemardesque

Ce samedi, les hommes de Mitar Trivunovic n’auront entretenu le suspense qu’un petit quart-temps. Les Neuchâtelois ont notamment vécu un cauchemar dans un second acte à sens unique (29-6). A la mi-temps, la messe était déjà dite avec un avantage conséquent de 28 points pour les Fribourgeois (50-22). «Je n’ai rien à dire. Nous avons simplement arrêté de jouer. Nous étions totalement désorganisés», peste Mitar Trivunovic. «Il faut être réaliste, Fribourg est meilleur que nous. Mais je suis déçu de notre comportement. Nous avons commencé à avoir peur et nous ne nous sommes pas battus jusqu’au bout.» Sonnés, les Unionistes n’ont jamais été en mesure de refaire leur retard. Largement supérieurs, les basketteurs de Fribourg Olympic ont encore accentué leur avance après la pause. Il s’agit de la première fois cette saison qu’Union Neuchâtel encaisse plus de 100 points. Un sacré camouflet. Dans une rencontre sans véritable suspense, l’entraîneur Mitar Trivunovic a donné un temps de jeu important aux jeunes joueurs de première ligue. Coupables de 20 pertes de balle durant l’ensemble de la rencontre, les Neuchâtelois n’auront jamais su répondre au défi physique proposé par leurs adversaires, comme le souligne Vigdon Memishi. «Ils ont joué à une intensité supérieure à la nôtre. Nous n’avons jamais trouvé les solutions en attaque», regrette le pivot helvétique.

Arcinfo - Florian Charlet

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