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Leagues SB League 04.05.2021

SB League : Game recap day 27

Der 27. und letzte Tag brachte einige Emotionen und Überraschungen mit sich, denn der BBC Monthey-Chablais konnte mit einem Heimsieg gegen Spinelli Massagno den 5. Platz von den Lugano Tigers zurückerobern. Eine sehr schlechte Operation für die Tessiner, die ihren 3. Platz an Fribourg Olympic verloren, die siegreich, aber mit Schwierigkeiten von ihrem Ausflug in die Sporthalle gegen Starwings Basket zurückkehrten. Das andere Ereignis kam durch den Sieg von Union Neuchâtel Basket auf dem Boden des Leaders die Lions de Genève. Ein Resultat, dass die Hierarchie jedoch nicht wechseln wird, da die beiden Teams schon vor dem Spiel auf ihr Schicksal festgelegt waren. Im letzten Spiel besiegte der BC Boncourt im Chaudron das Schlusslicht, BBC Nyon, und konnte sich damit vor dem Start der Play-offs am Mittwoch, 12. Mai, sich etwas beruhigen.

Les Lions de Genève devront être «plus sérieux»

Surpris à domicile par Union Neuchâtel (71-80) lors du dernier match de la saison régulière, les hommes d’Andrej Stimac terminent quand même premiers et affronteront Bâle en quarts de finale des séries éliminatoires.

Cette rencontre avait tout d’un match de préparation: gradins clairsemés (Covid oblige), cinq de base quelque peu remaniés et, surtout, aucune influence sur le classement final. «C’était difficile de rentrer dans le match et on n’était pas prêts pour cette intensité», analyse Thomas Jurkovitz. Car, contrairement à ce qu’on pouvait imaginer, Union Neuchâtel ne s’était pas déplacé au Pommier pour faire de la figuration et comptait bien mener la vie dure aux Lions de Genève. Dès le premier lâcher de balle, les protégés de Mitar Trivunovic ont imposé un défi physique aux Lions. «Ils ont abordé rudement la partie, tandis que, de notre côté, nous avons été trop doux», décrit le No 12 genevois. Rapidement menés, les hommes d’Andrej Stimac ont couru après le score durant les trente premières minutes. Grâce à un Xavier Ford en feu (17 points à la mi-temps), les Neuchâtelois ont su gérer leur avance d’une dizaine d’unités jusqu’à l’entame de la dernière période.

Une finale de Coupe, aussi

Alors qu’il restait dix minutes à jouer, les Lions ont recommencé à rugir. Kovac et Kuba ont aligné quatre tirs primés consécutifs et ont permis aux leurs de prendre pour la première (et unique fois) les devants (65-64), à cinq minutes de la sirène finale. On pensait les Genevois capables de continuer sur cette lancée et d’enterrer définitivement Neuchâtel, il n’en a rien été. Au bord du gouffre, les visiteurs ont su puiser dans leurs ressources pour repasser devant, en étant également bien aidés par Genève. «On perd des balles bêtement, comme on l’a fait durant les trois premiers quarts», regrette Thomas Jurkovitz. Finalement, les Lions s’inclinent sur le score de 71 à 80. Place désormais aux play-off. La confrontation face à Bâle n’est-elle qu’une formalité pour les Lions? «On l’espère, sourit le Fribourgeois. On va essayer de l’aborder plus sérieusement qu’aujourd’hui (ndlr: samedi), de commencer le match à fond et de ne leur laisser aucune chance.» Avant cette échéance, un autre rendez-vous important attend Thomas Jurkovitz et ses coéquipiers: la finale de la Coupe ce samedi à Saint-Léonard, face à Fribourg Olympic.

Tribune de Genève - Matthias Davet

Victoire de prestige d’Union Neuchâtel contre les Lions de Genève

Victorieux pour la première fois de la saison du leader de SB League, les Neuchâtelois terminent bien le championnat régulier. Pour les quarts de finale de play-off, qui débutent le mercredi 12 mai, ils affronteront Monthey.

Union Neuchâtel ne réalise décidément pas un exercice comme les autres. Capable de perdre contre la lanterne rouge du championnat, le club du Littoral est également en mesure de réaliser des prestations éblouissantes. Samedi, les Neuchâtelois l’ont parfaitement démontré. Dans un grand jour, ils ont pris le dessus sur les Lions de Genève, leader de SB League. Victorieuse 71 à 80 dans la cité de Calvin dans un match sans enjeu comptable, la troupe de Mitar Trivunovic termine le championnat régulier sur une bonne note. Cette saison, les Neuchâtelois peuvent même se targuer d’être venus à bout à au moins une reprise de toutes les formations de première division suisse.

Quelques sueurs froides

Contre les Genevois, Union a particulièrement bien débuté les hostilités. Bryan Colon et ses coéquipiers menaient de 13 points à la mi-match. Ils ont par la suite été en mesure de contenir l’importante force de frappe offensive du récent vainqueur de la Coupe de la Ligue. Union a tout de même eu des petites sueurs froides quand son adversaire est repassé devant à un peu moins de 5 minutes de la fin (65-64). A noter que les Lions de Genève ont disputé cette partie sans leur arrière lituanien Donatas Sabeckis.

Monthey pour débuter

Après cette ultime journée de championnat, Neuchâtel est désormais fixé sur sa suite de saison. Quatrièmes, les Neuchâtelois affronteront Monthey lors des quarts de finale de play-off. Cette série au meilleur de trois matches débutera le mercredi 12 mai à la Riveraine. Le deuxième match est programmé le vendredi 14 mai à Monthey et l’éventuel troisième acte le dimanche 16 mai à Neuchâtel. Contre les Valaisans, la troupe de Mitar Trivunovic a signé deux succès en trois rencontres. Lors de leur dernier affrontement, le 24 avril, les basketteurs du Littoral avaient été défaits 76 à 83 à la Riveraine. Les protégés de Patrick Pembele semblent en forme et représentent un véritable danger. Au coude à coude avec Lugano pour terminer cinquième de SB League, Monthey a battu Massagno lors de sa dernière sortie.

Arcinfo - Florian Charlet

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Canal Alpha - Le Canal Sportif du lundi 3 mai : Match Lions de Genève - Union Neuchâtel Basket (dès 4 min et 10 sec) 04.05.2021

Un bon succès pour la route avant de retrouver Fribourg en play-off

Le rideau est tombé sur le tour préliminaire de Swiss Basketball League, qui a marqué samedi le retour d’une petite cohorte de supporters dans le chaudron. Vainqueur logique (88-71) d’un BBC Nyon privé de l’une des ses deux pièces maîtresses (l’ex-joueur de la Red Team Amir Williams souffre d’un hématome au genou), le BC Boncourt s’est bien regonflé le moral à l’approche des play-off. En raison de l’étrange écroulement en fin de match de Massagno, qui est resté muet durant plus de cinq minutes dans le dernier quart-temps à Monthey (de 51-58 à 65-58), l’équipe jurassienne devra se mesurer au champion en titre Fribourg Olympic en quarts de finale, dès le 12 mai et au meilleur des trois matches.

Tambours et encouragements

Les Boncourtois savaient que le 7e rang leur était promis en cas de victoire contre les Vaudois. À vrai dire, la troupe de Vladimir Ruzicic n’avait pas franchement l’esprit à calculer. Elle voulait surtout se rassurer, réintégrer deux joueurs (voir par ailleurs) et aussi venger un échec en Coupe de Suisse contre Nyon qui avait laissé des traces. Le défi a dans l’ensemble été bien relevé contre une opposition moyenne. Le coach a également pu se livrer à une appréciable revue d’effectif. Le tout dans une atmosphère qui recommence à ressembler à ce qui nous réjouissait tant à l’ère pré-Covid. La cinquantaine d’heureux spectateurs a actionné les tambours, quelques chants d’encouragement ont résonné. Stimulés, joueurs locaux n’ont pas été insensibles à cette nouvelle donne. Les visiteurs, parfois légèrement perturbés, en ont eux vendangé quelques lancers francs en route... Le BC Boncourt a eu besoin de plus de cinq minutes pour récupérer l’avantage au tableau (13-11) et ne plus le lâcher. À la fin du premier quart-temps, la lanterne rouge avait déjà perdu pas mal de plumes. À la mi-temps (50-32), l’issue de la rencontre ne faisait plus de doute. Nanti de 20 longueurs d’avance (58-38), le BCB a toutefois eu la fâcheuse tendance de s’endormir et l’a payé par un 0-11 (58-49, 27’03’’). Ce ne fut qu’une péripétie sur le chemin d’un large succès, couronné par un petit tour d‘honneur et une ola.

«On peut être confiant en nos capacités»

«On a tenté de trouver un rythme dans le troisième quart-temps, mais j’ai aussi utilisé des joueurs de rotation. J’avais la volonté de faire jouer et scorer Devin Cooper (n.d.l.r.: 26 points au compteur du meneur américain). C’est une bonne victoire. Je suis satisfait de ne pas avoir à affronter Massagno. Nous avons une dizaine de jours pour nous préparer. Nous combattrons contre Fribourg. C’était sympa de revoir des gens dans la salle, quelques-uns de mes amis ont pu venir et j’en suis très heureux», réagit Vladimir Ruzicic. «On ne veut pas aller en play-off avec une défaite. Amir Williams était blessé? Ce n’est pas notre problème, on s’occupe de nos affaires. Tout le monde a contribué. On a vraiment un bon rythme collectif. En exécutant le «game plan», on peut battre tout le monde. C’est facile à dire, car on ne l’a pas encore fait, mais je pense qu’on peut être confiant en nos capacités», ajoute Marc Seylan. Nyon s’arrête là. Quant au BC Boncourt, il sait que face à l’ogre Fribourg Olympic, ce sera une tout autre histoire, mais qu’il aurait bien tort de ne pas jouer le coup à fond.

Le Quotidien Jurassien - Frédéric Dubois

Le BBC Nyon s’incline pour la der de sa saison

Les Nyonnais ont conclu leur exercice 2020-2021 sur une défaite concédée samedi sur le parquet du BC Boncourt (88-71).

Le BBC Nyon est en vacances. N’ayant plus aucune chance de disputer les play-off depuis plusieurs journées, la formation du Rocher a disputé, samedi, à Boncourt, son ultime rencontre de l’exercice 2020-2021, laquelle s’est soldée par un 22e revers en 24 matches (88-71). Ces quatre derniers quart-temps de la saison, les Nyonnais les avaient pourtant empoignés de la meilleure des manières. Bien que privés de Williams et d’Hayman, c’est sans complexe qu’ils se lançaient dans un match résolument porté sur l’offensive de part et d’autre.

Réussite en berne

Portés par un Zoccoletti solide dans la raquette, ils se montraient suffisamment efficaces au tir pour faire la course en tête durant les premières minutes de jeu. Malheureusement pour les visiteurs, plusieurs actions manquées consécutivement allaient permettre aux Jurassiens, plus réalistes et progressivement plus dominateur au rebond, de creuser un premier écart qui s’élevait à neuf points à l’issue de la première période (30-21). Marqué par plus d’imprécisions dans les deux camps, le deuxième quart voyait l’écart se maintenir. Aux réussites d’un BBC Nyon très combatif, répondaient celles d’un BC Boncourt bien décidé à rester maître sur ses terres. Les fautes concédées sur des paniers adverses ainsi qu’un faible taux de réussite aux lancers francs (33% pour un 6/18 sur le match) allaient compliquer la tâche des joueurs de La Côte, qui rejoignaient les vestiaires avec un déficit de 18 unités (50-32).

Tout donner jusqu’au bout

Ce retard, les protégés d’Alain Attallah semblaient pourtant bien décidés à le combler dès leur retour sur le parquet. Montrant beaucoup d’envie, ils ne parvenaient toutefois pas à régler leur souci d’efficacité. Ils parvenaient malgré tout à revenir à neuf points de la troupe de Vladimir Ruzicic, avant que cette dernière ne brise l’élan nyonnais sur deux réussites, dont un tir primé inscrit par Fongué à 22’’ de la sirène (68-53). Le capitaine Van Rooij et ses coéquipiers poursuivaient malgré tout leurs efforts au cours des dix dernières minutes, multipliant les actions percutantes auxquelles ne devait manquer, trop souvent, que la conclusion qu’elles auraient mérité. «Sans Amir (Williams), on savait que ce serait dur dans la raquette. Boncourt nous a doublé sur les rebonds. On a aussi connu des problèmes à la finition, mais les joueurs n’ont jamais baissé la tête», a souligné Alain Attallah. Le coach du Rocher de poursuivre: «Comme lors du reste de la saison, ils ont affiché un excellent état d’esprit et je les en remercie».

La Côte - Arnaud David

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Canal Alpha - Le Canal Sportif du lundi 3 mai : Match BC Boncourt - BBC Nyon (dès 55 sec) 04.05.2021

Le BBC Monthey-Chablais retrouve son âme et écœure Massagno

En frustrant Massagno et en s’imposant 71-61, les Chablaisiens réussissent la performance qu’il leur manquait pour valider leur place dans le top-5. En playoff, ils affronteront Union Neuchâtel.

Le BBC Monthey-Chablais termine la saison régulière avec le pied enfoncé sur la pédale de gaz. Sept jours après avoir fait chuter Union Neuchâtel, Galloway et consorts enchaînent en s’offrant le scalp de Massagno. Victorieux 71-61, sous les yeux d’un Reposieux enfin animé par le retour partiel du public, les Sangliers accrochent le top-5 grâce à leur imperméabilité défensive et à leur sens du sacrifice. Place désormais à la récupération et à la préparation d’un quart de finale de playoff prometteur face à Neuchâtel.

Le héros: Fritschi incarnation d’un collectif

«Thomas Fritschi? C’est mon héros.» Lessivé en fin de match, Patrick Pembele n’était cependant pas avare en compliments. «Il travaille à côté, mais il ne manque aucun entraînement. Il prend toujours le rôle qu’on lui donne à cœur et il assume les soirs où il est en dedans.» À nouveau «titulaire» face à Massagno, l’Agaunois a poursuivi sur sa lancée du week-end dernier: affirmé et combatif. Malmené dans un duel et touché «entre les cotes et l’estomac», il a dû céder sa place durant quelques minutes en début de deuxième mi-temps. Une douleur qui ne l’a pas quittée, mais qui ne l’a pas empêché non plus de ramener son équipe à 58-58 (37e), avant de littéralement se sacrifier sur un rush de Williams qui se terminait en faute offensive, sous le panier chablaisien. «J’ai lâché un cri de libération sur ce panier à trois points et ensuite, je n’ai pas réfléchi sur cette action de défense. J’avais mal, mais je ne voulais pas abandonner l’équipe», lâche un Thomas Fritschi qui a incarné à merveille la combativité des Sangliers. «On a remporté cette bataille tous ensemble. On s’est sacrifié les uns pour les autres.»

La différence: le duo Galloway-Bailey dominant

On pourrait s’étendre en long – surtout – et en large – un peu – sur la performance de Jonathan Galloway. L’intérieur américain a été monstrueux face aux Tessinois et surtout diablement constant. Sa domination dans la peinture se reflète d’ailleurs dans ses statistiques puisque le top-scorer bas-valaisan a signé un double-double: 22 points et 14 rebonds. «Il a été énorme. En plus de ça, c’est un bosseur, il est le premier à l’entraînement et le dernier à en repartir», souligne son entraîneur. Comme face à Neuchâtel, il a été parfaitement épaulé par un Vincent Bailey que Massagno craignait, au vu des prises défensives qu’il a dû affronter. Les deux mercenaires montheysans ont largement pris le dessus sur la paire Chukwu-Padgett, dans tous les compartiments du jeu. «On doit une grande partie de notre succès à ce binôme qui a très bien fonctionné», savoure Patrick Pembele.

Le quatrième quart: Monthey fait frémir le Reposieux

33e minute de jeu, Isaiah Williams claque un dunk rageur et pousse l’écart à +7 pour les visiteurs (51-58). Le Reposieux se crispe, Monthey voit la 5e place s’éloigner. La suite? Le scénario est difficilement explicable, même pour ses acteurs. Mais toujours est-il que les jaune et vert enfilent un partiel de 13-0 en l’espace de quatre minutes. L’impulsion est collective, décevants – du moins sur le plan offensif – jusqu’alors Kessler et Timberlake sortent du bois. Le Reposieux frémit, Massagno explose et laisse sa frustration l’emporter. «On a mis un certain temps à s’adapter à leur passage en défense de zone», avance Patrick Pembele. «Mais, nous n’avons rien lâché et l’équipe a prouvé qu’elle voulait vraiment ce top-5.»

Le retour: le sixième homme a tenu son rôle

Dans les gradins du Reposieux de dizaines de visages masqués étaient installés. Pour le retour à la salle d’une partie de ses fidèles, le «BBCM» a mis les petits plats dans les grands en réussissant une performance collective de premier plan. Une performance à laquelle le sixième homme a contribué, d’abord timidement grâce à ses applaudissements, avant de s’affirmer de la voix en scandant des «Monthey» durant la seconde partie de match. «C’était vraiment incroyable. Ce moment, on l’attendait depuis tellement longtemps. Ce soir, on a vraiment pu compter sur notre sixième homme», s’enthousiasme Thomas Fritschi.

La suite: à Neuchâtel dans dix jours

Grâce à un troisième tour de feu avec cinq victoires – dont deux face à des membres du top-4 – les Chablaisiens affronteront Union Neuchâtel en quart de finale des playoff.Une affiche qui, conjuguée à leur victoire du week-end dernier à La Riveraine, leur donne le droit de rêver à une fin de saison épique. «Défensivement, nous avons été au top sur les deux derniers matchs. Avec cet état d’esprit, on redevient une équipe dangereuse. Il y aura un vrai coup à jouer», affirme le coach des Montheysans. Cette série au meilleur des trois matchs débutera le mercredi 12 mai à Neuchâtel, avant un retour au Reposieux le vendredi 14 mai. Un éventuel troisième match se jouerait le dimanche 16 mai à La Riveraine.

Le Nouvelliste - Adrien Delèze

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Mit dem Titelfavoriten auf Augenhöhe

Die Starwings verloren gegen Fribourg Olympic mit 71:83 (39:39).

Zum Abschluss des Qualifikationsprogrammes zeigten die Birsfelder Basketballer, ohne ihren Topskorer Deondre Burns, eine Parforceleistung. In den Playoffs (best-of-three) treffen die Unterbaselbieter auf den Qualifikationssieger Les Lions de Genève.

Hätte es noch eines Beweises gebraucht, dass die Starwings jene Mannschaft sind, wel­che am meisten von Widerwärtigkeiten (Corona, Krankheiten, Langzeitverletzungen, Rücktritten) heimgesucht wurde am frühen Samstagabend wurde dieser Beweis er­bracht. Endlich konnten wieder «eine Handvoll» Zuschauer dem Match gegen den aktuel­len Meister und Schweizer Renommierverein Fribourg beiwohnen. Und freuten sich auch, oder wohl vor allem, auf den Autritt von Deondre Burns. Der Starwings-Spielmacher ist Li­ga-Topskorer und längst im Fokus von europäischen Topklubs. Aber oha lätz: Beim Mitt­wochsspiel in Lu­gano, wo die «Wings» gegen eine verstärkte U18-Equipe unerwartet ver­loren hatten, ver­letzte sich Burns am Knie und fällt bis auf weiteres aus.

Ohne die gewohnten Spielmacher

Ohne den Langzeitverletzten Branislav Kostic (der Captain erlitt einen Unfall im Februar 2021) und Burns fehlten die zwei Ballbringer und Spielgestalter. Seit dem Ausfall von Ko­stic macht Vid Milenkovic (25), der in seiner ersten Nationalliga-A-Saison steht, den Auf­bau. Und dies vor­züglich. Und was die noch mehr dezimierten Starwings gegen Olympic zeigten, war gran­dios. Bis zur 30. Minute war der Vergleich ausgeglichen (56:59), obwohl der Gastgeber praktisch mit sechs Mann durchspielen musste. Der Gast aus der Saane­stadt brachte als 8. Mann einen bestandenen US-Profi (Dominic Morris) ins Spiel. Der 9. Mann in Fribourg-Reihen ist der 212 Zentimeter lange US-Schweizer Alexander Hart – die­sen Mann gibt es bei den Starwings, nach all dem Unbill, nicht mehr. Aus ursprünglich 14 Kaderspielern blieben gegen Olympic noch sechs Senioren übrig. «Und diese sind alle­samt Rookies», so Starwings-Cheftrainer Dragan Andrejevic. «Was mein Berufskollege und Landsmann Dragan Andrejevic mit einem derart dezimierten Kader, ohne Aufbauer, leistet, ist phänomenal. Ein komplettes Starwings wäre sehr ernst zu nehmen für die Landesgrössen», so Peter Alaksic, seit acht Jahren Olympic-Trainer und lange Jahre auch Schweizer Nationalcoach.

«Eine emotionale Achterbahnfahrt»

Welche Fazit zieht Klubpräsident Pascal Donati aus dieser «Corona»-Saison 2020/21: «Wir wurden zweimal vom Covid befallen; teils waren sieben Spieler von der 1. Mann­schaft ziemlich krank, einer der Profis (Nathan Krill) sogar in einem besorgnis-erregenden Zustand. Un­sere drei amerikanischen Profispieler (Krill, Burns und Matthew Milon) waren total 30 Tage, also einen Monat lang, in Qua­rantäne. Alle einstigen 14 Kaderspieler waren verletzt oder krank – Leistungsträger wie Captain Kostic oder Ilija Vranic fielen die halbe Saison (Kostic) oder die ganze Spielzeit (Vranic) aus. Dazu gab es Spieler, wie Joël Fuchs, ihren Rücktritt gaben. Und auch unsere Jungs, die meisten sind Gymnasiasten, traten kürzer, weil sie schwierige Momente durch­machten. Emotional war es eine Achterbahnfahrt», so Donati, der bereits antönt, dass «all diese Wi­derwärtigen dazu führen werden, dass wir in der nächsten Saison stark redimen­sionieren müssen. Vor allem aus finanziellen Gründen», so der Birsfelder.

«Uns fehlen fünf Siege»

Cheftrainer Dragan Andrejevic sagt umgehend: «Ich bin sehr stolz auf meine Mannschaft. Sie hat einen unglaublichen Charakter, sie ist noch homogener geworden – jeder Ausfall hat uns substanziell geschwächt, aber als Gruppe noch stärker gemacht. Klar, uns fehlen fünf Siege. Wir mussten zeitweise drei Matches innert fünf Tagen austragen, dann aber drei Wochen in Quarantäne gehen. Wir kamen zweimal direkt aus dem Krankenbett aufs Spiel­feld – und verloren Heimspiele gegen Boncourt und Monthey, die wir unter normalen Um­ständen gewonnen hätten. Wir verloren im Oktober 2020 in Lugano, wo wir auf der Sie­gesstrasse waren, weil Burns nach 27 Minuten verletzt ausfiel. Alle Profis waren wäh­rend Monaten verletzt oder angeschlagen», so Andrejevic. Es gab eine Phase, wo die Starwings (auch ohne Kostic und Vranic) mit Siegen in Neuchâtel, Boncourt und Monthey sowie dem Cup-Erfolg über Lugano aufzeigten, dass sie mit der Mittelklasse mehr als mithalten können. «Selbst mit nur sieben Akteuren boten wir allen Paroli und wurden nie vorgeführt», so Andrejevic, der keinen Hehl daraus macht, dass er gerne in der nächsten Saison die angefangene Arbeit weiterführen würde. «Die Starwings haben ein enormes Potenzial, das man weiter entwickeln kann», so der im Züri­biet wohnende Basket-Lehrer. Neuchâtel, das die Saison auf Platz 4 beendete, verlor ge­gen die Starwings zuhause, als diese (auch ohne Kostic und Vranic) in «Bestsetzung» auf­spielen konnten. Man stelle sich vor, was unter «normalen» Umständen möglich gewesen wäre…

Noch zwei- oder dreimal gegen Genf

In zehn Tagen wird es maximal drei, wohl eher zwei Playoff-Matches gegen Genf geben. Zu hoffen ist, dass Burns dann wieder zeigen kann, dass er der attraktivste Akteur der ge­samten Nationalliga A ist. Und zu hoffen ist, dass das Aushängeschild des Deutsch­schweizher Basketball mehr (finanziellen) Support erhält, denn «ohne all diesen Unbill hät­ten wir schon in dieser Saison 2020/21 ganz Grosses leisten können», ist Trainer Andreje­vic überzeugt.

Starwings Basket - Georges Küng

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