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Vaillants mais battus, les Lions sont éliminés des play-off

Dos au mur en demi-finale de Swiss Basketball League, les Genevois ont vendu chèrement leur peau face à Fribourg, mardi au Pommier, dans l’acte IV. Mais ils ont concédé une troisième défaite synonyme d’élimination (59-84).

Il n’y a pas eu de deuxième exploit au Pommier. Trois jours après leur victoire héroïque dans l’acte III des demi-finales de Swiss Basketball League, les Lions de Genève n’ont pas réussi à sauver une nouvelle fois leur peau face à l’ogre du basket suisse, Fribourg Olympic. Ce mardi soir, devant leur public, ils ont concédé une troisième défaite dans la série (59-84). Synonyme, celle-ci, d’élimination. Pour la troisième année consécutive, l’équipe du Grand-Saconnex voit son chemin s’arrêter aux portes de la finale, à laquelle elle n’a plus accédé depuis 2019, inlassablement battue par le même rival. Comme samedi, elle a pourtant répondu présent dès l’entre-deux. Les deux équipes, déployant une défense agressive et compacte, n’ont laissé que des miettes aux attaques adverses, donnant lieu à un début de match équilibré au possible. Fribourg a réalisé un premier écart à la fin du quart-temps initial, prenant une avance de quatre points (16-20) qu’il s’est attelé à conserver dans le deuxième. Malgré leurs efforts, les Genevois se sont heurtés à la ténacité de leurs rivaux, lesquels répondaient à chaque offensive et regagnaient les vestiaires avec un avantage de +8 (26-36).

Remise en question nécessaire

Certes menés à mi-match, les Lions se tenaient toutefois à une distance respectable. Toujours aussi disciplinés à la perte du ballon, ils auraient pu recoller dans le troisième quart-temps mais ils ont alors souffert d’un cruel manque d’adresse (5 tirs réussis sur 17). Dont ont profité les visiteurs pour prendre le large. À 10 minutes de la sirène finale, le tableau d’affichage indiquait 42-57. Olympic avait fait le plus dur et, comme il sait si bien s’y prendre, s’est fait un malin plaisir d’enfoncer le clou. Par le contenu de leurs deux dernières sorties, les joueurs de Dragan Andrejevic peuvent sortir la tête haute. Ils pourront, en revanche, nourrir des regrets sur les deux premières rencontres de la série, lors desquelles ils sont passés au travers. Le sursaut final n’effacera pas les interrogations autour de cet effectif et son entraîneur. Fin de saison rime avec remise en question. Pour les Lions de Genève, elle est nécessaire afin de repartir du bon pied l’automne prochain. Fribourg Olympic, de son côté, prouve s’il en était besoin qu’il reste le mieux placé pour décrocher le titre de champion. Ce serait son sixième d’affilée. Gargantuesque.

Tribune de Genève - Brice Cheneval

Fribourg Olympic a obtenu sa qualification pour les 1/2 finales des play-offs pour le titre en allant s'imposer dans ce game 4 à la salle du Pommier face aux Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex. Après leur échec lors du game 3, les fribourgeois ont pu à nouveau compter sur leur défense de fer pour dompter les pensionnaires du Pommier qui sont restés au contact toutefois jusqu'à la 25ème avant que le match ne se joue dans les dernières minutes de ce 3ème quart-temps. Les hommes de Thibaut Petit vont rencontrer en finale le même adversaire que la saison passée Spinelli Massagno qui a remporté un deuxième match à la salle de la Riveraine face à Union Neuchâtel Basket pour se qualifier. La principale différence lors de cette rencontre l'adresse à 3pts à 10 sur 21 contre 4 sur 20. Après un début plutôt à l'avantage des hommes de Dragan Andrejevic qui ont toutefois perdu Boris Mbala après 6 minutes de jeu, les fribourgeois ont pris les devants dès la fin du 1er quart-temps pour parvenir à boucler cette première période avec 8 pts d'avance 28 à 36. 6 pts consécutifs de Xavier Green ont donné 12 longueurs d'avance aux hommes de Thibaut Petit à la 24ème, 32 à 44. Deux paniers à 3pts ont relancé les pensionnaires du Pommier, 38 à 44, mais la fin du 3ème quart-temps allait sonner le glas de leurs dernières espérances. Un partiel de 4 à 13 et 42 à 57 à la 30ème. L'écart a rapidement atteint les 20 pts pour des fribourgeois qui ont géré sans problème cette avance pour l'emporter au final sur la marque de 59 à 84. Le plus en vue pour Fribourg Olympic Arnaud Cotture 15 pts, 7 rbds, 3 ass, 3 int. A noter également les 11 pts, 4 rbds, 3 ass, 2 int de Natan Jurkovitz, les 15 pts de Roberto Kovac et les 10 pts, 3 rbds de Ross Williams. A mettre en évidence pour les Lions de Genève pwd by Grand-Saconnex les 10 pts, 4 rbds, 4 ass de Noé Anabir, les 3 pts, 5 rbds, 5 ass de Michael Williams et les 11 pts, 5 rbds, 2 int de Markel Humphrey

Massagno ritrova la finale sarà rivincita con l’Olympic

La squadra di Gubitosa si è fatta trovare pronta e si è aggiudicata per 3-1 la serie con l’Union Neuchâtel I neocastellani ci hanno provato restando aggrappati a lungo alla partita - Sabato partirà l’ultimo atto a Friburgo

Questa volta non ha tremato la SAM. Nessun calcio al secchio del latte, nessun calo di tensione. Lo immaginava che Neuchâtel non si sarebbe fatto estromettere senza combattere ed è arrivata preparata. E si è presa vittoria, serie e finale. Per il secondo anno consecutivo dunque la Spinelli tornerà a giocarsi il titolo, contro l’avversario di sempre. Il preludio è identico ad un anno fa, una semifinale vinta in trasferta alla Riveraine, facendolo con autorità, sapendo però soffrire. I neocastellani ci hanno provato, rimanendo a lungo aggrappati alla partita, mentre Massagno ha saputo aspettare e questa volta nei minuti finali ha influenzato gli eventi invece di esserne vittima, trovando in ogni momento del match un protagonista diverso.

Fino alla fine

Neuchâtel ha fatto quello che ci si aspettava. Ha iniziato forte, con alti ritmi, cavalcato Ancrum cercando di dare subito una propria impronta al match. Massagno si è però fatta trovare pronta, con Clanton e Marko Mladjan ha risposto presente, prendendosi anche la testa della gara (12-14 al 7’, tutti del duo sopra i punti). Ma una volta lasciato sfogare l’avversario, ha faticato a trovare continuità per provare a scappare via. Si è appoggiata alle capaci mani di Marko Mladjan, un primo tempo da trascinatore con 16 punti (6/11), ma ha alternato buoni momenti a pause e così si è sempre trovata l’Union alle calcagna, tra un rimbalzo offensivo concesso, una palla persa (8 nella prima metà) e ancora Ancrum gran mattatore, questa volta senza contromisure efficaci da parte ticinese (12 punti nella frazione, 19 alla pausa). Musica che non è cambiata nemmeno nella ripresa, quando Clanton si è fatto colosso mettendo a referto i primi 6 punti per i suoi (10 totali per lui nel quarto) . I padroni di casa sono rimasti sempre lì, a questo giro grazie al blocco svizzero, Schommer su tutti, croce e delizia con 6 punti seguiti dall’uscita per 5 falli e le folate di Maquiesse e Salman. E allora la Spinelli ha dovuto aspettare di intravedere il nastro del traguardo finale per scrollarsi di dosso l’avversario e respingere gli ultimi assalti di Ancrum, ultimo dei suoi a gettare la spugna. La prima scossa l’ha data Williams, offensivamente redivivo dopo 30 minuti piuttosto passivi, 7 punti entrando negli ultimi 5 minuti per il +8 (64-72), e quando poco dopo a dargli una mano ci ha pensato Dusan Mladjan, il sipario ha cominciato a calare sulla stagione di Neuchâtel (66-80 con 90 secondi scarsi da giocare).

Olympic padrone

Proseguirà invece quella della SAM con la seconda finale consecutiva. Dove approda da sfavorita ma consapevole di avere le argomentazioni giuste per provare a portarsi a casa il primo titolo svizzero della sua storia. L’avversario, manco a dirlo, sarà il «solito» Olympic. I burgundi come i ticinesi hanno chiuso ieri la loro serie (3-1) con Ginevra. Dopo lo scivolone di gara-3, i campioni in carica sono tornati a martellare i Lions come nelle prime due uscite della serie, terminando con un +25 a tabellone andato a chiudere una serie nella quale, esclusa la reazione d’orgoglio sabato scorso, i ginevrini hanno avuto davvero poco da dire. Di certo in collina servirà tirare fuori il meglio del meglio per centrare l’impresa. Si parte sabato alla St. Léonard.

Corriere del Ticino - Mattia Meier